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dimanche 5 février 2012

La bise pour ne pas bailler.


Au loin, les crêtes.
Question 1 : Quoi de plus exaspérant qu'une semaine de pluie en juillet ? Réponse : regarder un soleil radieux par la fenêtre sans pouvoir mettre le nez dehors pour cause de températures polaires.
Question 2 : Quel remède pour lutter contre la lassitude et le manque d'entrain ? La sieste ??? nooon, faire du sport ! 
Avec moins de 3h de sommeil au compteur, en raison de l'organisation du traditionnel repas dansant du club de basket local dont (...)





je suis l'un des dirigeants, l'ASM Corcieux (une belle réussite soit dit en passant, merci à tous ses acteurs), je me sens un peu mou du genou, bien que motivé pour vaincre la fatigue par une activité physique. J'envisage d'abord d'aller trottiner une 1/2 heure, mais constatant une légère hausse du thermomètre (toute relative ...) j'opte pour une petite sortie vélo avec un parcours entièrement au soleil et facile à écourter. 
Aux grands maux, les grands remèdes, je me couvre copieusement avec un gros bonnet, une écharpe pour respirer "du chaud", + sous-gants et gants dans lesquels je glisse des petites chaufferettes (assez efficaces jusqu'à 2 h). Dès le départ, je me dis que je n'irai pas bien loin avec la bise en plein nez jusque Vanémont. Ça pique ! J'essaie de me le cacher (le nez) sous mon écharpe sans y parvenir. L'objectif du jour n'étant pas de monter dans les tours (cela a été fait hier au chaud sur mon HT !), je mouline donc peinard, trop content de pouvoir prendre l'air après moult séances en intérieur, contraint à un immobilisme somme toute un peu ridicule (pour les profanes), tout au moins frustrant pour le pédaleur !
Mais sitôt prise la direction de Bruyères, cap à l'Ouest, le vent me pousse et le froid se fait un peu oublier. Le ciel est limpide comme au mois de novembre, la circulation quasi nulle ... L'air vivifiant (c'est le moins que l'on puisse dire !) et le pédalage produisent leur effet : je me réveille. Le froid ne semblant pas me pénétrer pour l'instant, je continue donc un peu plus loin que prévu jusque Laval devant Bruyères, où je fais demi-tour par la sympathique petite route menant à Champ-le-Duc. Le vent se manifeste instantanément de manière désagréable, ce sera ainsi jusqu'à la fin.

L'église de Champ-le-Duc, classée monument historique.
Je continue ensuite de remonter vers Granges, toujours en mode pépère, d'autant qu'il serait conseillé d'éviter les efforts violents par grand froid (recommandations familiales et tapage médiatique lié à la vigilance orange). Moi, je veux bien, mais alors les biathlètes et autres fondeurs encourent de graves dangers tout au long de leur carrière ! Quant aux Scandinaves, sports en extérieur interdits 6 mois par an ! Bon, soit, de toute façon, aujourd'hui, j'ai pas trop de jus !!!
Ma petite tournée dominicale s'achève par le col des Arrentès, dont la descente me procure les premières sensations de froid. La petite boucle supplémentaire sera pour un autre jour, je suis trop content de n'avoir pas eu froid ni aux pieds, ni aux mains, ce qui chez moi constitue presque un exploit. (42,5 km en 1h39 et 474m D+). Le reste de la journée se fera devant la cheminée et son agréable chaleur : dites, c'est quand l'été ?
Vue sur Corcieux, avec au loin le Kemberg.

3 commentaires:

  1. C'est vrai que bien habillé, c'est pas désagréable, ça réveille !!! Tous les copains pratiquants de ski de rando, ski de fond, fond régulièrement des efforts par temps froid ... ils vont bien, merci ;-)
    Un froid très intense peut toutefois provoquer un malaise passager, si l'on n'est pas assez vêtu.
    "Un tour qu'on peut raccourcir" paraît assez sage !

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  2. Et bien toi, t'as pas peur du froid!
    Par grand froid, le vélo par rapport aux skis de fond et de rando présente quand même les désavantages des pieds bloqués, des mains qui ne bougent guère, d'une plus grande vitesse donc un effet de froid plus grand, de l'instabilité de l'équilibre en cas de glissade, de la dureté du choc en cas de chute, de la galère possible de la réparation d'une simple crevaison, et même du risque d'une glissade... d'une voiture. Ca fait quand même beaucoup, mais quand on aime..., et tu aimes.
    Toutefois, je m'étonne que tu ne t'adonnes pas plus au ski de fond. Gérardmer, avec cette bonne neige, ça doit être plutôt bien?
    Par ailleurs, une question de simple curiosité: le lac (de Gérardmer), il a été formaté pour le patinage?

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  3. Eh bien Patrick, je constate avec joie que tu es un lecteur assidu de mon blog ! Merci ...
    Je te rassure, j'ai sorti le vélo car la route était parfaitement sèche et ensoleillée, aucun risque de glissade, pas plus en tout cas que par temps estival.
    La crevaison en hiver est une hantise effectivement, mais les pneus Coninental GP 4000 S sont d'une grande fiabilité (je touche du bois). J'ai dû crever 2 fois ces 4 dernières années ...
    Je n'ai pas d'équipement de ski de fond, mais je pratique (de moins en moins) le ski alpin. La neige au début de cet hiver était pour moi de piètre qualité (et le vélo toujours possible). Aujourd'hui, il fait trop froid pour que j'y prenne plaisir.
    Les panneaux aux abords du lac de Gérardmer sont clairs : il est interdit de marcher sur le lac, s'y aventurer est à nos risques et périls ! Je me rappelle m'y être promené malgré tout, il y a quelques années, tout comme des centaines de personnes ce dimanche-là, dont des patineurs. La glace était très épaisse, tout comme en ce moment j'imagine. Mais le dramatique accident survenu dans notre commune le week-end dernier nous rappelle qu'il peut être aléatoire de "marcher sur l'eau" ...

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