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dimanche 18 mars 2012

Un mal pour un bien

Pic Neulos, août 2011.
31 janvier 1993. Un dimanche marquant, avec, à l'époque, forcément, du basket au programme. Tout avait agréablement commencé, par un couscous aussi délicieux que roboratif, mitonné par ma tante Eve. La suite fut moins joyeuse, puisqu'au cours du match Remiremont - Corcieux qui s'ensuivit, mon genou droit se déroba douloureusement. Après un 1er diagnostic plutôt rassurant, une arthroscopie décela une rupture du ligament croisé antérieur, doublée  d'une lésion méniscale. La tuile.



Il existe plusieurs techniques de "ligamentoplastie". Celle employée par le chirurgien qui se pencha sur mon cas consistait à utiliser une fibre tendineuse du côté interne du genou pour remplacer le ligament défaillant, et à la détourner en traversant le plateau tibial et le condyle fémoral externe.


Un jovial et truculent kinésithérapeute me proposa une rééducation efficace grâce à laquelle je pus dans un 1er temps convoler en justes noces sur mes 2 jambes ("genoux cagneux, mariage heureux !", télégramma-t-il à l'époque, les SMS n'ayant pas encore vu le jour), et qui me permit ensuite, sportivement j'entends, de remettre la main au panier. Seule séquelle, récurrente, la sensation, de temps à autres, que le genou se "déboîte". Conséquemment, il reste bloqué et une simple mais forte contraction de la cuisse suffit à le remettre en place et à repartir comme si de rien n'était, moyennant une légère douleur, type entorse, de quelques jours.
Mon genou subit une dizaine d'années encore mon amour pour la balle orange, mais ce dernier commença à devoir composer avec celui que je me découvrais pour le vélo.
Le 2nd finit par l'emporter sur le 1er dans ma pratique sportive, mais constatant ces derniers mois que ce blocage du genou se reproduisait de plus en plus fréquemment, y compris dans la vie quotidienne, il devenait urgent de faire quelque chose. Une IRM donc, en 1er lieu, qui révéla que le ménisque interne avait morflé depuis toutes ces années : une lésion en "anse de seau", fissure susceptible en se luxant de bloquer l'articulation. Une arthroscopie ensuite, pour résoudre le problème.
Le triangle du ménisque est discontinu.
19 ans plus tard, me voilà donc contraint de marquer une pause sportive (et professionnelle). J'entends bien remonter le plus rapidement possible sur mon vélo, après une rééducation progressive, sans brûler les étapes. Il me tarde déjà.



Le plus dur, j'espère, est fait.
De nouveaux défis m'attendent cet été, dans les Pyrénées.


5 commentaires:

  1. On dit que t'as de belles gambettes! C'est vrai!
    Alors, qu'as-tu subi? ça m'intéresse... La réeduc, les suites, bref le topo général. Car, en août dernier, mon ménisque interne jambe droite a eu la mauvaise idée de se fragmenter. Ballot non! Conséquences: douleurs récurrentes depuis, genou enflé pendant 2 mois, boitillements voire plus depuis. IRM: ménisque over. Repos jusqu'en janvier. Pèlerinage à Trifouilli les glaouis, histoire que la magie opère et qu'en 2012 tout se soit tassé miraculeusement. Janvier 2012: toujours des douleurs, parfois enflé parfois non. Puis, inconsciente reprise du bad : genou qui joue au ballast. Bon, même sans bad, c'est pas l'top: être debout en classe pendant 6h ne lui fait pas que du bien. Même la nuit, avec la jambe qui se retrouve complètement allongée, ça me fait morfler au saut du lit. Résultat, je dors avec un p'tit coussin sous l'genou pour garder une légère flexion. Bref, sport ou pas sport, ça fait mal et ça gonfle régulièrement. Donc, je pense sérieusement à me faire trouer et limer. N'y voit pas là un quelconque changement de bord dans une de mes nombreuses pratiques sportives. Mais, j'ai envie de laisser passer l'été et avoir un beau genou comme le tien pour la Toussaint. En attendant, le vélo me fait un bien fou : pas de douleur au pédalage et l'état de grâce se prolonge de 24h environ après la sortie. En tout cas, bon repos à toi et remets toi bien vite!

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    1. A ta place, je n'attendrais pas : plutôt que de végéter avec des douleurs et à ne pas pouvoir t'éclater sportivement, autant agir, et vite ! Un mal pour un bien, en somme ... Une semaine après l'arthro, mon genou semble se refaire une santé. Mais seuls la reprise sportive et le temps diront si c'était un pari gagnant ! En attendant, pédale, puisque cela semble salvateur ... Bon courage !

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  2. Salut Lionel, content de te savoir sur la bonne pente...
    Ai subi aussi un problème de ce type il y a quelques années. C'est peut-être pourquoi je n'ai pas pu visionner la vidéo ci-dessus complètement !
    A bientôt

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  3. Bon courage ! j'ai donné moi aussi en 1998 ...cela revient vite après ,mais par petite étape ( 40/60 km par sortie pas plus pendant 5/6 semaines + kiné ) et tu sera de retour pour les belles journées .

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  4. Bon courage à toi. Je te souhaite beaucoup de plaisir pour exploiter le temps qui va se dégager ces prochaines semaines.

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