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vendredi 24 août 2012

Pyrénées 2012 : Luz Ardiden

28 juillet : La météo n'est pas terrible sur Luz pour ce dernier WE de juillet, conséquence des gros orages de la veille qui ont manifestement du mal à s'évacuer. Le plafond est bas, ce qui laisse le mince espoir de le dépasser en grimpant un peu ... Je me décide donc pour la montée de Luz Ardiden, au pied de laquelle nous nous situons.
Avec une route ouverte depuis 1970 seulement, vers une station créée en 1975 (qui connut un destin tragique en 1987 avec un accident qui causa 6 morts et 87 blessés), ce n'est qu'en 1985 que cette ascension classée Hors Catégorie connut la gloire avec une arrivée d'étape du Tour de France.
R. Virenque s'y révéla en 1994, Voeckler y fit honneur à son maillot jaune en 2011, c'est donc à un haut-lieu du cyclisme que je m'attaque, malheureusement dans les nuages. (...)

Je m'élance préalablement dans la direction de Gavarnie en guise d'échauffement, jusque Pragnères précisément, pour 10 km en faux-plat montant. De retour sur Luz, j'en profite pour photographier un pont construit sur ordre de Napoléon III, qui enjambe spectaculairement le gave.
Du saut à l'élastique y est notamment pratiqué.
Je déclenche mon chrono au pied de l'ascension, marqué par le franchissement d'un autre pont, qui précède de 500 m le 1er panneau kilométrique de l'ascension. Etonnant que ceux-ci ne soient pas comptabilisés d'ailleurs, car ça monte à 7%, sous forme de 2 lacets tenant lieu également de ronds-points, marquant la sortie de l'agglomération. La suite est une longue ligne droite de 2 km à 5-6% dans la forêt, pas vraiment difficile.
Une 1ère partie pas trop compliquée ...
L'entrée dans le village de Sazos marque le début des hostilités. Dès lors, ce sera régime à 8-11% ! Mais la route est sinueuse à souhait, ce qui laisse de nombreux points de repère et rend l'effort agréable. J'en salive par avance pour le retour ...
Sazos

Sazos

Des lacets ...

... encore des lacets !
Alors que la vallée disparaît dans les nuages, je m'extirpe peu à peu de la forêt pour atteindre les alpages dans le brouillard, après un passage moins pentu. L'occasion d'y faire des rencontres ... parfois insolites.
Pas de soleil ... mais pas de pluie non plus !

Un parmi tant d'autres !

Une marmotte juchée sur la rambarde !
Les 4 derniers km sont normalement les plus spectaculaires visuellement, mais le brouillard de plus en plus épais gâche un peu la fête : le plafond est hélas resté trop haut pour le dépasser. Néanmoins, les sensations étant excellentes, l'enchaînement rapproché des épingles est un vrai régal et je parviens même à accélérer la cadence, grâce il est vrai à une pente moins exigeante sur le sommet. Bilan des courses : 1h pour 13,5 km et 1035 m D+, ou 58 min selon les indications du panneau à l'arrivée.
Le parking d'arrivée est juste là ...

... mais il reste un paquet de lacets !

La (petite) station.
La descente est un vrai bonheur : le revêtement est nickel, les courbes prévisibles, ce qui autorise des freinages tardifs, des prises d'angle et des ré-accélérations pour le moins jouissifs. Je m'étais promis de refaire cette montée par beau temps, ce ne fut hélas pas possible au cours de notre séjour dans le secteur, car il m'aurait fallu pour cela sacrifier un des autres cols que j'avais cochés : mon choix a été vite fait !

Photos complémentaires prises lors d'une brève excursion pédestre, interrompue par un orage aussi soudain qu'inopiné !
Au loin, vue sur le Tourmalet.


Assurément plus de lacets qu'à l'Alpe d'Huez !

Et l'orage gronda !

1 commentaire:

  1. eh eh, très jolie route ... il faudra un jour que j'aille faire un tour dans les pyrénées ... bien vu le coup de la marmotte sur la rambarde !

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