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dimanche 2 juin 2013

50 ans de basket à Corcieux !

Le 1er juin 2013 sera à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire du club de basket local, l'ASMC ! En 1963, un jeune instituteur en provenance de Gérardmer, basketteur talentueux dans son club d'origine, se décide à communiquer sa passion aux jeunes pousses locales. Se doutait-il alors que 50 ans plus tard, après avoir transmis son virus à des dizaines (centaines ?) de Forfelets et Forfelaises, et avoir permis au club de se faire un nom dans toute la Lorraine, qu'un hommage aussi unanime lui serait rendu au terme d'une journée sportive de toute beauté ? Sans doute pas, et pourtant ...

Après les débuts difficiles que connaissent tous les clubs qui se lancent, l'ASMC, au travers des résultats des équipes engagées et du sérieux d'un encadrement compétent, acquiert un certain respect, puis une envergure que ses installations pour le moins précaires (on joue encore en extérieur) ne lui permettent plus d'assumer dignement. Epopée homérique dont les plus anciens se souviennent encore avec émotion, les anecdotes sont nombreuses. En 1979, le basket, et conséquemment les écoles et autres associations, peuvent enfin bénéficier d'installations non tributaires des aléas météorologiques, avec la construction d'un gymnase, j'y reviendrai. Dès lors, luttant à armes égales avec ses adversaires, le basket à Corcieux connaît tour à tour les joies de la victoire et malheureusement les affres de la défaite, avec une belle constance au niveau régional, sans jamais tomber dans le jeu du recrutement de joueur(-se)s extérieur(e)s pour se maintenir à un quelconque niveau, ou encore y accéder. Les équipes seront toujours essentiellement composées de joueur(-se)s du cru, grâce à une école de basket et une formation d'où quelques pépites et de nombreux joueur(-se)s aux fondamentaux solides émergeront.
2ème religion dans un village aux traditions bien ancrées, la messe du basket à attiré les foules tous les dimanches dans les années 80-90, avec des "socios" réputés et redoutés des autres équipes. Mais de tout temps, le fair-play et la convivialité ont été des vertus véhiculées sur tous les terrains lorrains, sans oublier le souci permanent d'offrir aux plus jeunes la possibilité de pratiquer et de progresser dans une activité sportive. Aujourd’hui encore, l'ASMC compte 114 licenciés, et tient la dragée haute aux clubs de grandes villes bénéficiant d'un bassin de recrutement bien plus important, avec des structures quasi professionnelles.
Le 1er juin donc, a été organisée une journée anniversaire à l'image du club : conviviale, simple et joyeuse, sous le signe de la jeunesse. De 8h30 à 18h30, du basket non-stop était au programme avec des matches amicaux pour toutes les équipes représentant nos couleurs, face à des formations voisines et amies qui avaient accepté de jouer le jeu, merci à elles toutes. Les petits de l'école de basket avaient ouvert le bal dès la veille au soir, le planning ne permettant hélas pas de les faire évoluer le samedi.
Les gradins du gymnase ont retrouvé le temps d'une journée la foule de la grande époque, les spectateurs assistant à des matches agréables, tandis que chaque pause voyait le terrain envahi par tous les jeunes venant jouer au ballon dans un esprit "patronage" cher à notre fondateur.
Une fois n'est pas coutume, le basket de haut niveau était à l'honneur en soirée, avec une rencontre de Nationale 3 entre 2 formations vosgiennes, St Dié et Mirecourt, ayant immédiatement accepté de jouer le jeu. Mais le clou de la journée était ailleurs ...
A l'initiative de la municipalité, qui voit d'ailleurs à sa tête 2 anciens basketteurs pour le moins émérites, a eu lieu une cérémonie des plus émouvantes. En présence d'élus et surtout d'un parterre d'amis, de membres de sa famille, de basketteurs ou d'anciens basketteurs, de parents de jeunes joueurs, ou tout simplement de personnes tenant à être présentes pour cet instant solennel, Roger a dévoilé une plaque portant son nom, qui désormais ornera le gymnase dont il fut l'instigateur, en 1979. Quelle émotion ! Un instant intense et magique, lorsque le public scanda son nom de longues minutes, tous vêtus du tee-shirt édité pour l'occasion. Un hommage on ne peut plus mérité, il faut le dire, car sa modestie l'en empêche : combien de milliers d'heures passées sur les terrains, combien de coups de téléphone passés, combien de réunions, combien de km effectués ? Un dévouement quotidien, l’œuvre de toute une vie, incontestablement, qu'il eût été impossible de mener à bien sans l'appui de son épouse, comme il n'oublie jamais, et à juste titre, de le rappeler ! Et quoi qu'il en pense, il eût été dommage qu'il reçoive cet hommage une fois son histoire terminée ... C'est la raison pour laquelle je peux lui dire à titre personnel, mais aussi au nom de tous ses innombrables "enfants" basketteurs venus lui rendre hommage : "MERCI PAPA !"
La grande famille du basket, quasiment au complet !

La reconnaissance des plus jeunes.

Les "anciennes gloires", heureuses de se retrouver !

Un instant solennel et émouvant.

Le fanion souvenir.
 ... Après donc une journée aussi intense, consacrée à l'arbitrage, l'organisation et ponctuée de sollicitations de toutes parts, difficile de trouver le sommeil ! Pourtant le réveil était programmé pour sonner tôt, car une sortie vélo avec Matthieu était prévue depuis quelques jours, une sorte de répétition générale avant la cyclo des 3 ballons prévue samedi prochain. Et quelle répétition : Matthieu avait concocté un circuit inédit pour moi, il a fait du lourd ! 120 km, 2 900 m D+ et 13 cols, et 5h de pédalage !!! Du condensé, où les seuls km de plat se trouvaient dans la petite boucle terminale autour de Corcieux que j'ai ajoutée pour accompagner un instant mon partenaire sur le chemin du retour. Les cuisses ont eu du mal à répondre la 1ère heure ... et la dernière aussi d'ailleurs. Cela promet pour le WE prochain, où la distance (212 km) et le D+ (4 300 m) seront autrement plus significatifs.
Après un départ assez classique via le col des Arrentès et le Champ de Laxet, direction le Haut du Tôt pour la 1ère difficulté notoire du jour, avant un enchaînement presque non stop : col de Fourchure par Gerbamont, de la Burotte par Basse sur le Rupt, col de Lauvy par Saulxures, suite à une erreur d'aiguillage, puis col des Hayes, de la Croix des Moinats, de Grossepierre pour un retour sur Gérardmer. Mais il restait le dessert, avec un retour au bercail par le route du Hautré menant à Liézey, avant de franchir les 2 dreniers cols, moins compliqués certes, mais douloureux quand même après tant de montagnes russes. Du lourd donc, et de l'inédit aussi, avec une collection de petites routes aussi peu fréquentées que superbes et difficiles.
Hélas, la météo très brumeuse et la température ultra fraîche imposant encore des gants longs ne m'ont pas incité à prendre des photos comme à l'accoutumée. Mais nous nous sommes promis de refaire ce parcours de toute beauté, de par la difficulté et les panoramas qu'il propose, un jour de grand beau. Vous ne perdez donc rien pour attendre ! En attendant, bonne nuit !
Une perle à revisiter sous le soleil !
Le parcours :

2 commentaires:

  1. C'était vraiment une bonne journée et très riche en émotion

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  2. FELICITATIONS, MERCI DE M'AVOIR INITIER AU BASKET DANS LES ANNEES 70. A CE JOUR JE FROLE TOUJOURS LES TERRAINS DE BASKET DANS LE BORDELAIS. BONNE CONTINUATION A VOUS ET AU CLUB.

    JE NE MANQUERAI PAS DE VOUS CONTACTER LORS DE PROCHAIN SEJOUR DANS LES VOSGES.

    BIEN AMICALEMENT. MARIE TISSERAND DORIDANT

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