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Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
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lundi 19 août 2013

Argelès 2013 : Tour Madeloc et frontière espagnole

Petite contrariété ce matin avec une bande nuageuse assez sombre côté Canigou qui m'incite à renoncer à ma balade dans les Aspres. Elle s'avèrera éphémère, certes, mais m'aurait privé des jolis points de vue du secteur. Pas d'inquiétude, ce n'est que partie remise ... Demi-tour donc à St André, re-traversée d'Argelès et cap vers le soleil et l'Espagne. 27°C en traversant Port-Vendres, la journée s'annonce chaude. (...)

La Madeloc me faisant des clins d’œil insistants, je m'attaque donc à son ascension complète pour la 2ème fois en 3 jours. A ma connaissance, il existe 3 accès goudronnés pour atteindre le sommet de la tour de guet érigée au XIIIème siècle et culminant à 656 m : Banyuls, Collioure et Port-Vendre, les autres voies d'accès, par Cosprons notamment, devant se faire partiellement ou totalement en VTT. M'étant confronté à la 2ème nommée avant-hier, la plus difficile à mon sens, je l'attaque donc par Port-Vendres, dont il faut tout d'abord s'extirper après avoir longé son port, ce qui occasionne déjà une bonne grimpée. Au lieu de continuer vers Banyuls sur la départementale, on bifurque donc vers une petite route menant à la tour. Pinèdes d'abord, vignes ensuite, dont seront issus les délicieux nectars locaux : le Banyuls et le Collioure. Exposés à un soleil intense tout au long de l'année, les ceps sont ici forcés de se nourrir en profondeur, puisant dans les schistes la "substantifique moelle" du terroir, et leur donnant cette puissance et cette saveur incomparables. Pour l'heure, c'est de l'eau dans les bidons, et il m'en faut car ça grimpe sec, entre 7 et 10%, sur une route au revêtement très inégal et rugueux, mais le panorama est vraiment somptueux ...

Vue sur Argelès après quelques lacets.

Dans les vignes.

L'objectif est en vue !

Mer et montagne, le pied !

Sur les hauteurs de Collioure.

Si proche ... mais encore si loin !

Vue magistrale depuis le col.

Un maillot prédestiné pour la grimpée ...



Tandis que voitures et cyclistes éreintés doivent se contenter d'un col, il reste LE maxi bonus à accomplir pour vaincre complètement la montagne : le véritable sommet ne peut s'atteindre qu'à la force des mollets. Une fois le sens interdit franchi, 500 m de même difficulté que précédemment s'ensuivent, avant que la route, que dis-je, le chemin ne se cabre brusquement : 12 - 14 - 17%, avec quelques passages >20% ! Sur 1,5 km environ, la pente est infernale, le braquet minimal et le palpitant à sa FCmax. Mais la vue là-haut est à la hauteur de l'effort consenti ...
Au loin, le col de Banyuls.

Une pente maximale ...

... qui se termine ...

... en apothéose !

Au loin, la Tour de la Massane.
Toutes proportions gardées, la 1ère partie de la descente est presque aussi éprouvante pour les bras et les poignets. Puis je plonge vers Banyuls et file direction l'Espagne. La route épouse parfaitement le relief : ça tournicote en permanence de crique en crique, ça monte et ça descend sur des pentes jamais redoutables mais qui finissent par user, surtout si le vent vient s'en mêler. Après Cerbère, dernier village français, j'enquille la nième montée du jour : le col des Bellitres qui mène à la frontière, mon point de retour du jour.
Descente scabreuse sur Banyuls.

Tout est écrit.

Entre Banyuls et Cerbère.

Cerbère.

Cerbère depuis la route du col des Bellitres.

Demi-tour pour aujourd'hui.

Retour sur Cerbère.

Vue sur la côte Vermeille.

Ou bien ...

Vignes en terrasses.

Port de commerce de Port-Vendres.

Collioure, sublime.

Petit détour par le château de Valmy au retour.
Un vent d'autan brûlant m'accompagne pour mon demi-tour et les 500m D+ restants : 37°C à l'arrivée, il était temps de se doucher après 87 km, 1 537 m D+ et 3h35 de pédalage.

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