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vendredi 23 août 2013

Reconnaissance des "Ballons Vosgiens"

La cyclosportive au départ de Gérardmer tous les 2 ans s'élancera dimanche 1er septembre du parking du casino pour se terminer sur le parking de la Mauselaine : un tracé plutôt pour costauds, en tout cas à ne pas prendre à la légère. A un peu plus d'1 semaine du départ, et alors que le soleil est encore de la partie, l'occasion était trop belle de reconnaître le parcours dans son intégralité, routes que je connais par cœur, mais dont une partie était méconnue de Matthieu, qui compte s'aligner. Et vu sa forme olympique, pas pour faire de la figuration (...)

Par commodité, rendez-vous est pris à Kichompré d'où nous nous élançons à 8h30, dans une fraîcheur matinale bien moins marquée que ces derniers jours, tant mieux.
L'approche de la 1ère difficulté du jour, le col de la Schlucht, se fait tranquillement tout en papotant : la journée va être longue ! La montée se fait à mon rythme habituel, donc relax pour Matthieu, avec une circulation plus prononcée qu'habituellement à pareille heure. Quelques inutiles coups de klaxon plus loin (en plus ils s'étaient levés du pied gauche !), nous voilà au col, où nous enquillons sur la montée de la Route des Crêtes qui mène vers le Hohneck, soient 2 km supplémentaires de grimpée. 
Départ imminent !

Pied de la Schlucht.

Vue sur Longemer. (Photo Marceau)

Vue sur Retournemer. (Photo Marceau)

Altitude 1000.

Direction les Crêtes.

Pistes de la Schlucht.

Vue sur la chaume de Sérichamp.
C'est à ce moment que nous sommes rejoints par un cycliste effectuant lui aussi la reco complète, et qui se propose de nous accompagner toute la journée, notre rythme semblant lui convenir. Olivier Küss est un cyclosportif renommé, qui a la cyclo "Courir pour la paix" à son actif notamment. Motivé, il est venu ce matin en voiture de Bar-le-Duc pour pédaler en espérant se retrouver avec d'autres cyclos : gagné ! En le voyant pédaler avec une grande aisance, et au regard de ses capacités, je me dis que ça va pas rigoler ! Très sympa et intarissable bavard, nous faisons plus ample connaissance tout au long de la vallonnée Route des Crêtes, d'où nous profitons également des magnifiques points de vue dont je ne me lasse pas.
Olivier Küss nous a rejoints.

Un trio original et imprévu.

Vue sur la vallée des lacs.

Le pied du Hohneck.

Le haut de "Vologne", domaine skiable de La Bresse.
A hauteur du Rainkopf.

A hauteur du Rothenbach.

Vallée de Wildenstein.

Le lac éponyme que nous longerons. Plus tard ! (Photo Marceau)

Les ballons vosgiens !

Joli zoom. (Photo Marceau)

Photo ratée, mais amusante.
Peu avant le Markstein, clignotant à gauche pour terminer la courte grimpette au sommet du Breitfist, avant la vertigineuse descente du Platzerwasel. Un petit 80km/h en pointe aujourd'hui, dans de belles et longues lignes droites, sans doute 10 ou 20 de plus pour les plus téméraires le jour de la course ... mais attention, certaines courbes se referment vite, il faudra rester vigilant sur la trajectoire et les freins. On arrive très rapidement, hélas, à Sondernach, où se présente le 1er gros morceau du jour, le Petit Ballon. 11 km de route forestière en assez bon état, au profil oscillant entre 6 et 9%, et régulièrement à 7-8%. Manchettes définitivement baissées, je trouve mon rythme de croisière sur mon 30x21 ou 24, celui-ci me permettant de ne pas concéder trop de temps aux 2 aigles qui me précèdent.
Montée du Breitfist.

Attention, ça va descendre fort !

Pied du Petit Ballon.

Matthieu, facile, comme d'hab.

Vue sur la vallée de Metzeral.

Le Petit Ballon; qui n'a rien de petit !

Au loin, les crêtes.

Les ballons vosgiens, bis !

Vue à l'approche du sommet.

Vue à l'approche du sommet.

Le jeune, l'ancien, le vieux !
La descente jusque Wasserbourg est très technique, puis la loco Olivier nous tire jusqu'au pied du Firstplan : quelle puissance ! Les 2 wagons sont bien contents de l'aubaine ! Puis au carrefour, pas de miracle, l'aspiration perd de sa magie, et il faut de nouveau appuyer sur les pédales pour franchir les 5 km à un bon 7% de moyenne qui permettent ensuite de basculer vers Osenbach. Intégralement en forêt, donc à l'ombre, ce col pas trop connu en surprendra plus d'un : pas si facile ...
Descente rapide, puis partie de transition jusqu'au pied du Markstein, avec une portion globalement descendante jusqu'aux portes de Soultzmatt, suivie de l'ascension du gentil Bannstein et de sa courte descente.
Montée du Firstplan.

Le col.

Montée du Bannstein.
A Lautenbach, un long faux-plat montant nous attend. Assez pénible d'autant qu'après Linthal commence sans qu'on s'en aperçoive la véritable montée. Ben zut, c'est tout droit pendant 3 bons km, ça n'a pas l'air de grimper, et pourtant, il faut monter les pignons ! L'inclinomètre et les indications altimétriques sur les bornes sont formels : 4-5%. Un fois le 1er virage atteint, au moins, plus de doute, ça grimpe pour de bon ! C'est donc parti pour les 10 km restants, pour la majorité à 8-9%, avec juste une courte redescente au niveau du Lac de la Lauch : à peine de quoi se détendre un peu les reins et les cuisses, car la dernière rampe se profile rapidement. Au sommet, l'inamovible Marceau, toujours fidèle au poste, est venu nous apporter notre ravitaillement, après déjà 108 km de route et presque 2900 m D+. Je lui décerne à mon unanimité le prix de meilleur accompagnateur-photographe de l'année ! Merci Marceau, toujours sympa de vous côtoyer. Matthieu a déjà eu le temps de se restaurer rapidement, tandis qu'Olivier n'est pas arrivé si loin que ça devant moi apparemment, ouf ! 
Linthal.

Montée du Markstein.

Montée du Markstein.

Montée du Markstein.

Montée du Markstein.

Montée du Markstein.

Montée du Markstein. Ça devient bon !

Sommet en vue !

Done !

Le Markstein.

Matthieu en tête. (Photo Marceau)

Suivi par Olivier. (Photo Marceau)

Sur le podium, de peu ! (Photo Marceau)
J'avale fissa une partie de mon casse-dale, et nous voilà de nouveau sur nos vélos pour une longue descente vers le Lac de Krüth. Une descente qui avait été un peu galère pour moi sur "les 3 Ballons", mais qui sera un pur régal ce jour. Vent de dos, notre loco devant (!), tout va comme sur des roulettes et à grande vitesse, sans coup de barre. Cool ! 
Après une courte pause ... (Photo Marceau)

... c'est reparti mon kiki ! (Photo Marceau)

Chacun son truc !
Au lac une courte transition nous conduit vers Wildenstein où commence le col de Bramont. Alors que mes 2 compagnons repartent sur des bases qui me sont inaccessibles, je progresse à 16 km/h en moyenne, ce que je trouve satisfaisant à ce stade du parcours. Mais ça commence à faire mal quand même, heureusement que l'arrivée se rapproche ! Au sommet, on rebascule dans les Vosges pour une courte descente, puis devinez quoi ? Ben ça remonte ! Eh oui, c'est le col des Feignes qui se profile désormais. Bon, il n'est pas insurmontable, loin s'en faut, et commence d'ailleurs par un faux-plat, avant de proposer des pentes entre 4 et 6% tout en passant à hauteur des pistes de ski. Au col, on prend à gauche pour 1 km de grimpée bonus qui permet d'admirer un beau point de vue avant de foncer vers la vallée du Chajoux. Descente rapide, forcément, je me fais même momentanément décrocher sur une partie en faux-plat descendant après Lispach, mais je recolle au courage.
A l'approche du Bramont.

Une des épingles du Bramont.

Wellcome back home !
Pas pressé de les revoir toutes blanches !

Vue depuis le col des Feignes.

Lispach : pas le temps d'apprécier la beauté des lieux aujourd'hui !
Au Pont du Metty, le circuit rejoint le col de Grossepierre par le raccourci dit de la Courbe. Certains risquent de tomber du vélo en voyant la pente se dresser devant eux : un gros km "horrible" >10%, avant de retrouver la route normale à hauteur de la dernière épingle du col. Même si je n'ai pas si mal passé la Courbe, je ne suis pas mécontent de franchir le dernier col de la journée : certes les jambes continuent à ne pas trop mal tourner, mais elles commencent à peser sérieusement malgré tout. Enfin, il reste un coup de cul quand même : aux Bapts-Rupts, il faut encore rallier la ligne d'arrivée, ce qui nécessite un ultime coup de rein.
La Courbe, >10%, aïe !!!

Vallée du Chajoux.

Grossepierre, vue sur la vallée de La Bresse.

Aux Bas-Rupts, un peu de pub pour l'ami Fabien !

Vue sur Gérardmer.
Ça y est, c'est "in the pocket", et après quelques derniers échanges avec le très sympathique Olivier, on redescend sur Gérardmer puis nous regagnons nos véhicules après 161 km, 3 850 m D+ et 8 cols, le tout, pour moi, en 6h20. Une bien belle journée, malgré l'impression d'avoir été un peu le boulet, mais c'était prévisible.
A une prochaine fois, Olivier !

Les amigos.
Il est fortement improbable que je participe à la cyclo le 01/09, mais je souhaite aux organisateurs et aux concurrents une météo aussi idéale qu'aujourd'hui, et une belle course à Olivier et Matthieu, ce dernier pouvant viser selon moi le Top 10 ! Alea jacta est !

Le parcours :



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