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vendredi 6 septembre 2013

Sur les crêtes entre amis

Retrouvailles sympathiques mercredi dernier, avec mon ancienne collègue Delphine et son mari Fabien, orchestrées par mon ami Eric. Fabien, qui a repris l'entreprise familiale des skis "L'éclair" aux Bas-Rupts, et apiculteur à ses heures, roule souvent avec des amis dans la région, avant de vendre, louer ou farter ses skis la saison venue. Il accompagne aussi son épouse Delphine pour des sorties vélo en montagne, dans les Vosges, mais aussi dans les Alpes, avec notamment à leur actif cette année le désormais célèbre Semnoz et le Cormet de Roselend, et, ce n'est pas rien, le 1er "100 km" de Delphine. Levez le doigt celles (ceux) qui l'ont déjà fait ! (...)
Eric, lui son truc, c'est le tennis. Mais il est touche à tout et monte sur le vélo de temps à autres, sans autre intention que de se bouger et de prendre l'air 1 h ou 2 quand la météo s'y prête. Sevré de sport depuis le printemps pour cause de grosse opération, le souffle est encore un peu court, mais la perspective d'en baver un peu entre copains le réjouit.
RDV est donc donné à Gérardmer à 14h pour une petite boucle gentiment escarpée dans le massif ... Eric arrive en voiture, Delphine et Fabien qui habitent au pied des pistes, s'échauffent en descendant la Mauselaine, tandis que pour ma part, protection de la planète et plaisir obligent (!), j'arrive en vélo, avec un petit tour du lac en prime car je suis en avance.
L'objectif est clair : prendre du bon temps, papoter (sauf si ça monte trop !), et aller humer l'air pur des chaumes du massif. On quitte donc la Perle des Vosges plus ou moins en file indienne, avant de pouvoir prendre plus d'aise dans le col du Surceneux, plus propice aux bavardages. La pente est douce, le soleil de plomb, Delphine et Fabien nous y content notamment leurs exploits alpestres.
Eric, en route vers le Calvaire !

Delphine, impassible.

Fabien équipé au top !

Et ça papote et ça papote !

Le Grand Valtin.

Le Louchpach tout là-haut.

Descente sur Le Valtin.
Passé le Grand Valtin, nous descendons vers le Valtin, un village qui a su cultiver les coutumes, garder sa typicité, et en jouer pour charmer les touristes. Une courte transition jusqu'au Rudlin, et les choses sérieuses commencent pour mes amis. Il s'agit de s'élever directement jusque la Route des Crêtes soit un peu plus de 7 km à +/- 6% de moyenne, la 1ère partie se déroulant sur une route forestière plutôt bosselée, mais ô combien agréable.
Pas de répit jusqu'au col de Louchpach : j'accompagne Fabien qui monte ... en température, tandis que Delphine grimpe à son rythme, telle une métronome, et nous rejoint un peu plus tard, fraîche comme un gardon. Je redescends à la rencontre d'Eric, victime d'un petit problème de soupape dans la forêt : dur de remonter dans les tours après un arrêt forcé ! A sa décharge, cette escalade n'est pas facile. Mais après une courte pause, le moteur ronronne de nouveau normalement, prêt pour la suite du programme : le col du Calvaire. Pas évident non plus, cela fait beaucoup de dénivelé d'un coup, et le vent de face s'en mêle ! Un nouveau regroupement a lieu au sommet, où on profite du point de vue sur les Bagenelles, hélas gâché pas de nombreuses lignes électriques. Mais il faut bien qu'elles passent quelque part, malheureusement ... 
Pour l'instant ça rigole ...

... ou ça grimace déjà.

Delphine imperturbable.

Le Valtin, tout là-bas.

... fait soif !

Les Crêtes se rapprochent.

Vue sur les Bagenelles.

Papy, l'happy, l'api !

Ouf !
Ça y est, on est sur "les Crêtes", le plus dur est fait ! Mais attention, le point culminant, au Tanet, n'est pas encore atteint. La route se poursuit donc tout en ondulations, verticales et horizontales : bon, le terrain s'y prête, il est temps de faire chauffer un peu les superbes roues Mavic Cosmic de Fabien ! Elles fendent l'air comme une lame aiguisée, mais se limitent à transmettre avec un minimum de perte l'énergie du cycliste les chevauchant, sans hélas en fournir, au grand dam de leur propriétaire ! Une idée : les monter sur un VAE !... En attendant, elles enjolivent le vélo et rendent l'effort efficace et agréable : la classe !

Le Gazon du Faing

Côte du Lac Vert.

Côte du Lac Vert.

Côte du Lac Vert.

Le Tanet.

La Schlucht.
 
"Ben vous étiez où ?, demande Fabien, on est allés jusque Munster, nous !!!"
On se retrouve donc rapidement à la Schlucht, avant de redescendre dans la vallée des lacs par Retournemer, qui scintille magnifiquement dans son écrin de verdure. Tandis que Delphine et Eric regagnent directement la voiture, Fabien et moi rentrons par le chemin des écoliers : le Poli d'abord, ça ne passe pas trop mal, puis la Mauselaine et ses passages à 15%, que les triathlètes emprunteront 3 fois de suite ce WE (parcours DO). Assez indigeste pour les cuisses de l'ami apiculteur : "Mais quelle idée d'habiter si haut !" râle-t-il ... Pour être plus près des pistes, forcément, mais ce n'est pas encore la saison !
Retournemer ...

... et Longemer, tout bleus !
En montant la Mauselaine.
Après environ 60 km et 1 000 m D+ vraiment agréables à tous points de vue, un rafraîchissement général s'impose ! Ne reste plus ensuite qu'à rentrer chez soi, ce qui donnera l'occasion d'afficher pour la 27ème fois cette année + de 100 km à mon compteur. RDV est pris pour une prochaine après-midi sportive, à skis cette fois paraît-il, Fabien veut sa revanche !!!



6 commentaires:

  1. A refaire ! Vivement la saison d'hiver qu'on papote sur nos skis !
    Lionel très en forme... pour les commentaires surtout : papi, l'happy, l'api, j'adore !
    Delphine

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    1. Entièrement d'accord : à refaire quand vous voulez ! Mais sur les skis, je risque d'être nettement moins bavard ...

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  2. Tu n'aurais aucun problème à te reconvertir dans le journalisme: plume alerte, appareil photo toujours prêt, sans compter que tu as su retranscrire parfaitement l'ambiance du jour. A refaire, à vélo ou à skis, après une cure de fer et de magnésium pour moi!
    Eric, celui qui qui a passé un bon moment dans le calvaire, même s'il en a bavé!

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  3. Super les sportifs
    Bravo les jeunes

    Mais la balade des Thomas le lendemain
    n'était pas mal non plus , moins long ,moins de dénivelé ,mais bien agréable aussi .

    Et on avait soif aussi.
    Un papy qui dit Bravo , continuez .

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