La vie, fragile, ne tient souvent qu'à un fil et peut s'avérer aussi belle et joyeuse que cruelle et tragique, surtout quand l'injustice du destin vient frapper à votre porte.
Le week-end dernier, un ami pour tant de monde, mais aussi un mari, un père et un grand-père comblé nous a quittés brutalement, sur le bord d'une route qu'il connaissait pourtant par cœur.
Daniel et Edith, alors jeunes instituteurs, sont arrivés à Corcieux en 1977. Ils y resteront en poste jusqu'à leur retraite, en 2008 pour Daniel. Ils étaient pour moi "les derniers dinosaures", car ils faisaient partie de cette génération d'enseignants ayant passé l'essentiel de leur carrière ici, habitant les logements de fonction pour certains, la plupart amis, au milieu desquels j'ai grandi. (...)