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mercredi 8 janvier 2014

Le printemps (bien) avant l'heure

"Y'a pus d'saison, ma p'tite dame !", pourrait-on sans doute entendre actuellement sur les places du marché de France et de Navarre. Tandis que les States sont plus que congelés, il n'en faudrait pas beaucoup plus pour que la nature se mette à bourgeonner dans nos contrées. Une telle tiédeur avait paraît-il déjà été constatée dans les Vosges durant l'hiver 56, avant que les températures ne deviennent sibériennes, avec de longues semaines à -20/-30°C. Bigre ! Dérèglement climatique ou pas, avant que le vortex polaire qui s'abat actuellement outre-Atlantique n'ait la mauvaise idée de pivoter d'un quart de tour, il fallait en profiter !

Le circuit du jour inaugure le col des Arrentès pour 2014, très habituel échauffement. A Granges, je bifurque à gauche vers Jussarupt, histoire d'ajouter quelques bosses à ce parcours relativement plat. Des bosses qui m'emmènent à Herpelmont, Beauménil puis Champ le Duc avant de rejoindre Bruyères et la grand route.
Route des Arrentès.

1er passage au col cette année, avec vue sur la cuvette forfelaise.

Jussarupt.

Beauménil.
Malgré une tenue allégée, j'ai trop chaud ! C'est donc la tête à l'air sous le casque, la veste ouverte et sans gants que je continue jusque Grandvillers où je prends la direction de Ramber. Le vent est porteur dans ce sens, c'est donc à un bon 40 km/h et sans forcer que je traverse la forêt puis Ste Hélène avant d'arriver au pays des Rambuvetais à 31 km/h de moyenne. Le vent a chassé la grisaille depuis un moment, c'est donc un soleil réellement printanier qui éclaire la campagne, malgré sa faible hauteur au-dessus de l'horizon. Je regrette de ne pas avoir choisi le corsaire comme bas et me demande même si le cuissard n'aurait pas suffi !
Entre Bruyères et Grandvillers.

Chasse gardée !

A travers la forêt.

A l'approche de Ste Hélène.

Sortie de Ste Hélène.

Rambervillers.
Toujours vent favorable, je poursuis ma route vers Raon l'Etape par un secteur montant, jusqu'au col de la Chipotte, avant de redescendre vers la vallée de la Meurthe. Les jambes tournent bien jusqu'au pied du col, lui-même franchi "fingers in the nose". Aucune gloire cependant, car il faut bien avouer que ce col ne présente aucune difficulté (il est un peu plus long quand même sur l'autre versant, le 3ème accès par Etival étant du même tonneau).
Direction col de la Chipotte, hors catégorie !


Cimetière militaire au col.
A Raon, finie la rigolade, avec du faux-plat montant jusque St Dié ... et le vent de face ! Plus question de faire le mariole à 40km/h, cette fois la progression est un peu plus laborieuse, bien qu'elle me satisfasse malgré tout : après une diminution sensible (et volontaire) d'activité durant les fêtes, il est logique (souhaitable ?) d'observer une baisse de régime, avec pour objectif d'être en forme au printemps et à la belle saison.
La Meurthe à Raon.

15°C, à peine croyable !

La Hollande et au fond, la côte de la Voivre.
A St Dié, la moyenne est encore légèrement >30 km/h. Petit coup de fil à ma fille, afin d'aller lui faire un rapide coucou à l'internat. Il s'avère en fait qu'elle est à 2 pas en train de faire les soldes ! Ah les gonzesses ! Une vraie petite femme, soucieuse de son budget, c'est bien !
Cathédrale de St Dié. "Allo, Clara, t'es où ?" ...

"Ben, je fais les soldes !"
Ragaillardi, après cette courte et agréable petite pause, j'enfourche de nouveau mon vélo pour les 25 derniers km. Je choisis de me coltiner la courte mais très pentue côte de l'hôpital : 80m d'élévation en moins d'1 km ! Je rejoins ensuite Ste Marguerite, où un long faux-plat me mène, via Saulcy, St Léonard et Anould, au pied du col du Plafond, un autre classique (48 passages en 2013 !). C'est la dernière (et seule véritable) difficulté du jour. Je le franchis sans survoler, il faut bien l'avouer, un peu en panne d'essence.
Côte de l'hôpital, 12% maxi !

Vue sur l'Ormont.

Col du Plafond.
Mais une fois en haut, il ne me reste plus que quelques km en descente avant de m'octroyer une petite collation bien méritée après 100 km, 1 071 m D+, 3 cols, le tout parcouru en 3 h30. Pas pressé de voir le vrai hiver arriver !

Le parcours :




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