Diapo

La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
Sports d'hiver.
Super Planche des Belles Filles.
A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
Balcon sur Gérardmer.
Reculée de Beaume les Messieurs.
Col du Lauvy.
Symétrie parfaite à Longemer.
Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

dimanche 9 février 2014

En plein dans le(s) 1000 !

La fenêtre vélo était très restreinte ce WE, avec une météo pourrie annoncée à partir de samedi midi. Grâce aux journées qui rallongent progressivement, le départ est donc fixé à 8h, mais une fois n'est pas coutume, le rendez-vous avec les copains est raté : malgré quelques coups de fil, la connexion ne se fera pas et la sortie s'accomplira en solitaire. Dommage, car avec le vent qui souffle furieusement, il eût été intéressant de s'abriter à tour de rôle dans les roues ... L'autre déconvenue du jour, je la réaliserai à mon retour : en faisant le tri dans mes photos, je vais malencontreusement supprimer toutes celles du matin, tel un blaireau, allusion n'ayant sans fausse modestie rien à voir avec Bernard Hinault. Pour me consoler, je me dis qu'il vaut mieux perdre des photos de février, dans une ambiance peu lumineuse, que celles d'août après une belle sortie montagneuse. Mais quand même ...

Je décolle donc en direction de Bruyères sur la route de Biffontaine, où traditionnellement notre trio se forme, avec des cuisses bien dures et un dos récalcitrant : sans doute le contrecoup d'un notable déficit de sommeil cette semaine. Freiné par cette force invisible et implacable, j'avance laborieusement sans voir de cyclistes arriver à ma rencontre, et à Bruyères, après une ultime tentative de connexion, je décide de poursuivre seul : revenir sur mes pas ou tournicoter aléatoirement pour se retrouver s'avèrerait trop hypothétique. Je continue donc sur la petite route de Fays, très vallonnée (openrunner ne semble pas le savoir d'ailleurs !), option bucolique pour rejoindre Lépanges.

La Chapelle. Bon ben là, une vue de la plage de Berck ...

Bruyères. Et là, la forêt de Nomeny ...
De là, j'emprunte également l'itinéraire bis par Le Boulay pour atteindre Docelles, et quelques bons coups de cul non répertoriés, notamment un court passage en épingle à 12%, dixit mon compteur. A la sortie du village, surprise, un panneau péremptoire se présente : "Route barrée" ! Sympa pour les automobilistes qui sont arrivés jusque là et se retrouvent contraints de rebrousser chemin. Heureusement, en vélo, ça passe, car la chaussée n'attend plus en fait que son revêtement de bitume, sans doute prévu au printemps. Hormis le vent toujours agressif la suite est plus tranquille jusque Eloyes. Aux abords du confluent de la Vologne et de la Moselle, je passe à hauteur du pont de Jarménil pour lequel j'ai inexplicablement un faible sentimental, puis j'opère un changement d'azimut qui ne change rien quant à la force contraire du vent, ce dernier s'engouffrant dans la vallée de la Moselle inflexiblement à mon encontre ...
Le Boulay. Pour info, Clara fait de bons macarons !

Un baby foot à Docelles, Naples.

La tête des Cuveaux à Eloyes. Le Vésuve depuis Pompéi.
A la sortie de la cité des Loyas, où sont notamment fabriquées les bien-aimées glaces Thiriet, j'emprunte la route de la Suche, bien connue pour rallier Remiremont peinard. D'ailleurs un panneau indique désormais "Attention, cyclistes sur 13 km". Une bonne chose. C'est à ce moment que, justement, j'en vois arriver un en sens inverse. Tenue AG2R, je reconnais au dernier moment Steve Chainel ! Il m'adresse le signe habituel de connivence des cyclos se croisant, mais le temps de me retourner pour le héler, il est trop tard, d'autant que lui fonce vent dans le dos. Tant pis pour la photo ! (d'ailleurs,  vu ce qu'il en est advenu ...)
Eloyes en ruines. Ah non, c'est Pompéi !

Concentration de vespas à St Etienne, Sorento.

Pas de photo de St Amé, en voici une un peu moins jolie de Capri.
Ben là c'est moi avec Steve Chainel, euh ... Raphaël Poirée !
La route longe la forêt tout en ondulations et on aperçoit à plusieurs reprises l'autre rive de la Moselle et les abords de St Nabord, au soleil. Je passe à hauteur de l'arbre à vélos puis me retrouve peu après dans St Etienne lès Remiremont, où j'espère, enfin, être poussé par Eole. Diantre, c'est que les cuisses commencent à chauffer sérieusement ... Que nenni, il me faut patienter jusque l'entrée dans St Amé pour enfin en bénéficier et de facto, gagner 10 km/h ! Ça change tout !
Au Tholy, mes pensées vagabondent à Argelès !

Bien que les journées rallongent, coucher de soleil au Hohneck.
De là, la prise d'altitude est constante jusque Gérardmer, et même le col de Martimpré, la seule ascension officielle du circuit, bien que j'aie eu l'impression de grimper presque toute la matinée ! Ces derniers mètres de dénivelé passent sans problème, surtout avec le ventilateur dans le dos, qui continue d'ailleurs de me porter dans la descente, par conséquent assez rapide ...
Ah ben tiens, ce coup-ci c'est bien le lac ...

... de Gérardmer ! Mais il faisait moins beau et moins chaud ce WE !
De retour au bercail, l'horaire m'autorise une petite boucle supplémentaire pour dépasser les 100 km pour la 4ème fois de l'année, 105 pour être précis, pour 1 231 m D+ couverts en 3h48, ce qui me permet accessoirement de franchir le cap symbolique des 1 000 km. Allez, la prochaine fois, promis, fini le blaireau, j'essaierai d'être un peu plus malin : il y a l'embarras du choix !
Mythique voiture suiveuse. Elle a fini par rendre l'âme. Les initié(e)s comprendront !
Le parcours :

2 commentaires:

  1. La photo du Vésuve depuis Pompei est quand même pas mal. Celles de Capri et d'Argelès aussi d'ailleurs.

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