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mercredi 19 février 2014

Une brève incursion en Alsace

Alors que l'hiver cette année bat son plein dans une douceur déconcertante, les cyclistes, sevrés de bonnes conditions pour rouler en 2013, peuvent s'en donner à cœur joie, tandis que les skieurs (vosgiens), eux, font plutôt grise mine, alors qu'il ont pu en profiter au maximum la saison dernière : la règle tacite de l'alternance jouerait-elle aussi en sport ???
Ayant une bonne fenêtre de tir aujourd'hui, j'en profite donc pour m'éloigner un peu plus de mes bases, ce qui m'amènera brièvement chez nos voisins alsaciens, pour une boucle quasi printanière ...

Après un début de matinée tout gris, le miracle s'opère vers 10h avec un ciel qui s'ouvre et laisse le soleil illuminer et chauffer la campagne : 10°C au meilleur moment de la sortie, royal ! Je descends vers St Dié par le Grand Remblai sans me ressentir particulièrement de mes 40 min de footing matutinal, puis m'attaque au col des Raids de Robache veste grande ouverte. Une 1ère difficulté qui passe bien et à l'issue de laquelle je bascule sur St Jean d'Ormont, joli petit village au pied du col du Las. Je l'attaque complètement débraillé et transpirant, mais une fois le Ban de Sapt passé, les effets de l'altitude, relative certes, et surtout de quelques nuages, m'incitent à remonter les fermetures éclair. Peu après le col et son arboretum, une belle vue s'offre à moi, avec le Climont en toile de fond, derrière lequel je vais passer dans quelque temps, vue encore plus panoramique à la sortie de la Grande Fosse, sur les hauteurs de Saales.
Le Grand Remblai au soleil.

Allégorie féminine à Taintrux ...

Robache.

Col des Raids.

Vue depuis la Culotte (col des Raids).

St Jean d'Ormont.

Vue sur la Grande Fosse et le Climont depuis le col du Las.

Panorama peu avant Saales.
La descente se poursuit en Alsace donc, dans le 67, jusque Bourg-Bruche, où je bifurque à droite pour attaquer le col de la Salcée (un faux-plat, à part les 400 derniers m à 7%). Au sommet de ce dernier, on peut rejoindre en descente le col de Steige en allant tout droit, mais pour cette sortie "hivernale" (et question de timing également), ce sera pour aujourd'hui à droite une nouvelle fois, pour un supplément de D+ permettant de passer derrière le Climont et de rejoindre le hameau éponyme. Cette montée se déroule dans un tumulte de gazouillis d'oiseaux se croyant au printemps, mais qui n'empêche pas les cuisses de chauffer sur un bon gros km à 8-10% qui de toutes façons, fait mal quelle que soit la saison !
Route du col de la Salcée.

Au pied du Climont.

Climont (le Climont est juste à gauche).
Le début de la descente est ponctué par une courte remontée, avant le dévaler vers la route du col d'Urbeis qui marque le retour dans le 88, puis de rejoindre le bas de la vallée à Provenchères. Une descente contrariée par le vent, maintenant contraire pour le reste de la sortie, qui rendra par conséquent le retour un peu plus difficile, mais c'était prévu ... Dommage qu'entre temps le soleil ait rendu les armes face aux nuages, car l'ambiance est désormais plus tristounette. Je décide néanmoins de corser un peu les choses en rentrant par le col de Mandray plutôt que directement par Anould, avant de rejoindre mes pénates par la route habituelle et très fréquentée à cette heure, avec le col du Plafond en dessert.
Colroy la Grande et son stade.

Bertrimoutier. Au loin, un peu de neige, quand même !

La Croix aux Mines.

Le Chipal, en montant le col de Mandray.

Au col de Mandray, vue sur St Dié.

Manacha Kart au col du Plafond.
Au retour, le compteur du vélo affiche 101 km, 1 401 m D+ et 6 cols, le tout parcouru en 3h48 : pas encore la grande forme ! Quant au compteur des médailles, j'ai la joie de constater qu'il indique +2 après la magnifique prestation à Sotchi de Steve Missilier et Alexis Pinturault, médaillés d'argent et de bronze en slalom géant. Une course dont j'ai pu revivre le suspense haletant en léger différé en dévorant une platée de nouilles ... roborative !


Le parcours, ne tenant pas compte d'un A/R dans Corcieux au départ :

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