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vendredi 7 mars 2014

Des cols à gogo !

On prend les mêmes et on recommence ! D'abord prévue à 3, cette magnifique sortie s'accomplira finalement à 4, puisque l'ami Nils se joindra à la fête au dernier moment : on ne change pas une équipe qui gagne ! Et pour le coup, il va y avoir du sport, avec une profusion de cols, en veux-tu, en voilà, sur un parcours génial tracé par Matthieu et déjà effectué (à quelques détails près) en juin dernier par un temps maussade. Un parcours pour costauds, avec quelques km de plats au départ seulement, le reste n'étant qu'ascensions, plutôt relevées d'ailleurs, et descentes sinueuses, ce qui explique, avec le vent d'est bien présent, une moyenne horaire finale inférieure à 25 km/h. Seule la bise bien marquée donc, a refroidi les ardeurs de la bande, joyeuse et motivée à l'attaque de cette virée de plus de 5h ...

Départ peu avant midi sous un soleil printanier, et direction Granges, notre point de rendez-vous. "Finalement Nils vient, mais il est à la bourre, il arrive dans 10 min !" Super (mais on va encore moins chômer ...) ! On descend donc à sa rencontre jusque Laveline, où on décide de rattraper le parcours initial par la montée de Champdray depuis Jussarupt, plus ardue que le côté Berchigranges.
Col des Arrentès, sortie de Corcieux.

La Vologne à Granges.

Les Beatles, de nouveau réunis !

Jussarupt.

Montée vers Champdray.

Jussarupt.

Montée vers Champdray : vue sur Bruyères.

Champdray.
2014 sera-t-elle l'année du Haut du Tôt ? L'avenir nous le dira, cela pourrait devenir le thème de l'année en tout cas, car on s'y attaque pour la 2ème fois (mes amis la 3ème) alors que mars est à peine entamé ! Nous descendons donc jusqu'au Tholy pour gravir une pente qui présente un bon 12% dès le 1er virage, et des passages à 14% jusqu'à l'embranchement de Bouvacôte. Puis cela continue régulièrement à 8-10% sur 4 bons km, jusqu'à l'entrée dans la forêt où le plus dur est fait jusqu'au sommet.
Sortie du Tholy.

A l'attaque du Haut du Tôt.

Dans la bonne humeur !

Le Tholy.

Montée du Haut du Tôt.

Le Haut du Tôt.
Cela passe très bien, personnellement sur un braquet supérieur à l'accoutumée : pourvu que cela dure, car l'enchaînement qui s'ensuit n'est pas de tout repos ! En effet, une fois la descente chaotique accomplie, c'est reparti pour une ascension en 2 temps. On emprunte tout d'abord le pied du col du Haut de la Côte sur 2 km avant de bifurquer à droite vers Gerbamont. Petite pause pour les jambes, le temps d'atteindre la route des Plateaux qui mène au col de Fourchure. 4 km revêches mais de toute beauté, avec notamment des points de vue sur la vallée de la Moselotte. Là aussi, la pente ne descend que rarement sous les 10%, et l'ascension se montre, de l'avis de tous, un peu plus difficile que la précédente, c'est dire. A mi-hauteur, un chien grognon tente bien de nous intimider aux abords d'une ferme, mais heureusement la fureur canine se limite aux aboiements. Ouf, aucun sprint ne sera nécessaire pour protéger nos mollets de ses crocs menaçants : j'en aurais été incapable !
Col de Fourchure, pas de la tarte !

Gerbamont.

Col de Fourchure.

Col de Fourchure.

Col de Fourchure.

Col de Fourchure.

Col de Fourchure.
La brève descente vers Basse sur le Rupt est courte mais très scabreuse : route étroite, passage à 15%, nids de poule et cailloux, il faut être vigilant. On traverse vite fait le village et on enquille sur le col de la Burotte, pas très long de ce côté, mais là encore très pentu. Puis c'est un long toboggan qui nous conduit jusqu'à Saulxures. Dommage que la route soit gravillonneuse, car les 6 km de descente sont tout simplement splendides, avec des points de vue superbes et une route qui serpente et plonge vertigineusement entre fermes et pâturages. Je confirme mon impression de l'an passé, ce versant a assurément des airs de "Joux Plane" dont il doit être le cousin plus ou moins proche ...
Col de la Burotte.

Col de la Burotte.
Dans la vallée, 1 km de plat se présente à nous avant de reprendre de la hauteur avec le presque aussi beau, et non moins difficile col des Hayes, qui propose en gros de remonter d'où on vient, et même plus haut ! C'est donc reparti pour 6 km toujours au delà de 8%, avec des passages à 12%, empruntés il y a quelques années par le tour de l'Avenir. Au milieu de la montée, le vent contraire vient s'ajouter à la difficulté. Nils et Matthieu, faciles, nous précédent, Olivier et moi au sommet, où nous ne nous attardons pas car il y fait frisquet.
Saulxures.

Il râle, il baille, il chante ? Allez savoir !

Col des Hayes.

Col des Hayes.

Col des Hayes.

Col des Hayes.

Col des Hayes.
Une courte descente nous conduit à Presles, dernier hameau avant le sommet du col de la Croix des Moinats, qui n'est plus à cet endroit qu'une formalité. La descente vers La Bresse ne sera pas si reposante car Nils prend les choses en mains et décide de damer le pion au vent, violent. Il appuie sur les manivelles comme un malade, y compris dans les virages, à la sortie desquels je fais l'élastique, avant de lâcher prise peu avant la fin : seul Matthieu est resté au contact ! Du grand art ...
Vus magnifique à la Croix des Moinats.
La remontée vers le col de Grosse Pierre sera un moment de grande satisfaction personnelle. On attaque d'abord gentiment les 6 km de montée en profitant de la vue sur les crêtes (sommairement) enneigées, puis je me cale dans la roue de Matthieu, qui se prend le vent jusqu'à l'épingle. Bien à l'abri (merci Matt' !), je descends d'un pignon pour le suivre, et malgré l'accumulation (le compteur affiche déjà environ 2000 m D+), je parviens à maintenir son rythme. Au lacet, cette fois le vent nous pousse, ma loco souffle (moi aussi !) et la vitesse grimpe encore un peu, jusque dans la dernière ligne droite, moins difficile, où Matthieu en remet une couche : on finit à 25 km/h ! Là, je suis taquet, il n'aurait pas fallu 200 m de plus ... Bien qu'ayant légèrement sucé la roue, je l'avoue, je constate néanmoins que j'ai rarement monté ce col aussi vite, qui plus est début mars. J'en conclurais donc que le travail de force auquel je me suis régulièrement astreint en ce début d'année porterait ses fruits ...
Sortie de La Bresse.

Grosse Pierre.
Les copains qui sont montés cool ne sont pas bien loin et on atteint Gérardmer ralentis par un poids lourd dans la descente. Il reste un dernier gros morceau au programme avec un retour par le coteau des Xettes jusqu'au sommet, soit grosso modo 4 km pour 250 m d'élévation, sachant qu'un palier intervient au milieu ! Une belle montée avec panorama grandeur nature sur la Perle des Vosges, les pistes, le lac, et les crêtes en toile de fond. Ça passe toujours bien, mais les 2 rouleurs du groupe commencent à faire une indigestion d'ascensions. Cependant ils suivent sans problème et maugréent pour la forme : ils auront plus de force dans les sprints qu'ils affectionnent, le moment venu ...
Gérardmer depuis le coteau des Xettes.

"J'adore les cols !"

Sommet des Xettes.
On rejoint Liézey, où une courte remontée nous attend pour atteindre le Champ de Laxet. Ça sent bon l'écurie, il ne reste plus qu'à redescendre vers Granges, où Nils, pas si fatigué que cela, réussit une nouvelle fois à nous éparpiller, "façon puzzle", sur le plat ! Il faudra lui rajouter des cols au menu, pour le calmer, le bougre !
Remplissage bidons express à Liézey.

Col du Champ de Laxet.
Sympas, les copains me raccompagnent jusque Corcieux via le col des Arrentès, avant de rentrer tranquillement à Bruyères.
Et de 12 ! Dernière descente !
Pour moi, le compteur s'arrête là, avec 127 km, un beau chapelet de 12 cols développant 2 914 m D+, un parcours couvert en 5h11. Zut, le 1er "3000" de l'année est raté de peu !...

Le parcours :



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