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dimanche 13 avril 2014

Feu vert pour le Lac Blanc

Journée idéale ce dimanche pour effectuer une boucle assez classique pour moi mais qui présente de nombreux intérêts : visuellement de toute beauté, elle emprunte des cols d'une relative difficulté, sans être ultra exigeants d'un point de vue %, et développe un D+ intéressant, avec un coef >2 à l'arrivée, le tout sans portion d'approche. Un parcours emprunté généralement plus tard dans la saison, mais 2014 démarre fort pour tout le monde : il faut en profiter, car rien ne prouve que les cyclos ne resteront pas derrière les vitres embuées à scruter le ciel dans quelques semaines, tout en remettant quelques bûches dans la cheminée ...

A l'image de la semaine (que dis-je, du mois) très ensoleillée, la matinée sera très lumineuse, mais restera par contre très fraîche. Le départ via le col de Martimpré entièrement à l'ombre le confirme, avec un petit 7°C jusqu'au sommet : les jambes sont échauffées, mais pas le haut du corps, ni mes doigts frileux, pourtant protégés par des gants fins ! La transition jusqu'au pied du col de la Schlucht se fait au soleil, puis de nouveau la montée dans la forêt s'effectue dans la fraîcheur, ce versant n'ayant pas encore vu poindre le soleil. Les sensations sont bonnes, j'ai l'impression de monter sans puiser, tout en scrutant en contrebas le lac de Longemer sur lequel le bûcheronnage hivernal a ouvert de nombreux points de vue. Une fois la Roche du Diable passée, les % faiblissent un peu, jusqu'au Collet, où là je repasse sur le 52 pour le faux plat menant jusqu'au col.
Gerbépal à la fraîche.

La Tête de Nayemont, déjà au soleil, elle !

Col de Martimpré.

Col de la Schlucht, le pied.

Une des vues sympas sur le lac de Longemer.

La Roche du Diable.

Longemer et la vallée en contrebas.

Altitude 1000.

Le Collet.

Le Collet.

Col de la Schlucht. La verdure reprend ses droits !
La longue descente (16 km) est contrariée par le vent, ce qui m'oblige à pédaler jusqu'à l'entrée de Munster où je me dirige vers le collet du Linge, via Hohrod. Cette ascension est une de mes préférées dans la région, à plus d'un titre. Tout d'abord, on en prend plein la vue, avec un panorama en balcon sur la ligne des Crêtes et sa kyrielle de ballons, où subsistent ça et là quelques taches enneigées, et la vallée de Munster. Avec ses presque 10 km et un peu moins de 600 m D+, c'est une montée difficile mais sans plus, avec plusieurs passages relevés mais agrémentée de replats. Etrangement, certaines portions ne semblant pas relevées affichent 7-8%, tandis que d'autres visuellement pentues passent facilement. Bizarre, vous avez dit bizarre ... On accède ainsi, nonobstant un effort conséquent mais jubilatoire, au mémorial célébrant des combats particulièrement meurtriers de la 1ère guerre mondiale, avant de redescendre vers le col du Wettstein où se trouve une autre nécropole. 
Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.

Vue sur le Petit Hohneck (station du Gaschney).

Col du Linge : Hohrod.

Col du Linge : carte postale !

Col du Linge.

Col du Linge.

Col du Linge : vue sur la vallée de Munster.

Col du Linge : un bol d'air pur.

Col du Linge : nécropole.
La descente se fait une nouvelle fois à la pédale, à cause du vent et de la faible déclivité, notamment jusqu'au carrefour où on peut rejoindre le lac Blanc en coupant par un raccourci. Carrefour où je repère l'embranchement qu'on m'a récemment indiqué, qui permet de rejoindre directement le lac Noir avec à la clé, paraît-il, un raidard de derrière les fagots. Je me le garde en réserve pour une autre occasion, genre en compagnie d'un bon grimpeur ... suivez mon regard ! Aujourd'hui donc, je bifurque à droite pour rejoindre Orbey via le hameau des "Basses Huttes", pour une 2ème partie de descente plus rapide et sinueuse. A Orbey, clignotant à gauche : il faut remonter au col du Calvaire, et cela attaque fort avec 2 km flirtant avec les 10%. J'y double 4 cyclos férocement équipés, ce qui ne les empêche pas de ahaner. Ça gratte dur mais je suis loin de piocher ; au contraire, je bénéficie du travail hivernal et de la forme du moment (pourvu que ça dure !) pour franchir la difficulté relativement aisément, en tout cas sans aller dans la zone rouge. Une fois l'embranchement avec le col du Wettstein passé, la pente faiblit un peu. 2 prennent un temps ma roue, mais je poursuis mon effort à mon rythme, et quelques photos plus loin, je m'aperçois que je suis de nouveau seul. Cette ascension est cependant loin d'être simple, avec quelques passages ardus, notamment aux abords du lac Blanc, et enfin pour le dernier coup de cul avant le col. 
Zut, j'ai raté la messe !

Ça devient bon ! C'est pas le tout, mais j'ai barbec' moi !

Col du Calvaire.

Col du Calvaire.

Col du Calvaire.

Col du Calvaire.

Col du Calvaire.

Col du Calvaire : le lac Blanc.

Sommet du col du Calvaire : vue sur les Bagenelles.
Nom d'une pipe, ça meule, là-haut ! Le vent d'Ouest dont j'étais protégé sur l'autre versant me cingle le visage et le buste : il me faudra faire avec jusqu'Anould ! Autant dire que la descente du Calvaire et du Bonhomme ne seront pas des plus rapides : même en pédalant, seul, difficile d'atteindre des pointes de vitesse : il aurait fallu se retrouver à plusieurs, ou bénéficier de l'appui d'une "loco" ! 
Col du Plafond, ça sent bon l'écurie !
Le dernier obstacle, l'inévitable col du Plafond, passe sans encombres malgré les antécédents de la matinée et je regagne mes bases avec pile poil 100 bornes, 5 cols et 2 170 m D+, pédalés en 3h49, prêt à enchaîner avec le 1er barbecue de l'année. Une belle journée à tout point de vue !

Le parcours :



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