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dimanche 15 juin 2014

Le temps des révisions ...

A l'instar des lycéens dont c'est la dernière ligne droite avant le bac, et alors que je ne dispute pas cette année la très relevée cyclo des "3 Ballons", je profite donc de ce WE de fête des pères, qui en précède un autre très musclé, pour réviser en solitaire quelques classiques, sur des cols alsaciens non fréquentés depuis quelque temps ...

La fraîcheur est revenue après une semaine très chaude comme je les aime, mais marquée par les orages. Le départ matinal est on ne peut plus classique en direction du col du Plafond. Alors que le soleil irradie le ciel, j'attaque ensuite les 1ères pentes du col du Bonhomme, le cœur vaillant et les jambes légères. Sont-ce les bienfaits du Ventoux et des durs WE qui viennent de s'enchaîner ? Toujours est-il que je monte facile, 2-3 km/h de plus qu' "as usual" ! De bon augure pour le reste de la matinée, somme toute assez montagneuse. Alors que mes pensées vont vers mes amis Matthieu, Olivier K., sans oublier Michel, en train d'en découdre avec le redoutable col des Chevrères, à (re)découvrir bientôt, je parviens beaucoup plus aisément qu'eux au sommet, où je ne continue pas tout droit vers la vallée. Non, je clignote à gauche et poursuis sur la partie la moins connue de la route des Crêtes, d'abord en descente, mais qui présente ensuite un profil montant de manière très prononcée sur 2 km environ, au cours desquels l'inclinomètre ne décolle guère des 10%. Face à une telle pente, difficile de grimper beaucoup plus vite qu'à l'accoutumée, mais là encore, j'ai l'impression de cardiaquement bien supporter l'effort, sans monter trop haut dans les tours. Le col du Pré de Raves en lui-même n'est franchi qu'après avoir traversé un court plateau et être en partie redescendu vers le col des Bagenelles et son panorama exceptionnel.
Col du Plafond : Bellegoutte.

Col du Bonhomme.

Col du Bonhomme.

Col du Bonhomme, vue sur Plainfaing.

Col du Bonhomme.

Col du Pré de Raves.
Col du Pré de Raves.

Col du Pré de Raves.

Col des Bagenelles.

Col des Bagenelles.
La descente se poursuit dans un 1er temps jusqu'au village du Bonhomme, où je récupère la grand route jusque Lapoutroie pour une 2ème partie de descente très rapide, à l'issue de laquelle j'enchaîne avec une petite route très étroite sur la gauche. Lancé à presque 70 km/h, je juge inutile et trop périlleux d'essayer de m'y lancer directement, je préfère donc descendre un peu plus bas jusqu'au carrefour et traverser prudemment la Nationale pour l'attaquer dans le sens de la montée. Néanmoins, j'eusse aimé profiter de mon élan pour négocier les 1ers hectomètre vers Châmont : un beau talus. En effet, ça gratte pas mal jusqu'au hameau de Ribeaugoutte, sur une route très étroite et sinueuse, puis le paysage s'ouvre sur la vallée, tandis que seuls m'accompagnent le bruit du chuintement des pneus sur le bitume et celui du vent dans les herbes et le feuillage : le top du top ! Le sommet est marqué par un monument bizarroïde puis s'ensuit une descente plutôt chaotique que je négocie prudemment donc, d'autant que j'ai tendance à lever le nez vers la vallée en contrebas qui offre des points de vue remarquables.
Col de Châmont.

Col de Châmont.

Col de Châmont.

Col de Châmont : vue sur Lapoutroie.

Col de Châmont.
Col de Châmont : au loin le col de Fréland.

Descente vers Fréland.
Je parviens donc au village de Fréland pour enquiller vers le col éponyme, que je ne me suis pas coltiné depuis des lustres. La montée commence dans le patelin et dure un peu moins de 7 km, assez réguliers à 7%, donc pas si simples, hormis le dernier km, plus roulant. Un col agréable, essentiellement en forêt, très sinueux (la descente est un régal), qui permet d'atteindre le village d'Aubure dont l'apparente quiétude ne semble perturbée que par le risque de fermeture de son école, si j'en crois les très nombreux panneaux s'y opposant. "Tout fout l'camp, ma p'tite dame !", bientôt les gamins devront faire 3/4 d'heure de bus pour pouvoir aller à l'école. Et pendant ce temps-là, on se gargarise d'aménager le temps de l'enfant pour lui éviter fatigue et surmenage en étalant la semaine sur 9 1/2-journées, et surtout, plus de devoirs ni de notes, hein, faudrait pas les traumatiser ! Autant le regroupement de certaines écoles limitrophes de "grosses" communes pourrait dans certains cas être intéressant, en terme de moyens, de structures et d'intervenants notamment, autant fermer des écoles en pleine cambrousse signifie la mort des villages. Alors si on va tous habiter à Strasbourg, Nancy, Lyon, Paris, etc..., qu'on met des vaches et des moutons et qu'on plante des sapins partout ailleurs, elle sera belle la France, hein !!! Laissez-nous vivre dans notre cambrousse, on n'en veut pas de vos mégalopoles trépidantes et polluées ! Je préfère passer pour un plouc de provincial ou de campagnard aux yeux de certains citadins, la vraie richesse c'est le grand air et la verdure. D'ailleurs "Le bonheur est dans le pré", non ?
Bon, je divague ...
Col de Fréland.

Col de Fréland.

Col de Fréland.
La sortie du village débouche sur une très courte et très facile remontée qui surplombe le col du Haut de Ribeauvillé passé quelques km plus loin en descente. La dite descente se poursuit magnifiquement jusque Ste Marie aux Mines, dont la traversée permet de rejoindre le pied du col vous savez quoi ? éponyme, lui aussi ! Toujours porté par mes pensées vers mes copains sans doute en train de grimper le Ballon d'Alsace ou le col du Hundsrück, mais aussi il faut le dire par un vent favorable, je négocie sans problème ce col difficile qui permet de retourner dans le 88.
direction le col du Haut de Ribeauvillé.

Descente vers Ste Marie : "le Petit Haut".


Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.
Dommage, le ciel devient gris et ternit sensiblement cette agréable sensation estivale. Une belle descente mène jusque Wisembach puis Ban de Laveline où débute le col de Mandray franchi sans encombres, avec un vent favorable. Il ne me reste alors plus qu'à négocier le col du Plafond par Anould, pas toujours facile en fin de circuit. Mais aujourd'hui, tout sourit, et je monte avec un pignon inférieur à celui employé en général.
Col de Mandray.

Col de Mandray.

Col de Mandray.

Un petit dernier pour la route !
Un coup d’œil à mon compteur me confirme que je serai sans problème dans les temps pour aller célébrer en famille la fête de mon père, autour d'une bonne table.
La matinée se solde donc par 107 km, 9 cols et 2 368 m D+, soit grosso modo la moitié des 3 ballons, couverts en 4h03, avec de très bonnes sensations, qui j'espère vont persister encore quelques semaines !
Pendant ce temps, Matthieu finira les 3 Ballons à une très très belle 112ème place (7h06), peu avant Olivier K., 124ème (7h08) et Michel 348ème en 7h41, après avoir perdu 1/4 d'heure en cassant sa chaîne, le tout au beau milieu d'une invraisemblable cohorte de belges et de hollandais et d'un peloton de plus de 2 500 participants ! Bravo à tous les 3 !!!

Le parcours :


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