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dimanche 21 septembre 2014

Quand vient la fin de l'été

Pour ce dernier WE avant l'équinoxe d'automne, rien n'était joué d'un point de vue météo. Mais nous eûmes finalement droit à un samedi royal, avec un ensoleillement et des températures dignes d'un mois de juillet, rendant possible une belle sortie en vélo comme je les aime, mais en solo cette fois, mes copains ayant attaqué leur saison de cyclo-cross. Avec un col inédit en 2014 comme but de la sortie, des bouchons et une belle surprise, la journée promettait d'être belle...




Après un copieux petit-déjeuner, je m'élance vers le traditionnel col du Plafond pour un échauffement en douceur. Dès le départ, je sens que j'ai de bonnes jambes, sans doute les effets bénéfiques du miel et de ses dérivés ... J'ai mis les manchettes par précaution, mais je sens que je ne les garderai pas très longtemps car il fait déjà relativement doux, bien que quelques nuages traînent sur le massif et masquent encore le soleil ; mais celui-ci règnera en maître la majeure partie de la journée. Après une rapide transition jusque Fraize, j'attaque le col de Mandray, petit col sympa qui offre une belle vue sur la vallée de la Meurthe. La descente pas très rapide mène jusqu'au village de Ban de Laveline, à la sortie duquel je me dirige vers le col de Ste Marie. Le calme, l'atmosphère, les sensations et une belle journée qui s'annonce : tout concourt à la bonne humeur, c'est donc avec entrain que je pédale sur le faux-plat jusque Wisembach, au pied du col, non sans avoir fait l'effort "d'attraper" un gros tracteur, qui ensuite m'aspire sur un bon km.
Arrivée à Fraize.

Col de Mandray.

Col de Mandray.

Direction l'Alsace !

Entre Gemaingoutte et Ban de Laveline.

Wisembach.
Ça monte direct dans le village et j'aperçois rapidement 2 vélos devant moi. Au moment de les saluer en les doublant, surprise, je reconnais ma sœur et mon beau-frère ! Un hasard dont je profite pour faire la causette avec eux sur toute la montée, bien que nous nous vissions récemment. Du coup, ce col pourtant du genre revêche passe comme une lettre à la poste, malgré un trafic automobile assez gênant et bien peu fréquent sur cet itinéraire. Au sommet, on se quitte : ils poursuivront de leur côté vers le long, pas si facile, mais magnifique col des Bagenelles. Un beau programme, bien escarpé, bravo frangine (et beau-frère, pas de jaloux) !!!
Aline et J-Christophe, quelle bonne surprise !!!

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.
Arrivé à Ste Marie aux Mines, quel foutoir ! Une foule et une agitation inhabituelles règnent dans ce bourg d'ordinaire paisible. Mais qu'est-ce qui se passe-t-il donc ??? Aussi incongru que cela puisse paraître, c'est le carrefour européen du patchwork qui attire tout ce monde, avec des expositions disséminées dans divers édifices, et même jusque Lièpvre et Rombach, à l'entrée du Val d'Argent. Ce beau bazar gêne singulièrement la traversée de l'agglomération : je dois déchausser à plusieurs reprises, emprunter les trottoirs et zigzaguer entre les voitures et les passants, avant de trouver la sortie. Tout ça pour des patchworks, qui l'eût cru ???
J'en profite pour me dévêtir un peu, puis file jusque Lièpvre pour attaquer le col suivant. Un faux-plat mène d'abord à Rombach-le-Franc où débute l'ascension : 5 km assez réguliers à +/- 7% permettant de monter jusqu'aux 608 m du col de Fouchy sur une route tranquille entre pâturages et forêt.
Ste Marie.

Ste Marie.

Route de Lièpvre.

Lièpvre.

Rombach le Franc.

Col de Fouchy : c'est parti !

Col de Fouchy.

Col de Fouchy.

Col de Fouchy.

Col de Fouchy.
Une belle descente plus tard (ce col me semble un poil plus difficile sur ce versant-là), me voilà à ... Fouchy où une rapide transition avec vent favorable me conduit jusque Villé, puis jusqu'au pied du clou de la journée : le col de la Charbonnière.
Ce col présente 3 versants pour y accéder directement, un peu plus si on prend en compte le Champ du Feu et le Kreuzweg, accès disons "indirects". Ces 3 routes (par Fouday, Villé ou le col de Steige) sont de difficulté comparable, mais c'est le côté Villé qui présente le dénivelé et la distance les plus conséquents, avec un peu moins de 700 m D+ en 10 km. Un bel effort m'attend donc, qui commence tranquillement sur 2 km gentils, jusqu'au charmant village de Breitenbach. Ça sent bon l'Alsace par ici, avec des maisons tarabiscotées, des villas cossues et quelques anciennes bâtisses à colombages, mais c'est à la sortie du patelin que les choses sérieuses commencent. La pente se redresse singulièrement et offre quelques magnifiques points de vue, avant de s'enfoncer dans la forêt sur un billard. L'ascension est régulière à 7-8% sur 5 km (jusqu'au carrefour vers le Hohwald), après quoi il reste 3 km sensiblement plus ardus pour atteindre le sommet, animé par des cours de conduite automobile en voiture de sport. Je ressors les manchettes pour la descente, car il fait plus frais (on est presque à 1000m) et des nuages (les seuls de la journée) voilent un peu le ciel, avant ou après s'être déversés sur le secteur, je ne le saurai jamais. Toujours est-il que la descente est bien mouillée, dommage, et m'incite à une grande prudence jusque Fouday, où j'opère mon arrêt sandwich express, non loin de l'établissement "Chez Julien", réputé notamment pour sa bonne table. Si c'est pas dommage ...
Fouchy.

Villé.

St Martin (j'en connais un devant lequel je ne m'agenouille que rarement !)

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière : Breitenbach.

Une pensée pour mes copains apiculteurs ...

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.

Petit selfie dans le col de la Charbonnière :
salut les amis !



Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.
Col de la Charbonnière.

Fouday.
Fouday.
Conscient d'avoir accompli de substantielles économies sur ce coup-là, mais aussi de devoir fournir de non moins notables efforts pour regagner mes pénates, je ne traîne pas pour redémarrer sur la route du col de Saales, que je suis obligé d'emprunter, très éphémèrement certes (3 km), pour rejoindre St Blaise la Roche. Il n'y a pas trop de circulation, ça va, avant d'enquiller sur le col du Hantz. Fastoche de ce côté, malgré les quasi 2 000 m D+ déjà dans les cannes, je parviens au sommet assez aisément, sachant qu'en fait, l'ascension va se poursuivre.
Effectivement et conformément à mon plan de route, juste avant l'auberge de "l'Ancienne Frontière", virage à gauche pour continuer à monter jusqu'à Le Palais. Inexplicablement, cette route menant nulle part (si, Saales !) et très peu fréquentée, est un vrai boulevard, aussi large que la route principale que je viens de quitter. Elle ondule en se moquant des limites administratives, si bien qu'on passe plusieurs fois dans le 67 et le 88. Sans en porter le nom, c'est bien d'un col qu'il s'agit : cela monte avec 2 coups de cul notables à +/- 10% qui font bien mal aux cuisses, le reste se négociant sans souci, avant de redescendre assez régulièrement jusque Saales (67).
Col du Hantz : Saulxures.

Col du Hantz.

Route du Palais.

Route du Palais.

Le Palais.

Le Palais : au loin, le Champ du Feu.
Je récupère alors la grand route pour continuer la descente dans le 88 jusque Provenchères. Bon, il n'y a plus qu'à rentrer, le gros des difficultés est derrière, mais c'est sans compter sur un bon petit zéph' de face qui s'est levé et va ajouter un peu de piment à mon retour.
A Saulcy, je prends la route d'Anozel, histoire de ne pas revenir par le col du Plafond déjà emprunté ce matin, et à Taintrux, je retrouve la route du Grand Remblai, théâtre du déluge qui nous est tombé sur le casque mercredi, et synonyme de retour imminent. Mes copains en savent quelque chose, cette portion demande un ultime effort avant de descendre du vélo, mais malgré le vent et la fatigue, il me reste suffisamment de ressources pour négocier ce passage sans réelle difficulté. 


Neuvillers sur Fave.

Remomeix.

Anozel.

Col d'Anozel.

Route du Grand Remblai.

Route du Grand Remblai, grand soleil !

Route du Grand Remblai, montée à bon train.
A l'arrivée, le compteur affiche 140km, avec 9 "cols" développant 2 447 m D+, et parcourus en 5h20.
Au passage, je constate dans mes statistiques personnelles et non homologables (mais je ne revendique rien), que j'ai accompli ce jour ma 400ème "ascension" de l'année (une collection comprenant aussi bien le vulgaire col de Vienville côté Corcieux que le mythique Mont Ventoux, que je classe en différentes catégories), avec plus d'1 mois 1/2 d'avance sur 2013, pour un total cumulé à ce jour de 135 000 m D+ et des bourrettes comprenant 176 sommets différents : l'hiver dernier a été ultra favorable pour le vélo, puisse-t-il en être autant du prochain ... Pour les curieux, voir la liste ci après.

Le parcours :


 
Liste des cols 2014 :


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