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La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
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A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
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Reculée de Beaume les Messieurs.
Col du Lauvy.
Symétrie parfaite à Longemer.
Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

dimanche 5 octobre 2014

Mon rallye d'Alsace

Etant donné les derniers feux d'un été qui, décidément et c'est tant mieux, joue les prolongations, la destination vélo de ce WE est donc une nouvelle fois montagneuse et alsacienne, il faut en profiter ! Le parcours particulièrement bucolique initialement envisagé est malheureusement rendu impossible par le passage du Rallye d'Alsace, et il me faut donc revoir ma copie et jongler avec les spéciales prévues pour pouvoir pédaler sans encombres ... Un plan B qui va finalement s'avérer assez sympa aussi ...
Les débuts de journée sont plutôt frisquets, début octobre oblige, je retarde donc au maximum mon heure de départ pour ne pas congeler sur mon vélo : nanti de gants légers, j'affronte la fraîcheur matinale sans problème. Après une petite course administrative qui me conduit sur les hauteurs de mon village, le départ réel se fait à l'ombre et en descente jusque Taintrux, avant de fournir les 1ers efforts dans le petit col d'Anozel au sommet duquel un soleil un peu blafard apparaît. La suite est toujours tranquille, puisque je continue ma progression gentiment jusque Provenchères puis Colroy-la-Grande, où le 2ème effort de la journée m'attend après une bonne heure de transhumance.
Les étangs de Vanémont.

Les étangs de Vanémont.

Col d'Anozel.

Secteur de Neuvillers sur Fave.

Secteur de Frapelle.

Colroy-la-Grande est en vue.
Au pied du col d'Urbeis, j'ôte définitivement gants et coupe-vent qui désormais m'étouffent. Les 1ères pentes de ce col très facile passent sans souci, mais au sommet qui marque le passage dans le 67, je clignote à gauche pour escalader les flancs du Climont, grand trapèze dominant le secteur. La pente y est un peu plus rude, bien que ponctuée d'une descente, mais rien qui n'obère la suite de la journée pour autant, d'autant que la route offre de beaux panoramas qui boostent le moral.
Col d'Urbeis.

Col d'Urbeis.

Col d'Urbeis.

Route du Climont.

Le Climont.

Route du Climont.
Les 2 cols suivants seront passés en descente ! La Salcée, et dans la continuité, Steige, ne présentent donc pas de difficulté, mais sur mon plan de route se profile désormais le col de la Charbonnière, que je vais escalader par le 3ème versant, le moins exigeant. Un col délaissé depuis un moment, mais que les circonstances me font fréquenter 2 fois à intervalle rapproché. Une belle et large route assez régulière à 7-8%, hormis un passage plus exigeant aux 2/3 de la montée, permet de profiter du calme impressionnant des lieux, une quiétude à peine troublée par les brefs vrombissements d'une Ferrari. La nature commence à revêtir ses habits d'automne, donnant encore plus d'éclat à la forêt, mais rappelant hélas que la saison va irrémédiablement en déclinant ...
Après 8 km d'une ascension me semble-t-il bien gérée, et non sans avoir passé la cote "1000 m", je bascule vers le col en lui-même, passé lui aussi par ce côté en descente, et plonge vers la vallée de Villé en position aérodynamique, en essayant d'épouser les courbes comme l'ont fait les rallymen la veille au volant de leur WRC, mais en sens inverse. Dans un effort n'ayant rien de comparable, et à en croire les nombreuses traces de freinage en entrée de courbe (donc en sortie pour moi !), eux aussi ont dû s'éclater dans cette spéciale au cours de laquelle ils redescendaient pour terminer l'autre versant du col en direction de Fouday.
Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.
A la sortie de Villé, et plutôt que de filer tout droit vers Châtenois sur une portion fastidieuse et rectiligne de grand route, je bifurque à droite pour suivre une route à flanc de montagne et traversant 2 beaux villages typiquement alsaciens (Neuve-Eglise et Dieffenbach-au-Val), et permettant de dominer visuellement la vallée tout en soignant le D+. Puis à Châtenois, j'emprunte brièvement la Route des Vins jusque Kintzheim, où je retrouve la joie toujours renouvelée de pédaler dans les vignobles. La France est riche de ses vins, certes, mais les lieux où ils sont conçus et élaborés ont toujours quelque chose de magique et subjuguant, voire euphorisant : Corbières, Roussillon, Côtes du Rhône, Ardèche, m'ont notamment déjà vu ressentir ce genre de jubilation : une forme de dégustation du terroir en quelque sorte, mais sans adjonction de divin nectar dans mes bidons bien sûr, permettant d'en apprécier la substantifique moelle lors de séances œnologiques qui, parfois, parfois seulement, agrémentent entre amis la récupération !
Route de Neuve-Eglise.

Route de Neuve-Eglise.

Le Haut Koenigsbourg.

Château en ruines d'Ortenbourg.

Châtenois.

Route des Vins, avec le Haut Koenigsbourg au fond.
Trêve de plaisanteries, il me faut maintenant monter au Haut Koenigsbourg, et ça, ça donne soif pour de bon ! Je quitte le village par une rue superbe dont l'enfilade est digne d'une carte postale pour attaquer les 8 km me séparant du célèbre sommet. Une ascension pas trop difficile sur 6 km, mais plus relevée sur les 2 derniers, où on accède aux parkings du château, très fréquenté en ce dimanche d'août ... d'octobre (on s'y perd dans les saisons, pfff !). C'est ma pause casse-croûte dans ce haut-lieu historique et touristique où la vue est gâchée par l'atmosphère très vaporeuse, phénomène plutôt curieux en cette période de l'année traditionnellement très dégagée, parfois jusqu'aux Alpes. Une déception largement compensée par la satisfaction de constater que j'ai franchi un peu avant la barre symbolique des 10 000 km sur l'année, distance agrémentée de 143 000 m D+, un dénivelé accompli sur les 12 mois de 2013 !!! 2014 promet donc d'être record puisque je n'avais franchi ce cap kilométrique qu'un mois plus tard en 2013, et que je devance l'échéance de 15 jours par rapport à 2012, ma meilleure année ... Puisqu'on est dans les chiffres, un autre rapide calcul m'apprend que, surprise, j'ai pédalé fin septembre mon 100000ème km en 10 ans. Je n'ai malheureusement pas de statistiques fiables pour les années précédentes ...
Sortie de Kintzheim.

Vue sur Kintzheim et Sélestat.

Ascension du Haut Koenigsbourg.

Ascension du Haut Koenigsbourg.

Ascension du Haut Koenigsbourg.

Vue voilée sur la plaine d'Alsace.

Il est content le Yoyo !!!

Le château.
Retour à la réalité après ces considérations chiffrées ! Faudrait p't-être penser à rentrer !... Revigoré par un sandwich roboratif, je file dans une belle descente jusque Lièpvre, où le "vrai" pédalage peut reprendre. Ça remonte gentiment jusque Ste Marie, nettement moins encombré qu'il y a 2 semaines, puis se profile le pas trop facile mais magnifique col des Bagenelles. De gros nuages gris ternissent hélas le paysage, tandis que les cuisses, après +/- 120 bornes, commencent à donner quelques signes de fatigue : ça va passer, pas de souci, mais sur un braquet un poil moins ambitieux qu'escompté. Aux Bagenelles, l'effort continue avec un solide raidillon jusqu'au col du Pré de Raves, où on passe de nouveau la barre des 1000 m d'altitude (1005 exactement), mais où l'ascension se poursuit encore insidieusement jusque 1065 m ! Ce passage, pourtant connu, est surtout raide ... psychologiquement.
Ste Marie.

Col des Bagenelles.

Col des Bagenelles.

Col des Bagenelles.

Col des Bagenelles.

Col des Bagenelles.

Col des Bagenelles.

Col des Bagenelles.

Col du Pré de Raves : vue sur les Bagenelles.

Col du Pré de Raves.

Col du Pré de Raves
Mais la suite est nettement plus facile : une fois au col du Bonhomme, ne reste plus qu'à redescendre sur le plancher des vaches et à rejoindre mon point d'arrivée, nonobstant (spécialement pour Florian celui-là !) le sempiternel et inévitable col du Plafond !
Approche du col du Bonhomme.

Col du Bonhomme.

Col du Bonhomme.

Col du Plafond.
Col du Plafond.
Au final, en plus des considérations chiffrées évoquées plus haut, la journée se solde par 154 km, 8 cols et 2 740 m D+, parcourus en 5h53, toujours ça de gagné : que l'été joue les prolongations le plus longtemps possible ... Mais ça, par contre, ce n'est pas gagné !!!

Le parcours :



1 commentaire:

  1. On sent que tu es bien sur ton vélo et que tu enchaînes les expressions « lionelesques » aussi bien que les cols ! Eric

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