Diapo

La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
Sports d'hiver.
Super Planche des Belles Filles.
A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
Balcon sur Gérardmer.
Reculée de Beaume les Messieurs.
Col du Lauvy.
Symétrie parfaite à Longemer.
Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

dimanche 2 novembre 2014

Une Toussaint haute en couleurs !

Mes vacances de Toussaint se seront donc terminées comme elles avaient commencé, avec une belle et, pour la saison, improbable virée sur les sommets, mais hélas seul cette fois. Hormis dans quelques zones d'ombre, le thermomètre aura indéfectiblement affiché 19°C toute la journée, y compris au delà de 1 000 m d'altitude, c'est donc en tenue estivale + manchettes que j'ai pu pédaler dans un décor flamboyant rendant l'effort encore plus agréable. Une journée vraiment magnifique !...
Avec une nouvelle fois l'impression que c'est peut-être la dernière virée sur les Crêtes de l'année, ce qui, inéluctablement, finira par arriver, je démarre débordant d'entrain, le moral boosté par la météo, les bidons remplis et les jambes pleines d'énergie après mon séjour dans le plat pays qui est un peu devenu le mien où, à défaut de cols, j'ai pu affronter quelques côtes et faux-plats vent de face qui raffermissent bien les cuisses et rendent dur au mal.
Je me dirige vers Xonrupt par le rituel col de Martimpré qui me donne un aperçu du spectacle visuel auquel je vais assister toute la journée. A hauteur du lac de Longemer, j'attaque une nouvelle fois le col de la Schlucht, porte d'accès traditionnelle à la Route des Crêtes. Ça monte bien, on se croirait presque en été, si ce n'était la lumière rasante d'un automne ardent ! Au sommet du col, la prise d'altitude se poursuit sur la célèbre D430 longeant magnifiquement la plupart des plus hauts sommets vosgiens sur sa partie la plus pittoresque, laquelle se poursuit jusqu'au Grand Ballon. Je passe donc au pied du Hohneck et du Kastelberg, puis du Rainkopf, du Rothenbach et du Batteriekopf, culminant tous à plus de 1 300 m. Nonobstant un léger contre-jour, les paysages sont tout simplement somptueux, avec vue dégagée et festival de couleurs : jusqu'au Breitfist, je ne sais plus où donner de la tête, si bien que cette partie longue de 20 km passe très vite, malgré quelques passages remontants bien relevés.
Bellegoutte.

Col de Martimpré : les hauteurs de Gerbépal.

Col de Martimpré.

Col de la Schlucht : vue sur Longemer.

Col de la Schlucht : la Roche du Diable.
Col de la Schlucht : Retournemer tout en bas.
Vue sur Longemer au Chitelet.
Au pied du Hohneck.
Route des Crêtes.
Le Rainkopf.

Le Rothenbach.
Montée du Rothenbach, vue arrière.
Vue sur Wildenstein.
A l'approche du Breitfist.
Col de Hahnenbrunnen, vue extraordinaire !
Au loin, le Grand Ballon.
Au Breitfist, beau panorama.
J'enchaîne sur le "Platzer", pour une fois en descente, très rapide, mais aussi très prudente, du fait de quelques zones humides, puis à l'entrée de Sondernach, je fais un très léger crochet sur la route du Petit Ballon qui vit se jouer l'été dernier un tournant majeur du Tour de France, avec la chute de Contador lors de la désormais célèbre étape vosgienne du 14 juillet. Contrairement à la partie supérieure de cette descente, qui secoue grave et demande de la vigilance dans le pilotage, point de nid de poule piégeux à cet endroit, situé à moins de 200 m de la bifurcation ! Notre ami Alberto a vraiment joué de malchance ... Et comme aucune image n'a été diffusée de l'événement précis, il faudra s'en tenir à la version officielle. Mais pour moi, le mystère reste entier.
Et Contador chuta ...
La vallée de la Fecht est toujours agréable, surtout dans ce sens, descendant, mais je la ponctue cette fois d'une ascension peu connue au départ de Muhlbach, la montée au Gaschney, la petite station de ski de la vallée qui culmine au Petit Hohneck, à proximité de son grand frère lui ayant prêté son nom. 7,5 km d'une élévation de quelque 520 m, sur une route oscillant entre 6 et 9% qui offre quelques beaux points de vue, et conduisant au cul-de-sac du pied des pistes. Parvenu là-haut, demi-tour pour rejoindre la vallée en direction de Munster qui me rappelle bien ... le Nord, grâce à ses pavés au centre-ville qui tapent fort.
Metzeral, au fond le Petit Hohneck.

Vallée de la Fecht.

Montée au Gaschney : Muhlbach.

Montée au Gaschney :en face, le (pas si) Petit Ballon.

Montée au Gaschney.

Montée au Gaschney.

Montée au Gaschney.

Montée au Gaschney.

Montée au Gaschney.

Arrivée au Gaschney.

Au loin, le col de la Schlucht.
Sitôt la ville traversée, clignotant à droite vers le col du Linge via Hohrod. J'adore cette ascension, longue d'une petite dizaine de km pour environ 570 m D+, véritable balcon sur les sommets environnants, notamment le Petit Ballon qui lui fait face. Je vais assez loin dans l'effort, car un des 3 cyclistes que j'ai doublés au pied tente de me coller aux basques sans m'adresser la parole, et je n'ai pas envie de me faire rattraper, voire dépasser. Grâce à cet objectif motivant, je parviens à garder un bon rythme jusqu'au sommet, et même, petite et inutile victoire personnelle, à prendre mes distances avant de basculer vers le Wettstein, puis le pied du Calvaire.
Munster.

Col du Linge : Hohrod.

Col du Linge.

Col du Linge.

Col du Linge.

Col du Linge : Hohrodberg.

Col du Linge.

Col du Linge.
Nécropole du Wettstein.
Je redoute un peu cette antépénultième escalade, au vu de ses passages plus relevés, de l'accumulation plutôt inhabituelle de D+ en cette saison, et de l'intensité que je viens de mettre dans le Linge. Après un petit km pour me remettre dans le rythme, je retrouve ma fréquence de pédalage et continue d'en prendre plein la vue, avec des panoramas à couper le souffle, s'il en était besoin, sur la vallée d'Orbey. C'est après le lac Noir que je vais avoir le plus froid de l'après-midi. Ce passage pourtant en montée n'a pas vu et ne verra plus pour un moment le soleil. Ça meule sur 1 km, et la route est très humide : la tenue d'été est passagèrement un peu juste ! De plus il y a le toujours assez délicat coup de cul juste avant le lac Blanc à négocier, lui aussi à l'ombre. La suite de l'ascension jusqu'au col est plus simple et plus ensoleillée, je peux ensuite amorcer mon retour, d'abord par la descente jusqu'au Louchpach, assez piégeuse dans les virages, au point qu'un motard les négocie à la même vitesse que moi.
Sur les hauteurs d'Orbey.

Col du Calvaire.

Col du Calvaire.

Col du Calvaire : le lac Blanc.

Col du Calvaire.
La transition jusqu'au col du Bonhomme est rapide, malgré une courte mais sévère remontée, puis je redescends avec un petit vent de face jusque Anould, où il me reste l'incontournable col du Plafond à négocier (50ème passage de l'année tous versants confondus) avant de rentrer à la maison avec un compteur affichant 134 km, 7 ascensions pour 2 926 m D+, parcourus en 5h10 pile : vive la Toussaint !
La route des Crêtes au Louchpach.

Col du Bonhomme.

Lueurs de fin de journée ...

Le parcours :

2 commentaires:

  1. Les photos sont magnifiques et la balade fait envie. Christophe Bournac

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  2. Et bien Lionel ........une sacrée belle virée....T'as raison..profitons-en tant que le Soleil est là ... Raid Vieux Bridou

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