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vendredi 20 février 2015

Réouverture de la chasse ... aux cols !

Chassez le naturel, il revient au galop ! Après de longues semaines cantonné à tournicoter dans la plaine ou à mouliner sur le HT, l'occasion se présentait de regravir enfin quelques cols sur route sèche. Une opportunité à saisir absolument, car l'hiver est sans doute loin d'être terminé dans nos contrées, avec d'ailleurs de nouvelles chutes de neige à prévoir prochainement. Après avoir laissé se dissiper un brouillard givrant tenace, c'est à la mi-journée que le départ fut donné, dans une atmosphère lumineuse à souhait, mais loin d'être aussi douce qu'espéré, la faute à un bon vent d'ouest particulièrement réfrigérant ...

Après avoir récupéré Kévin au passage, nous filâmes (sensibles, s'abstenir) vers Laveline où rendez-vous était donné avec Matthieu. Un poil à la bourre et lui légèrement en avance, la connexion eut (ricane) finalement lieu à La Chapelle, où notre balade commune put (lover) commencer en direction du col du Champ de Laxet par Jussarupt, dont l'approche se fit (l'amant) au gré des papotages. La montée jusque Champdray comprend 3 paliers, dont le 1er et le dernier qui se font bien sentir : parfait pour l'échauffement ! Puis après avoir traversé le plateau menant au col, nous basculâmes (tranquilles) vers Le Tholy.
Col du Champ de Laxet, Platicôte.

Col du Champ de Laxet, Platicôte.

Col du Champ de Laxet, Platicôte.

Champdray.

Kévin en plein effort.

Un beau trio.
Bien que nous le sussions, on constata (Suzanne) alors combien les descentes pouvaient s'avérer désagréables en hiver. Avec la prise de vitesse et l'ombre, le phénomène de refroidissement est saisissant, et celui-ci nous envahit (pipi pourra) plus longtemps que prévu, car un vent glacial allait nous faire face jusque St Amé. Puis notre itinéraire opérant enfin une sorte de demi-tour vers Vagney, ces pénibles sensations commencèrent (biche oh ma biche ...) à disparaître à l'approche de la grimpette suivante. Sur la route empruntée par le Tour 2014, nous attaquâmes (en peine) l'ascension du pas si facile col de la Croix des Moinats. D'une longueur de 8 km, dont les 6 1ers assez difficiles, l'impression de pente y est amplifiée par de longues portions rectilignes. Seul un replat à Basse-sur-le-Rupt permet de souffler un peu avant le hameau de Presles, où la pente se radoucit notablement pour les 2 derniers km, plus roulants. D'entrée les sensations de froid disparurent (alité), et nous prîmes (de risque) soin d'ouvrir notre veste afin que la transpiration se dissipât (de l'oie) et que la chaleur s'évacuât (d'neuf docteur ?) plus aisément. Une ascension somme toute pas si mal digérée, compte tenu de la longue disette en la matière !
Peccavillers, vue sur le massif du Haut du Tôt.

Col de la Croix des Moinats.

Kévin, dans le col de la Croix des Moinats.

Col de la Croix des Moinats.


Col de la Croix des Moinats, à Presles.

Col de la Croix des Moinats en vue !

Col de la Croix des Moinats, éblouissant.
Dans la descente, je m'octroyai (-yé) une courte pause photo, compte tenu du panorama, à ne pas manquer. Clic clac, une fois dans la boîte, je rattrapai (à son âme) aisément mes compagnons qui avaient bien sûr temporisé, juste avant que, hasard, nous ne croisassions (du jambon ...) notre copain Olivier qui, horaires obligent, devait hélas la jouer "vieux loup solitaire" en sens inverse ... En plein soleil, vent porteur, et peut-être grâce à quelque inversion de température, cette descente s'avéra (de l'Opéra) bien moins fraîche que la précédente, tant mieux, si bien que nous amorçâmes (suffit !) l'ascension suivante, le col de Grosse Pierre, sans être le moins du monde frigorifiés. Plus roulant que le précédent, ce col nécessite une débauche d'énergie loin d'être insignifiante, notamment sur le chemin du retour, ou, ce n'est pas le cas aujourd'hui, par fort vent d'Est. Comme souvent en pareille situation, j'essayai (roglyphe) de prendre le TER en first class derrière Matthieu, ce que je parvins (et spiritueux) à faire jusqu'aux 2/3 de l'ascension, avant de suivre mon talentueux partenaire à (courte) distance jusqu'au sommet, Kévin nous suivant de peu.
Panorama grandiose, col de la Croix des Moinats.

Col de Grosse Pierre.

Col de Grosse Pierre, Kévin en termine.

Lac de Gérardmer.
Du fait du changement d'azimut, la descente vers Gérardmer se montra (pézoïde) de nouveau plus frisquette, ainsi que, dans une moindre mesure, la redescente jusqu'au Beillard, non sans avoir préalablement contourné le lac légèrement gelé de Gérardmer. Au 1er carrefour, clignotant à droite donc, pour remonter vers Liézey, pour une assez courte montée qui, bien qu'elle fût (de chêne) relativement brève, m'apparut (dimentaire) comme de coutume pénible (c'est psychologique !), notamment au niveau de la traversée du village qui "klaxonne" brièvement à 11%.
Col du Champ de Laxet par Liézey.

Liézey.
Une fois ce magnifique et haut perché village traversé, nous tenions le bon bout, et nonobstant quelques insignifiantes "bossotes", se profilait alors la descente (à l'ombre et glacée) vers Granges.
Ici, ne nous restait plus qu'à réviser nos classiques, avec l'archi-connu col des Arrentès, qui ne nous suscita (de foin), logiquement, aucune crainte. Pour preuve, nous parvînmes (île yeux sous les mers) au sommet sans difficultés, et mieux, nous nous octroyâmes (sœurs) une boucle supplémentaire pour arrondir les fins de mois, tandis que Matthieu lui, jouait depuis longtemps les prolongations avant de rentrer à Bruyères après moult détours.
Col des Arrentès, un classique.

Vanémont, pour une boucle bonus.

Back home.
Au final, un bon retour aux affaires de 110 km, 7 ascensions titrant 1 900 m D+ (1850 pour openrunner, 1950 pour runtastic : j'ai fait la moyenne, étant passagèrement privé de mon habituel compteur), couverts en 4h17. En attendant les grands cols, un bon succédané de virée montagneuse ...

Le parcours :

5 commentaires:

  1. Bravo pour les jeux de mots ( laids) et pour cette belle petite sortie... Yann G.

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  2. Tout le monde s'entraine bien, ça promet de belles parties de manivelles aux beaux jours ! Olivier K.

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  3. Que de (rat) jeux (ne premier) de mots (lard car vous en avez bavé).
    Merci pour ces pages à la fois enrichissantes et distrayantes.
    (ton)² G²

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  4. Tiens j'avais reconnu (comme un ver) la Croix des Moinats (j'aime assez ce col !) Brrrr ! Je frissonne (à la porte) encore d'avoir lu ces quelques lignes ! Gla gla (çons!) Delphine

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  5. Ha Ha Ha ! C'était pourtant avant les dégustations !

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