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dimanche 22 mars 2015

Bisoire et Singe

Pas de programme vraiment établi pour ce samedi : la température est redevenue fraîche, imposant de nouveau la tenue intégrale, je pars donc tranquille vers Bruyères sans intention particulière, sinon celle de ne pas trop forcer après ma séance plutôt musclée de mercredi ... Les prévisions météo se sont encore plantées en annonçant une matinée fort nuageuse, car je vois rapidement que le soleil va gagner sur la timide grisaille de ce début de journée, au moins pour quelques heures, en tout cas le temps que je serai sur le vélo ! Après, advienne que pourra ... 

A Bruyères, mon Roubaix décide péremptoirement de bifurquer vers Lépanges, je choisis donc de le suivre, tout en faisant mouliner mon GPS interne, qui commence à dessiner une gentille petite boucle vers le col de Bonnefontaine. OK ..., à Lépanges, clignotant à gauche vers La Neuveville et St Jean du Marché, sur une route vraiment tranquille et agréable. Ça y est, comme je l'avais pressenti, le soleil règne de nouveau et temporairement en maître dans un ciel désormais limpide, au lendemain d'une éclipse que nous avons eu la chance de pouvoir observer dans des conditions optimales.
La Neuveville.

Beau cliché de l'éclipse, signé "Edith".

Quelle est cette secte, très étrange ???
Projection de l'éclipse sur le mur.

L'écumoire joue le rôle du sténopé...

... ou par la passoire !
Sont-ce les bienfaits de cette luminothérapie naturelle ?... Toujours est-il que dopés par cette atmosphère engageante, le moral et les cuisses répondent présents et ce faisant, mon subconscient a refait ses calculs ... Effectivement, à Tendon, je tourne à droite pour grimper vers le col de la Bisoire, 1er pan du diptyque moins relax mais plus jouissif rapidement élaboré. La 1ère portion permet de s'extirper du village, puis après une brève descente, le gros morceau se présente. Encouragé par le gazouillis des oiseaux, je m'attaque aux 2 km les plus raides de cette petite route empruntée l'an passé par la "Route Verte", puis je plonge vers Eloyes, sur le versant à mon sens le plus ardu à gravir.
Col de la Bisoire : vue sur Tendon.

Col de la Bisoire.

Col de la Bisoire.

Col de la Bisoire.
Un petit moment de répit se présente au niveau de la traversée de la cité des Loyas, en direction de la route de la Suche, où l'envie de grimper se manifeste à nouveau. Rien n'indique le col du Singe à cette intersection, il suffit de suivre la direction route de Purifaing, sur la gauche dans ce sens ... et de serrer les dents. L'approche est somme toute sympathique, mais attention, dès qu'on entre dans la forêt (comme c'est souvent le cas sur genre de petite route), l'envie de faire le pitre s'évanouit ... Une sorte de paradigme de petit col retors et méconnu, où, certes, ne passera jamais le Tour de France, mais nécessitant un effort conséquent pour parvenir à son sommet, à l'abri de toute circulation. 200 bons m d'élévation en 3 km environ, avec quelques virages bien relevés le long d'une route étroite et très gravillonneuse, ça ne rigole temporairement pas trop, tandis qu'heureusement (ou hélas, selon les intentions et la forme du moment !), le profil se montre beaucoup plus abordable sur les 5 km restants jusqu'au sommet.
Col du Singe.

Col du Singe.

Col du Singe.

Col du Singe, virage à 15% !

Col du Singe.

Col du Singe.

Col du Singe.
La descente vers Cleurie est plutôt abrupte, je me souviens avoir bien dégusté l'an passé en grimpant ce versant le 8 mai dernier, puis nonobstant un tronçon globalement ascendant mais dépourvu de réelle difficulté, je me retrouve sans encombres à Gérardmer, où le lac, la faute à un ciel de nouveau bien terne, révèle des atours nettement moins étincelants que mercredi.
Cleurie.

Julienrupt.

La Cleurie.

Gérardmer.
Je traverse la Perle des Vosges et attaque l'ultime obstacle de la matinée, les 2 km du col de Martimpré, qui me permettent de basculer vers mon point de départ, que je finis par rejoindre après moult boucles et détours, histoire de dépasser, symboliquement, les 100 bornes, à l'issue d'une virée finalement pas si tranquille.
La tradition, avec la vente des bouquets de jonquilles sur le bord des routes.

Dernier col, Martinpré.
Au final, j'aurai donc pédalé 108 km en 3h58, pour 1 509 m D+ et 3 cols référencés dans ma "colithèque". Une belle et enrichissante semaine, mais ce n'est, espérons-le, nous ne sommes qu'en mars, qu'un début !

Le parcours :


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