Diapo

La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
Sports d'hiver.
Super Planche des Belles Filles.
A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
Balcon sur Gérardmer.
Reculée de Beaume les Messieurs.
Col du Lauvy.
Symétrie parfaite à Longemer.
Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

dimanche 8 mars 2015

Mars attack !

Comme souvent départ à la fraîche ce dimanche pour enquiller quelques cols et profiter d'une journée printanière. As usual, le RDV est donné avec Matthieu, qui s'est déjà bien échauffé la veille ... La journée va être belle, mais il a néanmoins gelé par chez nous, nous obligeant à recourir encore à la tenue longue d'hiver malgré la perspective d'une tiédeur annoncée, d'autant que les températures sont plus basses dans les vallées qu'en altitude !

L'échauffement est laborieux par la route du Grand Ecart à Herpelmont, Matthieu se ressentant de sa virée d'hier, musclée, of course, et moi de mon imprévue soirée en tenue d'arbitre au gymnase de Corcieux ... A Rehaupal, nous enchaînons avec la montée vers la Racine, avec ses 2 1ers km récalcitrants, puis nous basculons vers le Tholy pour le 1er gros morceau de la journée, puisque la montée du Haut du Tôt est au programme.
Route de Bruyères.

Route de Bruyères.

Colimont, à Yvoux.

Route du Grand Ecart.

Rehaupal.

Montée vers La racine.
Une montée bien raide, notamment dans la 1ère partie, dénuée de circulation, affichant un D+ intéressant et permettant de changer de vallée en évitant la plus monotone grand route. Un effort qui, une fois le pied digéré, nous met définitivement dans le rythme. J'ai l'impression d'avoir retrouvé mon coup de pédale, impression toute relative puisque Matthieu me colle sur ce coup pas loin d'1 km (mais, maigre excuse, j'ai été ralenti par un coup de fil inopiné de l'ami Michel cherchant une possibilité de se connecter. En vain) ! Une fois redescendus à Meneaurupt, on remonte direct vers Gérardmer via le charmant et sauvage col de Sapois, dont la dernière ligne droite de 2 km s'avère interminable. Bien qu'elle ne semble pas visuellement difficile, on y reste scotché à chaque fois ...
Montgolfière au Rain Brice.

Montée du Haut du Tôt.

Montée du Haut du Tôt.

Montée du Haut du Tôt.

Montée du Haut du Tôt.

Montée du Haut du Tôt.

Montée du Haut du Tôt.

Col de Sapois.
On arrive ensuite sur les rives du lac, totalement dégelé, puis, après avoir traversé sans trop de mal l'agglomération qui commence peu à peu à se vider de la cohorte de skieurs, juteuse et lucrative pour toute l'industrie touristique, on décide comme prévu de se payer la montée du Poli. Sauf que celle-ci n'est pas déneigée, zut ! Demi-tour donc, on rejoindra le lac de Longemer (totalement gelé, lui !) par la vallée, nonobstant la petite côte du Béaba, chère à mes oncles et tantes, pour se consoler.
Le soleil commence à taper gentiment, comme prévu, j'en profite donc, avant d'attaquer le col de la Schlucht et une nouvelle montée en température, pour enlever une couche que je fourre dans le petit sac à dos dont j'avais pris soin de me munir, à dessein. Dans ce col hyper régulier à 5-6 %, je tiens la roue de Matthieu jusqu'à 1 km de la Roche du Diable, avant que je ne sois contraint à baisser d'un ton pour rallier le Collet peu de temps après mon virevoltant coéquipier. Petit bonus, on monte jusqu'au col pour profiter du visuel : côté alsacien, la Forêt Noire se dessine distinctement, ainsi que les Alpes au loin, malgré une atmosphère un peu laiteuse.
Lac de Gérardmer.

Montée impossible du Poli.

Lac de Longemer.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.
Allez hop, pas de temps à perdre, on redescend vers le Valtin, où le phénomène d'inversion de températures se manifeste à nouveau. D'un dizaine de degrés jusqu'à mi-pente, la température chute  soudainement de 5-6°C avant le Vétiné : ça meule un peu dans la courte remontée vers le Grand Valtin, à l'ombre qui plus est !
La descente de Straiture est bien fraîche aussi, avec à la clé un virage bien scabreux que nous négocions très prudemment, puis la vallée en faux-plat descendant est enquillée tambour battant, faisant remonter immédiatement une moyenne pour l'instant, et logiquement, assez basse : de 24 on passe ainsi à 26 km/h, un peu plus flatteur !
Tandis qu'on souffle un peu à Anould, voilà qu'on croise l'ami Michel Aubriot, en villégiature à Gérardmer. Il a déjà bien borné hier (mais je n'ai hélas pas pu l'accompagner ...) et nos parcours dominicaux n'étaient malheureusement pas compatibles.

Le Grand Valtin.

Traversée de Clefcy à donf !
Salut Michel !
Après cette fort sympathique et fortuite rencontre, un os nous attend encore : la peu connue mais revêche montée par la route de Sarupt nous fait vraiment mal aux pattes ! A St Léonard, on traverse la nationale puis on se dirige vers le hameau susnommé. Après le passage à niveau, boum, 1er passage à 10%, suivi de 3 ou 4 autres séparés par des paliers assez bien venus. Les cuisses crient un peu grâce, mais la route continue de grimper en une longue ligne droite qui se termine, enfin, par un bout de plat menant sur les hauteurs de la Côte et de Vanémont. Comme convenu, j'accompagne Matthieu jusque La Chapelle, avant que nous ne regagnions nos pénates, lui à Bruyères, moi à Corcieux, non sans avoir à me coltiner le col de Vienville en dessert : et hop, 100 m D+ supplémentaires !
Route de Sarupt.

Route de Sarupt.

Route de Sarupt.

Route de Sarupt.

Col de Vienville.

Col de Vienville.
Une belle virée qui se solde par 123 km, 9 ascensions pour 2 189 m D+, couverts en 4h42. Une belle attaque de mois de mars !

Le parcours :


1 commentaire:

  1. Salut Lionel ! Les choses redeviennent sérieuses en cette fin d'hiver ! Merci pour les photos et le compte-rendu, ça fait voir du pays quand on est loin. Je vois que la montée du Poli ne l'a pas été avec vous ... A bientôt, Pierre M

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