Un grand classique

Paris-Roubaix oblige, je me devais aujourd'hui de réviser également mes classiques d'avril, avec une boucle archi connue condensant dénivelé conséquent et paysages, sur un circuit accessible sur une demi-journée. Le hasard aura voulu que j'accomplisse le même parcours il y a un an jour pour jour, avec la même récompense à l'arrivée : le 1er barbecue de l'année ! Un objectif se dégage alors immédiatement : réaliser au moins le même temps qu'en 2014. C'est parti pour en prendre plein la vue et plein les cuisses !

Comme souvent à cette période de l'année, le départ est frisquet. Certes, il n'a pas gelé, mais la tenue "intermédiaire" est de rigueur, d'autant qu'au départ, de nombreux passages se font à l'ombre. Le Plafond et Martimpré ne posent pas de véritable problème, sinon qu'ils confirment qu'il y aura du monde à la "Fête des Jonquilles" édition 2015, 80ème du nom, au vu des voitures et des bus que je croise ou qui me doublent. Agoraphobes, s'abstenir ! Quelques images ici, ici, ou encore ici, montrant comment ont été utilisées les quelque 2 500 000 jonquilles cueillies, entre autres, par les petits écoliers.

Col du Plafond, vue sur Corcieux.

Gerbépal.

Martimpré.

La Schlucht, vue depuis la Roche du Diable.

Pour changer, je me suis essayé à quelques vidéos, dont hélas la qualité laisse quelque peu à désirer. (En choisissant HD dans paramètres, c'est un poil mieux.)


Un bon vent de face m'oblige à pédaler jusque l'entrée de Munster, où je clignote à gauche pour la superbe montée du col du Linge. +/- 10 km d'effort dans un panorama dont je ne me lasse pas, avec balcon sur les crêtes, bien plus enneigées qu'en 2014 et, logiquement, une frondaison nettement moins avancée. Je maintiens un rythme qui me semble "dans mes standards" jusqu'au sommet, grâce aussi aux brefs encouragements de Belges aussi joviaux que bruyants : ben, ils ne sont pas à Paris-Roubaix ???

Sentier des Roches depuis la Schlucht.

Petit Hohneck et Grand Ballon.

Hohrodberg.

Col du Linge.

Col du Linge.

La descente via le Wettstein et Orbey se fait une fois encore à la pédale. De là, il faut remonter jusqu'au lac Blanc, où le plus dur est fait avant d'atteindre le col du Calvaire. Une sacrée montée, avec 2 km autour de 10% à Pairis, développant au final 580m D+ en 9 km.

Sortie d'Orbey.

Direction le lac Blanc.

Col du Calvaire.

Quelques km de transit descendant sur la route des Crêtes mènent au col du Bonhomme, où il me faut composer pour redescendre sur le plancher des vaches avec, une nouvelle fois, un sacré vent de face. Incompréhensibles ces inversions ! Difficile sur cette pente peu prononcée de maintenir les 50 km/h, il en sera de même dans la vallée jusque Anould, dans laquelle je ne pourrai pas observer de repos avant le dernier col me séparant des subliminales grillades. 

Un p'tit dernier pour la route.

Une fois le dernier écueil franchi, je regagne mon point de départ après 101 km, 2 223 m D+, 6 cols, le tout couvert en  ... 3h52, soit exactement la même moyenne qu'il y a 1 an ! Vous avez dit métronomique ?...

Le parcours :