Diapo

La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
Sports d'hiver.
Super Planche des Belles Filles.
A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
Balcon sur Gérardmer.
Reculée de Beaume les Messieurs.
Col du Lauvy.
Symétrie parfaite à Longemer.
Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

jeudi 16 avril 2015

Un grand cru d'Alsace

Alors que le printemps montre tranquillement le bout de son nez, les rituels hivernaux laissent peu à peu place aux activités d'extérieur. Cela se voit aisément, avec partout les tondeuses qui vrombissent, les jardiniers qui bêchent et la nature qui retrouve des couleurs vives après 6 mois en "noir et blanc". Je n'ai pas vraiment passé l'hiver inactif dans mon canapé, mais pédaler sous un doux soleil rend l'humeur plutôt badine et donne envie de voyager, tout au moins d'étendre son périmètre. La météo étant ces jours-ci carrément estivale, Matthieu et moi n'avons pas résisté à la tentation : une belle virée s'imposait ! Objectif le Haut Koenigsbourg pour un duo aux automatismes bien huilés, parti pour un joli raid, éprouvant mais jouissif !...
La 1ère étape du parcours consiste à rejoindre l'Alsace et le Haut-Rhin. En tenue courte plus coupe-vent pour braver la fraîcheur matinale, le départ est donné devant chez moi peu avant 9h, après que nous eussions fait le plein de glucides (surtout la veille au soir d'ailleurs). Les Forfelets sont bien excités ce matin, car nous subissons les foudres des automobilistes, qui jusqu'au col du Plafond manifestent 3 fois leur incompréhensible mécontentement par de véhéments coups de klaxon : on roule à 2, de front certes, mais pourquoi un tel comportement alors qu'il ne vient personne en face ? Nous sommes à nos heures automobilistes nous aussi, et savons parfaitement nous ranger quand la situation l'impose ... Bref, ça démarre fort, mais heureusement, ce seront aussi les derniers de la journée !
L'échauffement se poursuit dans le col de Mandray depuis Fraize, que nous escaladons de concert. Tout en discutant, on monte bon train en profitant des points de vue sur la vallée de la Haute Meurthe, avant de basculer vers Ban de Laveline, avec un début de descente assez cahoteux. La montée en température se poursuit, tant corporelle qu'atmosphérique, avec le col de Ste Marie et ses passages à 10%, point culminant du jour. Mon dernier passage ici m'avait valu une crevaison, je suis donc content de rallier le sommet sans encombres, un peu après Matthieu et sa fréquence de pédalage dans les cols toujours aussi redoutable.
Col de Mandray, vue sur Plainfaing.

Col de Mandray, vue sur Fraize.

Secteur de Gemaingoutte.

Secteur de Gemaingoutte.

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.
La 2ème étape doit cette fois nous mener jusqu'au Haut Koenigsbourg, que nous allons rejoindre par le chemin des écoliers, of course ! En effet, à la sortie de Ste Marie aux Mines, clignotant à droite pour attaquer le col du Haut de Ribeauvillé. Un très beau col de 8 km qui porte bien son nom, et qui, sans être redoutable, n'en présente pas moins une certaine difficulté, notamment dans sa 1ère partie, jusqu'au lieu-dit du "Petit Haut". Au sommet, nous attaquons la longue descente menant à Ribeauvillé, que je n'ai jamais empruntée. 10 km superbes, avec de nombreux lacets parfaitement asphaltés, à l'exception de quelques uns d'entre eux, vers le bas, recouverts de pavés ! Attention les jours humides ! Un vrai régal, cette route présente à mon sens des similitudes avec celle du Bramont : il faudra assurément la parcourir en sens inverse incessamment sous peu !
Sortie de Ste Marie.

Col du Haut de Ribeauvillé.

Col du Haut de Ribeauvillé.

Col du Haut de Ribeauvillé.

Col du Haut de Ribeauvillé.

Col du Haut de Ribeauvillé.

Col du Haut de Ribeauvillé.

Col du Haut de Ribeauvillé.
Nous voilà temporairement sur la Route des Vins, jusque Bergheim, où nous enquillons sur la montée du Haut Koenigsbourg, qui est subrepticement apparu au loin, à la sortie de Ribeauvillé. Une ascension de 13,5 km, ou 12 si on ôte le léger faux-plat d'approche. Pas de difficulté majeure, contrairement aux souvenirs que j'en avais gardés, si ce n'est que c'est la plus longue des 4 options pour accéder au château, avec un passage dans le joli village de Thannenkirch et 2 portions descendantes. La dernière ligne droite le long des parkings est interminable, mais une fois au sommet la vue sur la plaine d'Alsace est tout simplement vertigineuse, avec en toile de fond la silhouette de la Forêt Noire apparaissant dans le sfumato atmosphérique, un voile peut-être dû d'ailleurs à la pollution. Un petit casse-croûte, le temps pour Matthieu de faire l'admiration de jeunes étudiantes en visite au château et visiblement peu motivées par leur questionnaire, et nous voilà repartis pour une longue descente vers Liepvre. De grandes lignes droites permettent de prendre beaucoup de vitesse, mais recèlent quelques pièges avec des morceaux de roches qui se sont détachés des falaises jouxtant la route. L'un d'eux, pourtant en plein milieu, était camouflé par une ombre : je l'évite au dernier moment, petite frayeur rétrospective ... A noter que seule l'ascension par Kintzheim et la rampe menant au château se trouvent dans le Bas-Rhin, les autres voies d'accès se situant dans le Haut-Rhin.
Ribeauvillé.

Ribeauvillé.

Ribeauvillé.

La Route des Vins commence par une incongruité !

Route des Vins, au loin le château.

Route des Vins.
Sortie de Bergheim.

Ascension du Haut Koenigsbourg.

Ascension du Haut Koenigsbourg.

Ascension du Haut Koenigsbourg : Thannenkirch.

Ascension du Haut Koenigsbourg : Thannenkirch.

Ascension du Haut Koenigsbourg : sommet en vue.

Ascension du Haut Koenigsbourg.

Plaine d'Alsace.

Plaine d'Alsace.

Plaine d'Alsace.

Le château.

Rapide pause casse-croûte.

Le fan club de Matthieu !

Prêt à repartir.
La 3ème partie du parcours doit nous ramener dans les Vosges, c'est qu'il y a encore du chemin à faire ! A Rombach-le-Franc, c'est la chasse à la fontaine, histoire de rentrer sans craindre d'avoir soif. Avec cette chaleur, les bidons se vident plus vite qu'en hiver ... Puis nous attaquons le col de Fouchy, 4,5 km assez réguliers à 6-7 % où les jambes commencent à peser ! Un coin de pleine quiétude, rempli de gazouillis printaniers, où j'ai la sensation de communier avec la nature ...
Arrêt bidon !

Rombach-le-Franc

Col de Fouchy.

Col de Fouchy.

Col de Fouchy.

Col de Fouchy.

Col de Fouchy.

Col de Fouchy.
On se retrouve dans la vallée après une descente assez sinueuse, où un long faux-plat vent contraire nous attend et rend l'approche jusqu'au pied du col d'Urbeis assez pénible, ainsi que son ascension, pourtant peu redoutable. Le moral est lui aussi légèrement plombé, nous qui pensions avoir fait le plus dur en terme de difficulté. Eh bien non, d'autant que la 4ème et dernière étape, qui consiste à rentrer au bercail, va s'avérer bien plus douloureuse que prévu avec ce vent de face. Durant toute la descente du col, le long de la vallée passant par Lubine et Colroy-la-Grande, puis Provenchères, et même jusque Ste Marguerite, nous devons nous relayer sans faiblir pour avancer décemment, au prix d'un surcroit d'effort nous faisant bien sentir des cuisses déjà sérieusement mises à contribution.
Vallée d'Urbeis.

Vallée d'Urbeis.

Col d'Urbeis.

Col d'Urbeis.

Col d'Urbeis.

Retour au "pays".

Neuvillers sur Fave.

Col d'Anozel.

Col d'Anozel.
De là, le profil redevient montant pour rejoindre Saulcy, puis Taintrux via le col d'Anozel. Là, enfin, le vent devient favorable. Quelques relais appuyés nous mènent au pied du Grand Remblai, dernière grimpette qui ne passe finalement pas si mal avant de rejoindre notre point de départ après 147 km, 2 768 m D+ pour 9 ascensions ne dépassant pas les 800 m d'altitude (!), couverts en 5h37. L'Alsace à vélo, à déguster sans modération !!!

Le parcours :

3 commentaires:

  1. Toujours aussi affamé de cols ! Vive l’Alsace ! Eric

    RépondreSupprimer
  2. Merci pour la dernière visite en Alsace, le paysage est toujours aussi beau. Les photos avec la Forêt Noire au loin sont magnifiques, beau ciel bleu, excellente journée pour les mordus de vélo (si l'on exclut les mécontents du Col du Plafond).
    Mais quelle est la potion magique qui te permet de parcourir tous ces kilomètres? Céline & Jérôme

    RépondreSupprimer
  3. bravo ! beaux paysages bien connus.... Mais vive le POLI, LONGEMER et GERARDMER !!!
    une ex Xonrupéenne....

    RépondreSupprimer