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dimanche 7 juin 2015

Répétition générale avant "les 3 Ballons"

A une semaine de la cyclo des "3 Ballons", l'objectif de ce samedi était de cumuler heures de selle et dénivelé comparables à ce qui sera proposé au départ de Luxeuil le 13/06, en espérant une météo aussi parfaite le jour de la course ! Objectif atteint avec une balade magnifique et difficile à souhait, et passant elle aussi ... par 3 ballons !
Malgré un départ très matinal, il fait déjà très doux, voire presque chaud pour les 1ers coups de pédales, sur une route humide par endroits, preuve qu'il a un peu plu cette nuit.
Préférant assurer le coup par ces temps caniculaires, je me suis lesté d'une poche à eau pour éviter toute galère dans la recherche de fontaines parfois hypothétiques. Revers de la médaille, un surpoids un peu handicapant dans les montées sur la 1ère moitié du trajet ...
Qu'importe, je m'élance plein d'entrain vers le 1er col du jour, le col de Martimpré, en songeant que j'aurai probablement le cœur moins vaillant dans 7-8 heures en repassant au même endroit dans l'autre sens ! Je file ensuite vers Longemer puis Retournemer où j'attaque le col des Feignes qui permet de s'extirper de ce cul de sac naturel. Assez raide au début, il se termine en douceur avant de basculer vers La Bresse. Une brève descente, avec passage devant le domaine skiable, et je continue ma route vers le col de Bramont, en passant par la route forestière qui débouche directement à l'épingle. Brève mais sèche, la montée se termine "à la frontière", comme s'obstinent à le revendiquer certains irréductibles ayant ici aussi tracé sur la route un "Elsass-France" assez incompréhensible ...
Quiétude à Gerbépal.

1er passage à Martimpré.

1er passage à Martimpré.

Lac de Longemer et quelques pêcheurs.

Site de Retournemer.

Col des Feignes.

Col des Feignes.

Col des Feignes et pistes de ski.

Col de Bramont.

Col de Bramont.

Col de Bramont.
La descente, une des plus jouissives du coin avec ses multiples lacets, mène rapidement au village de Wildenstein puis à son lac, juste en contrebas de la route des crêtes où je me trouvais une semaine avant, et où je vais remonter via la longue ascension du Markstein, 1er ballon au menu du jour. Assez longue (14 km), cette ascension est en fait très roulante, si bien qu'elle est souvent abordée en descente dans la majorité des cyclos l'empruntant. Ça gratte d'entrée sur 2 bons km, mais la suite, nonobstant sa longueur, est très facile, avec quand même un petit coup de cul pour accéder au somptueux panorama du Treh, paradis des parapentistes.
Lac de Wildenstein.

Lac de Wildenstein.

Montée du Markstein.

Montée du Markstein.

Montée du Markstein.

Montée du Markstein.


Montée du Markstein.
Me revoici donc temporairement sur la Route des Crêtes, en direction du Grand Ballon, point culminant du massif et petit Ventoux local, avec plusieurs routes d'accès développant toutes +/- 1000 m D+. De ce côté, rien de comparable, avec une approche facile et seulement 1,5 km de réelle grimpée depuis le col du Haag. Mais visuellement, quel régal ! Un bref arrêt technique au sommet de mon 2ème ballon, et hop, je plonge, littéralement, jusque Willer sur Thur, 15 km et 1000 m plus bas : c'est facile le vélo, dans ce sens !!!
Route des Crêtes.

Route des Crêtes.

Sa Majesté.

Grand Ballon ...

... le sommet.
La plaine d'Alsace.
Dans la descente, vue sensationnelle méritant un arrêt.

Allez, je fonce !
Le passage dans la vallée est très bref, avant d'enquiller sur le col du Hundsrück, que je n'apprécie guère de par son aspect revêche : pas facile à prononcer, encore moins à négocier ! En effet, les 1ères rampes offrent un magnifique spectacle sur "The Big Balloon" et ses confrères, certes, mais les choses se corsent sérieusement dans la forêt avec un 1er gros passage >10%, suivi de 2 autres, dont le dernier pour accéder au sommet de cette route historique. Il y a foule au sommet, où de nombreux congénères sur 2 roues récupèrent de leurs efforts. A vrai dire, cela fait un moment que j'en croise pas mal, dont certains sont sans doute en reco, puisque je suis à contresens de la course ...
Willer sur Thür.

Col du Hundsrück : quelle vue !

Col du Hundsrück.

Col du Hundsrück.

Col du Hundsrück.

Col du Hundsrück.

Arrivée sur Masevaux.
Une belle descente, un peu plus longue que le col de Fouchy mais y ressemblant fortement, conduit jusque Masevaux, avec au passage une courte remontée à la sortie de Bourbach le Haut.
Il me faut désormais remonter la vallée de la Doller jusque Sewen avant d'attaquer le gros morceau du jour : le Ballon d'Alsace. 10 km assez jolis mais plutôt pénibles, avec vent de face et léger faux-plat montant, au cours desquels il faut s'employer pour avancer dignement alors que je préfèrerais m'économiser.
Niederbrück ou Kirchberg, je ne sais plus !

Dolleren.

Dolleren.

Lac de Sewen.
Peu après le lac de Sewen, c'est parti pour 12 km d'ascension, avec en apéritif les magnifiques lacets jusqu'au lac d'Alfeld, paradoxalement assez faciles. C'est après le lac que ça se gâte, la route se cabrant singulièrement jusque la station de ski, atteinte au prix de 6 gros km d'un effort soutenu souvent à 9% ou plus, dans la forêt et à l'ombre, ce qui n'est pas plus mal car ça commence à cogner sévère. Ça calme, d'ailleurs je pioche un peu sur la fin, avec notamment une dernière ligne droite interminable : je suis donc plutôt soulagé d'aborder les 3 km de la partie finale, nettement moins raides et offrant un paysage assez somptueux : je l'ai mérité, c'est mon 3ème ballon ! Je m'octroie un rapide et frugal casse-dalle au pied de la stèle René Pottier, puis je fonce vers St Maurice, versant moins difficile à mon sens que celui que je viens de gravir, mais sur lequel se sont écrites les lettres de noblesse du Ballon d'Alsace.
Col du Ballon d'Alsace.

Col du Ballon d'Alsace.

Magnifique lac d'Alfeld.

Col du Ballon d'Alsace.

Col du Ballon d'Alsace.

Col du Ballon d'Alsace.

Col du Ballon d'Alsace.

Col du Ballon d'Alsace.

Col du Ballon d'Alsace.

Tout là-bas, le lac de Sewen.

Col du Ballon d'Alsace.
Une transition sans histoire me conduit dans la vallée jusqu'au Thillot puis le Ménil-Thillot, où je négocie sans encombres le facile col du Ménil. Mais à Cornimont, c'est une autre paire de manches, puisque je me suis concocté un itinéraire bis  pour revenir à La Bresse en évitant la grand route : le charmant col du Brabant ... Un sérieux écueil, à négocier en plein cagnard ! Je profite d'une bienvenue petite fontaine au pied pour me rafraîchir et faire le plein, mais la fréquence de pédalage commence à baisser singulièrement ! Le goudron fond par endroits, et je suis en nage en arrivant au sommet, où je découvre que la route "normale" est barrée pour cause de travaux !!! Pas envie de me taper la déviation par le lac des Corbeaux, je tente le coup ! Effectivement, inutile de s'y risquer en voiture, mais en vélo ça passe. Ouf !
Ballon de Servance à St Maurice.

Col du Ménil.

Col du Ménil.

Cornimont.

Col du Brabant.

Col du Brabant.

Ça tape dur ... mais j'aime ça !

Col du Brabant.

Col du Brabant.

Col du Brabant.
La suite, c'est du classique : le col de Grosse Pierre et ses 6 km réguliers. Habituellement, pas de soucis, mais aujourd'hui c'est une autre histoire, avec une vitesse 2 km/h inférieure à la normale, tout comme dans Martimpré dont je vois le panneau avec un grand soulagement, et comme prévu, nettement moins d'entrain qu'à l'aller !
Col de Grosse Pierre : La Bresse.

Col de Grosse Pierre : jolies couleurs.

Col de Grosse Pierre.

Col de Grosse Pierre : ça devient bon !

Col du Haut de la Côte.

Martimpré.

Yeahhh !
Quelques derniers coups de pédales dans la descente et je regagne mon point de départ avec au compteur 183 km, 3 819 m D+ en 12 ascensions et 7h30 de selle. Je termine bien cramé quand même, ça promet donc d'être chaud samedi prochain avec un menu encore plus copieux ! RDV dans une semaine !
A noter que pendant ce temps, mes copains Olivier Küss et Matthieu ont pris une sensationnelle 31 et 33ème place sur environ 600 à la difficile cyclo du Mont Ventoux et ce, dans une véritable fournaise, avec plus 40°C par endroits. Balèzes !

Le parcours :

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