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lundi 6 juillet 2015

L'été sera chaud - Episode 1 : Chaussy - Madeleine - Télégraphe.

L'été s'ra chaud, l'été s'ra chaud ... Dans les cuissards, sur le vélo !
Fraîchement débarqués à Valloire (chaudement débarqués, devrais-je dire, par ces temps de canicule !), j'attaque le séjour par un parcours ponctué de 3 cols mythiques et de paysages sublimes, effectué sous un soleil de plomb, faisant notamment monter le mercure à 36°C en vallée de Maurienne, et à peine moins de 30°C à 2000 m d'altitude ...

J'ai annoncé 3 cols, mais il y en a en fait 4 puisque pour s'extirper de Valloire, il faut remonter au col du Télégraphe par son versant si insignifiant (comparé à ce qui se fait dans la région), qu'il n'est parfois même pas comptabilisé au GPM. Cependant il présente quand même du % au pied, assez à mon sens pour lui accorder au moins la 4ème catégorie. Bref de quoi s'échauffer direct, avant la longue descente vers St Michel de Maurienne. Une inévitable et fastidieuse portion de vallée se présente désormais pour rejoindre mon 1er objectif : le col de Chaussy.
Col du Télégraphe.

Col du Télégraphe.

Col du Télégraphe.

St Michel. Le Télégraphe est tout là-haut.

Sortie de St Michel.

Vallée de Maurienne.

Vallée de Maurienne.

La 1ère difficulté se profile ...

... ça va bientôt démarrer !
Un col que la France entière ou presque va découvrir à l'occasion de la 19ème étape du Tour de France, et accessoirement étape du Tour cyclo. Une étape qui s'annonce monumentale avec 4600 m D+ en 138 km ...
Il commence pour moi (les pros emprunteront une autre voie d'accès) de manière particulièrement spectaculaire avec les fantastiques lacets de Montvernier. Une route très étroite suspendue à la falaise et à laquelle elle semble miraculeusement s'accrocher. On monte presque à la verticale, en dominant la route sur laquelle on se trouvait quelques instants auparavant après chaque demi-tour, puis on débouche sur un pan de la montagne ouvert et verdoyant, mais invisible du fond de la vallée. Mais le plus dur reste à faire pour gagner le sommet du col. Après avoir traversé Montvernier puis quelques hameaux, la route mène à une 2ème partie spectaculaire traversant l'éperon rocheux de la montagne, et où le panorama est tout simplement prodigieux avec une vue vertigineuse sur la vallée en contrebas, jusqu'aux Aiguilles d'Arves au loin. La grimpée se poursuit sur une portion boisée jusqu'au village de Montpascal où le plus dur est fait. En effet, il ne reste plus que quelques lacets pour atteindre les 1533 m du col de Chaussy, qui a vraiment tout d'un grand malgré sa faible altitude (qui le place plus haut malgré tout que le point culminant des Vosges, il faut relativiser !), avec ses 1150 m D+ en 15 km et ses paysages à couper le souffle.
Lacets de Montvernier.

Lacets de Montvernier.

Lacets de Montvernier.

Lacets de Montvernier.
Lacets de Montvernier.
Lacets de Montvernier.
Lacets de Montvernier.
Lacets de Montvernier. (photo P. Bride)
Col de Chaussy.

Col de Chaussy.

Col de Chaussy.

Col de Chaussy.
Col de Chaussy.

Col de Chaussy.

Col de Chaussy.

Col de Chaussy.

Col de Chaussy.
Col de Chaussy.

Col de Chaussy.

No comment.

Col de Chaussy.

Col de Chaussy.

Col de Chaussy : Montpascal.

Et d'1 !

En route pour la Madeleine.
La 1ère partie de la descente, sur une route forestière très étroite et sinueuse, risque d'être spectaculaire, avec notamment quelques passages très pentus. Une fois le village de Bonvillard atteint, la route s'élargit, mais ça continue de descendre fort jusqu'au carrefour où on récupère la route du col de la Madeleine, à environ 4,5 km de son pied "officiel". 
C'est donc reparti pour à peu près 15 km d'ascension et 1100 m D+, sur une large route étonnamment plutôt déserte. Ce col HC est assez linéaire dans sa difficulté, les bornes annonçant régulièrement 8%. Néanmoins, un passage >10%  fait bien mal aux pattes avant le 1er village, tandis qu'un bref replat à hauteur de St François 1450 permet quant à lui de souffler un instant. Une fois la station de St François Longchamp traversée, il reste 4-5 km à gravir dans les pâturages pour atteindre les 1993 m officiels du col, arrondis à 2000 m pour faire beau et arranger les chasseurs de cols.
Col de la Madeleine.

Col de la Madeleine.

Col de la Madeleine.

Col de la Madeleine.

Col de la Madeleine.

Demoiselles coiffées.

Col de la Madeleine.

Col de la Madeleine.

Sommet en vue.

St François Longchamp.

Col de la Madeleine.
Sport et plaisir visuel.

Dernière épingle.

2 km left.

Col de la Madeleine.

Col de la Madeleine.

Col de la Madeleine.

Col de la Madeleine.

Mont Blanc voilé, dommage.

Col de la Madeleine.

Et de 2 !
Après une descente à ma botte, sauf les 4 derniers km ralentis par des véhicules peu experts en conduite montagnarde, me revoilà dans la peu enthousiasmante vallée de Maurienne qu'il va falloir remonter : d'interminables lignes droites conduisent dans un 1er temps jusque St Jean, puis mine de rien la route s'élève sensiblement jusqu'à St Michel, le long d'une large départementale pourvue de bandes cyclables. 25 km heureusement vent plutôt favorable au cours desquels je vide un peu vite mes bidons, pourtant remplis à La Chambre ...
La Chambre.

Vallée de Maurienne.

Vallée de Maurienne.

Tiens, revoilà les lacets.

Vallée de Maurienne.

St Jean de Maurienne.

Vallée de Maurienne.

St Michel en vue.
Me voilà au pied de l'ultime ascension du jour, le mythique Télégraphe, qui ne va habituellement qu'avec son grand frère le Galibier pour un enchaînement redouté mais ô combien alléchant. 12 km globalement à 7-8% n'offrant que peu de points de vue. Mais quand la vallée se dévoile enfin sous mes yeux, la prise d'altitude est vraiment impressionnante. Entretemps, j'ai trouvé mon rythme de croisière, en mode jambes un peu lourdes quand même, mais je tiens des braquets et une vitesse en cohérence avec mes habitudes et la pente à affronter. La route, à de multiples reprises, offre de courts moments de répit qui font du bien, mais c'est bien la soif qui m'obsède le plus dans cette montée finale. A de nombreux virages, j'espérais trouver une providentielle fontaine, mais que nenni, je suis obligé de m'économiser en eau alors que le compteur annonce 34°C. Je bois par petites gorgées, tel un bédouin dans le désert, et parviens au sommet avec un certain soulagement.
Col du Télégraphe.

Col du Télégraphe.

Col du Télégraphe.

Col du Télégraphe.

Col du Télégraphe.

Col du Télégraphe.

Col du Télégraphe.

Ça devient bon !

Col du Télégraphe.
Col du Télégraphe.

Col du Télégraphe.

Col du Télégraphe.

Col du Télégraphe.

Epoustouflant.

Et de 3 ! Done ...

Allez, à la douche !
Cette formidable matinée se solde finalement par 132 km, environ 47 km ascensionnels en 4 cols et 3664 m D+, bouclés au terme de 5h49 jubilatoires. Cela donne une maigre moyenne de 22,8 km/h : les Alpes sont impitoyables !!!

Le parcours :




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