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mercredi 22 juillet 2015

L'été sera chaud - Episode 6 : Visite au totem ...

L'été s'ra chaud, l'été s'ra chaud ... Dans les cuissards, sur le vélo !
Pour ma dernière "étape" vosgienne avant un séjour dans le 66, j'avais envie de monter le plus haut possible. Dès lors, pas difficile de deviner ma destination, mais les itinéraires possibles sont multiples et le Grand Ballon a de nombeuses voies d'accès. Indice :  je n'ai pas choisi la plus facile ...

Le départ est traditionnel par le col de Martimpré, puis je prends la direction du lac de Longemer, dont seuls les pêcheurs troublent la quiétude à cette heure matinale. Il n'en sera pas de même dans quelques heures, quand touristes et locaux viendront l'envahir pour s'y rafraîchir, puisqu'il fait toujours aussi beau et (très) chaud sur le massif ... 
Lac de Longemer.

Lac de Longemer.

Lac de Longemer.
Pour l'heure, je poursuis vers le col des Feignes, puis, après une brève descente, sur le col de Bramont, assez court mais bien raide, avant de basculer en Alsace via une belle et sinueuse descente. Je longe le lac de Wildenstein, lui aussi encore désert, avant de continuer en légère descente en direction de St Amarin.
Direction l'Alsace.

Pas verni en ce moment, je me les tape tous !

Lac de Wildenstein.
C'est cette option que j'ai cochée pour monter au Grand Ballon, de loin la plus balèze, et pour cause : 13 km d'ascension ou presque (dont 1 km de descente à Geishouse) et 965 m D+, sur le papier ça cause un peu, sur le vélo, ça calme rapidement ! 
Pour s'extirper du village tout d'abord, avec d'entrée de jeu des rampes >10%, après lesquelles un replat sympa est proposé avant d'attaquer la forêt où il est inutile d'envisager de répit avant d'arriver à Geishouse : un peu moins de 400 m D+ en 4 km, tout est dit ! 
Une brève descente pour traverser le patelin et c'est reparti jusqu'au sommet, sur une route forestière dans un état déplorable, et c'est bien dommage. SVP, un p'tit passage du Tour par cette route, histoire qu'elle soit regoudronnée ! Surtout que ce versant vaut quand même son pesant de cacahuètes niveau difficulté, avec de nombreux passages à 10-12%. Le sommet se rapproche visuellement, mais la progression est assez laborieuse ... Avant le totem "hibou", placé là on ne sait trop pourquoi, hormis comme un maléfice annonciateur des souffrances à venir, une portion plate permet de souffler temporairement et de s'abreuver avant le rush final, pour le moins cruel, avec des passages à 13% !
Sortie de St amarin.


Montée vers Geishouse.

Geishouse.

Geishouse.

Col du Haag, objectif en vue ...

... se rapprochant.

Col du Haag.

Totem Hibou, ça va faire mal ...

C'est parti ...

Col du Haag, si près, si loin ...
Au col du Haag tant espéré, on récupère la route des Crêtes, où il reste 1,5 km à gravir pour rallier le col du Grand Ballon, portion qui paraît presque roulante comparativement à ce qu'on vient de se coltiner ... 
Col du Haag.

Au pied du Grand Ballon.

Plaine d'Alsace et Forêt Noire.

Ah Que Koukou !!!

Markstein and Cie.
Tout là-haut, j'opère mon demi-tour pour pédaler jusqu'au Breitfist, portion roulante sans souci, sinon celui de constater que je suis en rade de portable, batteries à plat : zut, il n'y aura plus de photos pour le reste de la sortie, dommage ...
Une fois n'est pas coutume, je me tape le Platzer en descente, nettement moins fatigant ! Une belle pointe à 82 km/h, puis quelques virages derrière une voiture, et me voilà à Metzeral, puis dans la vallée pour rejoindre Munster, au cours de laquelle je trouve une fontaine pour me rafraîchir (car il fait "stoff" !) et remplir mes bidons, dans la perspective du prochain objectif, lui aussi coché : le col de la Schlucht versant alsacien. Ce n'est clairement pas le plus dur du secteur, mais sa longueur le rend usant : 15 km globalement à 4-5 %, avec seulement 2-3 passages un poil plus raides, c'est loin d'être le Galibier ! Néanmoins, avec 100 km dans les guiboles, et ne l'ayant pas gravi depuis un bail de ce côté, j'ai envie "d'y aller". A l'épingle de Stosswihr, je déclenche le chrono et prends un rythme de croisière que je vais essayer de maintenir le plus loin possible. Jusque Soultzeren, pas de souci, puis un petit vent me ralentit temporairement jusque l'entrée dans la forêt. Je double alors quelques cyclos avec (l'humble) satisfaction d'appuyer efficacement, bénéficiant même au passage de quelques encouragements de marcheurs au bord de la route ! Je parviens à garder l'intensité de mon effort jusqu'au sommet, super (comme quoi, il n'y a pas forcément besoin d'être en course pour se mettre "mal"), y compris dans les 2 derniers km pourtant un peu moins faciles. Résultat, les 15 km du col sont couverts en 46 min, certainement loin de ce qui se fait de mieux sur Strava, mais petite victoire personnelle, d'avoir tenu cet effort en fin de sortie. 
Le reste n'est qu'une formalité, puisqu'il me suffit de redescendre au Saut des Cuves, remonter le col de Martimpré (2 km à 5%) et de rallier mon village après 139 km, 6 cols, 2 711 m D+ et 5h18 de vélo. 

Le parcours :




2 commentaires:

  1. Belle sortie ! Tu devais en avoir plein les jambes !
    Eric

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  2. hihi Toujours fou après le ToTem...... hihi ils devraient le poser au sommet ce fameux ToTem....hi Bravo Lionel Belle sortie.. Pascal Bride

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