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Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
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Au pays de Dali ... Cadaquès.
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Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
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dimanche 16 août 2015

L'été sera chaud - Episode 7 : Au pays de Dali

L'été s'ra chaud, l'été s'ra chaud ... Dans les cuissards, sur le vélo !
28 juillet : Après les Alpes et les Vosges, direction le Sud et les Pyrénées Orientales, pour un changement de décor et un dépaysement total. Avec Argelès comme "camp de base", la plaine du Roussillon est toute proche, ou la Madeloc et les Albères pour une option plus musclée, tandis que l'Espagne est à portée de pédalier. C'est justement chez nos voisins ibères que je décide de me rendre aujourd'hui, afin de retourner visiter un petit coin de paradis cher à Salvador Dali ...
Le départ sera matutinal pour un campeur, condition sine qua non pour pouvoir aussi participer à d'autres activités en famille. L'itinéraire est assez simple, puisqu'il consiste à longer la côte "le long des golfes clairs". Sauf que de linéaire, plat et sablonneux, le littoral, après Argelès, devient subitement et sublimement tortueux, vallonné et rocheux. Je traverse Collioure et Port-Vendres pour une fois sans encombres et dans une lumière de carte postale. Ça monte et ça descend en permanence, ça tournicote à tout va, un nouveau paysage apparaissant à chaque détour de la route. Un vrai régal à vélo, mais sans doute un supplice pour l'autochtone en voiture un peu pressé !
Collioure.

La Madeloc ... pas pour aujourd'hui !

Route des cols.

Route des cols.

Cerbère.
La frontière est toute proche.
Inconvénients non anodins, le circuit doit se faire quasi exclusivement en A/R et, surtout, impose un retour à coup sûr vent de face. Connaissant la virulence potentielle de la tramontane, cela a son importance dans le choix et l'éloignement de sa destination. En l'occurrence, ce matin, elle me pousse confortablement, certes, au point de faire moutonner la Grande Bleue et de déstabiliser mon vélo par endroits : le retour promet d'être musclé !
Pour l'heure, tout va bien, j'atteins la frontière après Cerbère avant d'aborder la descente une nouvelle fois calcinée par un récent incendie avec appréhension : les bourrasques sont parfois telles qu'il me faut pédaler fort pour avancer et tenir le guidon très fermement pour ne pas aller dans le décor !
A Portbou, ... ben ça remonte ! Mais je prends l'option "tunnel" pour gagner du temps jusque Llança. Pour continuer ma route, je dois contourner la ville et son port, puis longer la partie résidentielle et ses villas accrochées à la montagne : une très jolie route bordée de bougainvilliers, de lauriers-roses et de cactus qui serpente au gré du relief en surplombant la mer. Un festin visuel ...
Portbou.

Platja de Garbet, Llança.

Llança.

Port de la Selva.
Une fois au Port de la Selva, je quitte le bord de mer et m'enfonce dans le Parc Naturel du Cap Creus, zone protégée aux airs de massif montagneux. La route remonte une sorte de canyon sur 5 km, puis je plonge vers Cadaquès au milieu des oliviers.

Je m'offre une furtive balade dans la ville d'adoption de Dali, enserrée de multiples criques aux eaux translucides. Sur la plage centrale règne un calme déconcertant où le temps semble s'être arrêté, avant la probable frénésie de l'après-midi. Les gens discutent paisiblement en terrasse, d'autres devant une épicerie, tandis que la mer reflète la blancheur éclatante des façades des maisons, sous l’œil protecteur du maître Dali, dont la statue trône sur l'esplanade. C'est magique ... mais il faut pourtant poursuivre mon chemin !
Route de Cadaquès

Route de Cadaquès.

Route de Cadaquès

Route de Cadaquès

Route de Cadaquès

Cadaquès.

Cadaquès.
Direction l'extrémité des Pyrénées, pour 8 km supplémentaires vraiment spectaculaires, sur une route tortueuse et bosselée qui n'arrête jamais ... jamais de monter et de descendre, souvent assez sèchement d'ailleurs, sachant qu'en plus le vent vient s'en mêler ! Décidément, le phare du Cap Creus se mérite, mais quel décor !
A mi-parcours, le compeur affiche 74 km et 1400 m D+ : ici, le bord de mer, ce n'est pas de la morne plaine !
Route du Cap Creus.

Route du Cap Creus.

Cap Creus.

Cap Creus.

Cap Creus.
Bon, il est temps de faire demi-tour, puisqu'il faut bien quitter ce divin cul-de-sac ...
Je retourne dans un 1er temps jusqu'au Port de la Selva, où j'avais prévu de me coltiner la très jolie ascension de San Pere de Rodes, bien connue de certaines équipes pro. Mais la perspective d'affronter sans relâche et jusqu'à l'arrivée un vent m'ayant jusque là plutôt poussé me conduit (raisonnablement ?) à décider de rentrer direct, et par le même chemin. Seules différences, j'opère un crochet par le centre ville de Colera en espérant y trouver de l'eau, puis de même dans Portbou, mais je resterai bredouille jusque Banyuls où enfin une fontaine fera l'affaire pour la fin du parcours.
Route de Cadaquès, le retour.

Llança.

Colera.

Portbou.
Abords calcinés de Portbou.

Cerbère.

Banyuls.
La matinée se conclut par 149 km, 2 770 m D+ en 5h54, et sera suivie d'une agréable après-midi basket en famille, au cours de laquelle nous laissâmes quand même, malgré son aspect "loisir" et "détente", quelques litres de sueur supplémentaires !
Lutte âpre !

Hé, tu vas pas me la faire gamin !

La Dream Team !

Le gros du parcours :


4 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. Ah ben désolé, les vacances sont finies pour moi depuis le 15 août !
      Peut-être l'année prochaine ?

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  2. Bonjour,

    De retour sur Paris, ces photos nous font revivre de très bons moments !

    Bon courage pour septembre et au plaisir de vous lire !

    Famille MIGNARD (David, Juliette, Geoffrey et Eloïse)
    Front de mer, 511.....

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    1. Bonjour les (futurs?)-ex voisins du Front de Mer !
      Retour au pays aussi pour nous. Encore quelques articles à venir en souvenir des vacances.
      Bonne rentrée à vous 4, bon courage et ... un beau vélo pour Geoffrey !!!

      Amicalement

      Lionel

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