Diapo

La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
Sports d'hiver.
Super Planche des Belles Filles.
A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
Balcon sur Gérardmer.
Reculée de Beaume les Messieurs.
Col du Lauvy.
Symétrie parfaite à Longemer.
Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

mercredi 21 octobre 2015

A la poursuite d'octobre rouge

Ça y est, l'été est définitivement derrière nous et la période de prédilection pour les cyclistes touche à sa fin : il faut désormais penser à s'emmitoufler et garder dans les cartons les projets de grandes escapades montagneuses pour l'année prochaine. Alors que tout le monde s'apprête à passer en mode hivernage (si possible très actif pour moi !), il reste cependant quelques miettes à grappiller dans ce qui reste du festin annuel de pédalage. Les belles journées d'octobre en font partie, quand le soleil fait flamboyer les atours roux de la nature. 2 occasions que je n'ai pas ratées en ce début de semaine ...
Lundi tout d'abord, au cours d'une balade d'aération. Le ciel s'est bien dégagé, occasionnant la 1ère gelée. Mais en début d'après-midi, le thermomètre dépasse les 10°C dans une atmosphère bien rafraîchie par un vent du Nord marqué. Je rejoins Gérardmer par la vallée de la Vologne, puis m'arrête quelques instants devant le lac, au calme et aux éclats sublimes. 
Lac de Gérardmer.
Après une courte halte administrative, je poursuis vers Xonrupt, où je papote un bon moment chez mes oncle et tante en train de ramasser leurs pommes : il va y avoir de la bonne compote cet hiver !!! A peine reparti, c'est la famille Deloy en quête de belles photos qui me klaxonne, et avec qui je rediscute un moment ... On en profite pour caler +/- le RDV du lendemain avec Matthieu ...
Bon, avec ces sympathiques bavardages, mes projets de "Hohneck" tombent un peu à l'eau : pas grave, je continue vers le lac de Longemer, dont les miroitements donneraient presque l'impression d'être encore en été. Mais à part quelques promeneurs (et photographes !) l'affluence de juillet dernier n'est qu'un lointain souvenir, et la quiétude des lieux n'est guère troublée que par le bruit du vent dans les feuilles ou leur crissement sous le pas des quelques badauds.
Lac de Longemer.

Lac de Longemer.

Chapelle St Florent.
Comme prévu initialement, je monte le col de la Schlucht, où les arbres revêtent des couleurs de plus en plus vives au fur et à mesure que je prends de l'altitude. Une montée tranquille jusqu'au Collet, où je redescends vers le Valtin, tant pis pour les sommets. Je m'engouffre à l'ombre et me prends immédiatement la bise en pleine face : difficile d'atteindre les 50 km/h, tant le vent est virulent ! Une fois au Rudlin, je poursuis jusque Plainfaing avec obligation de pédaler : pour une aération, je suis servi !
Col de la Schlucht.

Le Collet.

Le Valtin.
Il ne me reste plus qu'à regagner Anould par la vallée, au pied d'une énième ascension du col du Plafond, pour conclure une après-midi de 66 km et 1124 m D+ parcourue en 2h19.

Le parcours :

Le lendemain, la journée est annoncée ensoleillée jusque fin d'après-midi. Il a encore bien gelé (-3°C) mais le soleil se montre généreux. Feu vert donc pour une petite virée avec Matthieu que je retrouve à Laveline, en compagnie duquel on attaque par la montée du Champ de Laxet par Champdray. De là-haut, on redescend sur le Tholy pour une longue transition jusque Vecoux, via St Amé et Dommartin. Profil descendant, vent dans le dos, ça avance tout seul ou presque, seuls 3 feux rouges consécutifs à des travaux venant nous contrarier.
Thiriville.

Sortie de Jussarupt.

Platicôte.

Champ de Laxet.

Julienrupt et Cleurie.

Dommartin.

Vecoux.
Une fois dans la vallée de la Moselle, on enjambe la RN66 et presque immédiatement, on enquille sur notre destination du jour : la route des Fèches. Une montée que j'avais découverte à l'occasion de la Route Verte 2012, et pas visitée depuis un sacré bout de temps. Elle représente un effort de 4km pour une élévation de 304 m, soit une moyenne de 7,6%. Ça gratte d'entrée avec quelques passages raides en lacets avant la mi-hauteur où on peut souffler un peu avant la cerise sur le gâteau : un coup de cul à 16% juste avant le sommet !
Route des Fèches, vintage.

Route des Fèches.

Route des Fèches.

Route des Fèches.

Route des Fèches.
Là-haut je tergiverse un peu au moment de choisir la direction à prendre, car je ne me souviens plus exactement ce que j'ai tracé au préalable. Qu'importe, on tire tout droit en se disant qu'on arrivera bien quelque part ! La charmante route forestière de la Vigotte finit effectivement par nous ramener au Girmont. On poursuit alors notre descente jusque Faymont pour attaquer le col du Peutet.
Route de la Vigotte.

Direction Remiremont.

Les amigos.
Une attaque en ligne droite à 7% vent de face, qui brûle un peu les cuisses, précède 2 épingles en forêt sur une pente un peu plus douce, avant de terminer de nouveau de manière plus relevée jusqu'au sommet d'où on domine le col de la Demoiselle et la RN57, souvent synonyme de route des vacances (surtout pour moi, nettement moins pour mon coéquipier).
Pied du Peutet.

Col du Peutet.

Vue très brumeuse sur le Girmont.
On regagne Remiremont sous un ciel très assombri et où on se prend un vent terrible qui s'est engouffré dans la vallée en y accentuant sa force. On ne rigole pas de St Etienne jusque Jarménil, où enfin le vent nous arrive de côté, mais on a vraiment l'impression de monter un col sans fin ...
Un arbre à vélos, route de la Suche.
A hauteur de Deycimont nous faisons la désagréable connaissance d'un crétin sans nom (il eût piloté un sous-marin, on aurait pu l'appeler "Sir" Connery !). Non content de nous klaxonner furieusement pendant au moins 20 secondes, celui-ci nous double dans une accélération rageuse en nous tassant quasiment sur le bas-côté, alors que nous roulions l'un derrière l'autre sur la bande latérale de la route ! Puis on voit l'individu freiner brutalement 200 m plus loin au point de déraper, avant de bondir hors de son véhicule !!! Bon là, on ne rigole plus du tout, craignant que cet imbécile ne nous saute dessus ! Il se contente heureusement de nous invectiver vulgairement, gesticulant et vociférant, au grand dam apparemment de la demoiselle l'accompagnant. Dès lors, je redoute le redémarrage du blaireau du jour, qui fidèlement à nos prédictions à ses capacités intellectuelles, ne manque pas de nous raser encore plus près que la 1ère fois en nous redoublant, nous contraignant à rouler dans les cailloux. Très honnêtement, il y a quand même des tarés en liberté dans notre société ... Quand je pense qu'on perd des points pour 1 ou 2 km/h au dessus de la limitation et que ce genre de fou furieux se trimballe impunément dans la nature, il y a de quoi enrager ...
Biffontaine.
Bref, Matthieu m'accompagne jusque Champ-le-Duc avant de rentrer, tandis que je poursuis ma route via Laveline et La Houssière pour terminer avec 121 km, 1675 m D+, pédalés en 4h24, au cours desquels on en aura vu, au propre comme au figuré, de toutes les couleurs !!!

Le parcours :

3 commentaires:

  1. Super le titre ... et pas cool l'épisode du fou furieux. Brigitte

    RépondreSupprimer
  2. On en croise régulièrement de ces abrutis-là sur les routes ...Parfois, je me surprends à m'imaginer leur lancer mon vélo, pédalier en avant, à la gueule !!!! histoire de détendre tout le monde et de voir quelles sont, des émaillées ou des forgées, les dents les plus dures. Dominique G.

    RépondreSupprimer
  3. Salut Lionel,
    toujours des belles sorties trop longues pour moi hélas. J-Charles

    RépondreSupprimer