Diapo

La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
Sports d'hiver.
Super Planche des Belles Filles.
A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
Balcon sur Gérardmer.
Reculée de Beaume les Messieurs.
Col du Lauvy.
Symétrie parfaite à Longemer.
Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

samedi 31 octobre 2015

Belote et rebelote !

Tandis que les journées raccourcissent à vitesse grand V, sensation accrue par le récent changement horaire, il convient désormais de la jouer "opportuniste". En cette fin de vacances où la nature flamboie exceptionnellement, j'ai donc saisi la double opportunité d'aller m'éclater sportivement et visuellement. Bon, le coup de pédale n'est plus le même qu'en juin-juillet dernier, certes, mais suffisant toutefois pour aller tutoyer les sommets du massif et affronter le dénivelé qui va avec. Et franchement, ça valait la peine de faire coup double ...
BELOTE : De retour de mon Nord d'adoption la veille, je me lance vendredi vers la route des Crêtes. Il fait suffisamment bon à la mi-journée pour partir en tenue de demi-saison : corsaire pour le bas, maillot + manchettes pour le haut, avec coupe-vent et gants légers dans les poches. Le trajet est assez classique, avec un passage à Gérardmer, avant d'attaquer le duo Col du Haut de la Côte (dit col des Bas-Rupts "autochtonement") - col de Grosse Pierre pour rejoindre La Bresse, pré-requis pour gagner les sommets sur lesquels je lorgne.
Bellegoutte.

Gerbépal.

Martimpré.

Le tilleul, place du, Gérardmer.

Our lake !

Col du Haut de la Côte.

Col de Grosse Pierre.

Col de Grosse Pierre.
Il me reste ensuite à gravir le col du Bramont pour basculer vers l'Alsace et la vallée de la Thür, où je longe un lac de Wildenstein particulièrement ... vide !
Pont de Bramont.

Col du Bramont.

Col du Bramont.

Col du Bramont.

Col du Bramont.
Des couleurs fantastiques ...

... au bord du lac de Wildenstein, ou ce qu'il en reste.
C'est ici que débute LA montée du jour, loin d'être terrifiante, mais suffisamment longue pour y développer un effort conséquent. Les 2 premiers km grattent un peu, puis c'est roulant voire très roulant sur une dizaine de km assez jubilatoires aujourd'hui, où "ça monte tout seul", dans l'émerveillement des couleurs de l'automne. Une alacrité justifiée au passage du Treh où le paysage s'ouvre en un panorama souvent exceptionnel, allant parfois jusqu'aux Alpes ! C'est le cas ce jour, quelques sommets enneigés surgissant au loin d'une masse brumeuse et lointaine. On a connu nettement mieux, mais cette vision péniblement retranscrite par mon smartphone est toujours scotchante ... 
Montée du Markstein.

Montée du Markstein : à cet endroit, une lumière extraordinaire !

Montée du Markstein.

Montée du Markstein.

Montée du Markstein.

Seuls les mélèzes sont encore verts !

Montée du Markstein.

Le Treh, l'apothéose.

Le Treh.

Le Treh.
Le Markstein.

Les Alpes, mais rien à voir avec le rendu visuel ...
Ici le plus dur est fait avant de rejoindre le sommet du Markstein et la route des Crêtes.
Coupe-vent et gants sont de rigueur là-haut, d'autant que le ciel se voile un peu. Je file vers le Hohneck que j'ai prévu de gravir pour le fun (et pour la vue), mais l'heure a tourné ... ce sera pour une autre fois (l'année prochaine ?). Je suis même contraint d'écourter mon retour en rentrant par Xonrupt, contrairement au programme initial prévoyant un retour par Le Valtin - Plainfaing. Les arrêts "habillage", obligatoires, conjugués aux arrêts bonus "photo" et un à un départ un poil tardif en étant la cause.
Route des Crêtes.

Vision magique au col d'Hannenbrünnen.

Batteriekopf.

Le lac de Blanchemer déjà dans la pénombre.

Bellegoutte aux couleurs d'Halloween.
Pas dramatique, tant la sortie s'est approchée de l'extase ! Côté chiffres : 109 km, 6 cols pour 2 031 m D+, en 3h59 : in the pocket !

Le parcours :


REBELOTE : Le lendemain, je rectifie l'erreur de la veille en démarrant à midi pétantes, pour un parcours aux difficultés similaires, quoique ... L'itinéraire débute de la même façon, c'est-à-dire par le col de Martimpré, puis je change de direction par rapport à la veille pour rejoindre l'Alsace en me dirigeant vers le col de la Schlucht. Après un premier 1/4 d'heure laborieux niveau sensations, je trouve mon rythme de croisière dans cette ascension ultra connue et régulière. Au sommet, la température est agréable, au point que je bascule vers la longue descente sans me couvrir. Une descente à l'ombre et bien fraîche, jusqu'à la sortie de la forêt où le paysage s'ouvre magnifiquement.
Bellegoutte.

Tête de Nayemont à Gerbépal.

Longemer en montant la Schlucht.

La Roche du Diable.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.

Vallée de Munster.
Vallée de Munster.
C'est alors que je constate un petit vent contraire et, surtout, des brumes en fond de vallée, là où je vais. Par crainte de brouillard givrant, ou d'inversion de températures, j'enfile donc gants et coupe-vent pour terminer la descente. Bien m'en a pris, car un vent contraire et une fraîcheur marquée m'attendent dans la vallée jusqu'aux abords de Türckheim, après avoir longé des vignes jaunissantes dont les meilleures saveurs ont été tirées.
Belles couleurs à Stosswihr.

Vers Wihr au Val.

Vers Wihr au Val.

Vers Wihr au Val.

Vers Wihr au Val.
C'est là que débute l'ascension des 3 Epis. 7 km à 5-6% pour grimper jusqu'à la station climatique où je retrouve les mêmes sensations que la veille au Markstein, puis 6 supplémentaires nettement plus tranquilles pour atteindre Labaroche et plonger vers Orbey.
Route des 3 Epis.

Route des 3 Epis.

Route des 3 Epis.

Labaroche.
De là, il faut bien rentrer hein ! Les jambes pèsent un peu, mais il faudra tout de même remonter le col du Calvaire pour mériter de siroter une petite bière à l'arrivée ... La sortie d'Orbey jusque Pairis est vraiment raide, avec notamment un bon km à 10% au niveau de l'hospice, puis on rejoint le lac Blanc en profitant de paysages sensationnels sur une pente pas simple pour autant.
Sortie d'Orbey.

Col du Calvaire.

Col du Calvaire.

Col du Calvaire.

Col du Calvaire.

Col du Calvaire.
Lac Blanc.
Lac Blanc.
Au col on se retrouve sur la route des Crêtes jusqu'au Bonhomme, où il ne me reste plus qu'à descendre jusque Anould, où je peaufine le D+ avec l'incontournable col du Plafond qui me voit passer pour la 47ème fois de l'année, avant de conclure avec 113 km, 5 cols et 2 359 m D+, couverts en 4h18. 
Un joli doublé pour la saison grâce auquel je cumule avec pas mal d'avance autant de D+ que sur l'année 2014 entière, et au cours duquel, vraiment, j'ai pu profiter de la lumière extraordinaire de la nature : the big panard, bien mieux que la belote de comptoir !!!

Le parcours :



3 commentaires:

  1. … Et dix de der pour la dernière d’octobre, tu n’es pas loin du grand chelem avec ces belles sorties. Quelques photos magnifiques mais c’est surtout plein les mirettes que tu en as pris ! Eric M.

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  2. Absolument superbe ! Brigitte

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    1. Merci Brigitte, mais tu es bien placée pour le savoir, c'est encore mieux en vrai !

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