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dimanche 4 octobre 2015

Des corbeaux, une vierge, et quelques incontournables ...

Le mois d'octobre commence plutôt bien, avec une sortie montagneuse à souhait : au programme une ribambelle d'ascensions déjà maintes fois gravies, et le passage par un col rarement emprunté, passant à hauteur d'un lac aussi splendide que sauvage. De quoi en prendre plein les cuisses et plein la vue, avec une nature commençant vraiment à flamboyer sous un soleil encore généreux. Un circuit dessiné à la va-vite au dernier moment, entre changements de programme et destination incertaine, mais qui l'auront au final rendu encore plus jubilatoire ...
Alors que le ciel était tout bleu au lever, je donne mes 1ers coups de pédales sous une grisaille passagère mais assez marquée. De N-E et virulent toute la semaine, le vent a carrément tourné au S-O, apportant une relative douceur, certes, mais aussi son lot de nuages ... Je monte le col des Arrentès au sec, mais les traînées grises bien visibles sous les cumulus ne laissent planer aucun doute : il pleut par endroits, notamment dans ma direction ! C'est au moment d'attaquer le col du Champ de Laxet que je me prends l'inévitable averse, très brève et peu gênante, mais suffisante néanmoins pour rendre la chaussée très humide ; il en sera de même à plusieurs reprises sur ma route, mais sous un soleil dominateur. Je peaufine donc tranquillement mon échauffement avant de basculer vers le Tholy pour le 1er encas : la montée du Haut du Tôt.
Col des Arrentès : la Charmelle.

Col des Arrentès :je vais m'en prendre une !

Pluie fine dans le col du Champ de Laxet.

Col du Champ de Laxet.
Le départ jusque l'embranchement de Bouvacôte est particulièrement musclé, puis s'ensuivent 2 gros km moins indigestes dans la forêt, avant de finir en douceur sur les hauteurs de Sapois. Pas de souci dans cette ascension connue par cœur et offrant dans sa partie basse quelques points de vue sympas sur le Tholy et la vallée de la Cleurie. Une prudente descente me mène jusque Vagney, où j'enchaîne avec le col de la Croix des Moinats, un classique lui aussi. Profitant encore de la forme de cet été, je le gravis sans encombre malgré ses longues lignes droites à 7-8% parfois démoralisantes. Le passage à Basse-sur-le-Rupt offre un court répit, mais il reste encore 2,5 km jusque Presles avant de reprendre son souffle pour rejoindre le sommet sur une pente nettement plus abordable. 
Le Tholy, montée du Haut du Tôt.

Haut du Tôt.
Col de la Croix des Moinats.

Col de la Croix des Moinats.

Col de la Croix des Moinats.

Col de la Croix des Moinats.

Col de la Croix des Moinats.
C'est un peu plus bas dans la descente que la vue est vraiment magistrale. De Cornimont, en bas dans la vallée, au Rothenbach, tout là-haut sur les crêtes, et au pied duquel je vais passer un peu plus tard, en passant par les pistes de ski de Ventron et du Brabant, un panorama XXL à quasi 270° éclabousse les yeux. Il faut cependant pédaler un peu sur ce versant pour redescendre à La Bresse et enchaîner vers la 2ème récompense de la journée. 
Direction désormais le col des Feignes, dans un 1er temps, histoire de sortir de la bourgade, puis aux Baraques, clignotant à droite en direction d'un petit bijou de route forestière, destination "mondialement" connue dans le secteur par tous les pratiquants "nature". Elle mène tout d'abord au lac des Corbeaux (887 m à marée haute), scintillant de mille feux dans la lumière de midi, et dont le nom serait probablement dû, non pas à la présence de corvidés dans le secteur, mais plutôt à une déformation du mot « courbées » faisant référence aux courbes du relief très pentu entourant le lac. Il alimente la centrale hydroélectrique de La Bresse fournissant du courant à la ville, en association avec les lacs de Blanchemer et de la Lande. Accessible également depuis le Brabant, de nombreux marcheurs s'y sont (judicieusement) arrêtés pour leur pause pique-nique. C'est qu'ils me donneraient presque faim avec leurs sandwiches ! Je dois pourtant me contenter d'une barre "maison" moins roborative puis redémarre avant de céder à la tentation vers le sommet suivant. 
Route du lac des Corbeaux.

Route du lac des Corbeaux.

Lac des Corbeaux.

Lac des Corbeaux.
La route se poursuit vers le col de la Vierge, sur un revêtement beaucoup plus chaotique, tandis que les pourcentages augmentent sensiblement sans que cela ne m'effarouche. Il reste 2,5 km d'effort avant de basculer sur une route très scabreuse vers le col du Bramont. La descente se poursuit jusqu'au croisement vers la Route des Américains, vers laquelle je bifurque avec le plus d'élan possible.
Col de la Vierge.

Col de la Vierge.

Col de la Vierge.
Bien connue elle aussi, elle permet de rejoindre la Route des Crêtes en 4 km assez musclés. Ça ne rend pas trop mal malgré le revêtement assez bosselé, dans le calme de la forêt momentanément troublé par des Allemands faisant vrombir les cylindres de leurs cabriolets "Lotus", chose qu'ils n'ont sans doute pas le droit de faire chez eux : à quand une réglementation vraiment européenne et cohérente ? Ils descendent impunément façon rallye, je les croise heureusement dans une épingle un peu plus large, avant qu'ils ne reproduisent sans doute le même exercice, puisque je les recroiserai un peu plus tard au pied du Hohneck ...
Je sais que la récompense suivante ne va pas tarder, car au sommet la route débouche sur un nouveau panorama sensationnel, embrassant le col de la Croix des Moinats d'où je viens, le Ballon d'Alsace au loin, le Grand Ventron et la vallée de la Thür, au pied de l'imposant Rothenbach : je ne m'en lasserai jamais ...

Route des Américains.

Wraaoummmm !...

Route des Américains.

Route des Américains.
Le Rothenbach.
Je poursuis sur la Route des Crêtes : le plus dur est fait pour les mollets malgré encore quelques oscillations verticales de la route pas aussi anodines que ça. Mais impossible de ne pas ponctuer ma sortie par un passage en haut du Hohneck ! Le vent rend son ascension un peu plus pénible que prévu, tandis que, malheureusement, la nébulosité de l'air et les nuages lointains ne permettront pas l'espérée vue sur les Alpes. Qu'importe, j'en ai déjà eu pour mon argent aujourd'hui !
Pied du Kastelberg.

Barrage de la Lande. Au loin, Bruyères.

Montée du Hohneck, vue sur la vallée des lacs.

Vue au Hohneck.

Vue au Hohneck.

Vue au Hohneck.
Je continue direction la Schlucht, où les professionnels du textile vosgiens et alsaciens se sont rassemblés pour soutenir et promouvoir la filière locale. Quelque 1000 drapeaux roses "made in Vosges" pour valoriser un label tentant de survivre dans un contexte très concurrentiel, bravo !
Au Chitelet, vue imprenable sur Longemer.

La Schlucht.
Direction maintenant le col du Bonhomme, sur une partie moins pittoresque mais dont on peut apprécier la beauté également en hiver, puisque la portion jusqu'au col du Calvaire se transforme en piste de ski de fond une fois la neige arrivée. Ça monte encore un peu jusqu'au Tanet, puis dans une moindre mesure jusqu'au Gazon du Faing, mais cette partie est globalement descendante : ça tombe bien, les jambes commencent à peser un peu !
Le Tanet, au loin le Grand Valtin.

Route des Crêtes.

Le Gazon du Faing.

Le Gazon du Faing.

Le Gazon du Faing.

Col du Bonhomme.

Corcieux City.
Malheureusement, à partir du Bonhomme, il va falloir composer avec le vent de face pour rejoindre mon point de départ. Une retour un peu moins rapide que voulu, qui me voit boucler les 125 km, 2748 m D+ et 8 ascensions, en 5h pile. De bon augure pour un mois d'octobre traditionnellement assez généreux côté météo.

Le parcours :



1 commentaire:

  1. Encore pas mal de dénivelé avec ce parcours où tu as réussi à allier les difficultés et le plaisir des yeux.
    A demain pour attaquer la pénultième semaine avant les vacances de Toussaint où tu pourras jouer des manivelles avant l’arrivée de la saison moins propice au vélo. Eric

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