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lundi 4 avril 2016

C'est toujours ça de pris ...

Le printemps commence sérieusement à pointer le bout de son nez, c'est donc l'occasion de faire une belle virée dans des coins où je n'ai pas pédalé depuis belle lurette, tout en ajoutant du D+ et quelques cols significatifs, histoire de tester ce fichu foutu dos, ou fichu dos foutu (toutes les combinaisons sont possibles). Bien que j'eusse prévu quelques possibilités de raccourcis, j'aurai finalement réussi à parcourir la boucle complète tracée au départ, nonobstant quelques arrêts pour me détendre les lombaires. "Faute de grives, on mange des merles", rappelle l'apophtegme : faire du vélo dans ces conditions suffit temporairement à mon bonheur. Advienne que pourra par la suite ...

La douceur est présente dès le départ et, ô miracle, peu de vent au programme tout au long de la journée. Je pars toutefois plein ouest pour une 1ère partie "plaine", afin d'assurer un retour vent de dos, au cas où le ventilateur naturel s'affolerait. Pas de difficulté notoire sur la 1ère partie de la balade qui me mène jusqu'au pont de Jarménil, pour lequel je voue une admiration apparemment congénitale, ce n'est pas ma mère qui me contredira ...
La Chapelle.

Pont de Jarménil.
Je poursuis ensuite en direction d'Arches puis Hadol, où le profil va reprendre imperceptiblement de la hauteur, le long d'une 10aine de km en faux-plat montant assez usants certes, mais bigrement agréables avec une alternance de hameaux composés de maisons plutôt cossues, de forêts où le soleil joue à cache-cache avec les arbres, ou encore de larges prairies au milieu desquelles trône parfois une ferme. Sur les hauteurs de Bellefontaine, le paysage s'ouvre même subrepticement sur les ballons du massif dont émergent 2 sommets immaculés, l'un d'eux étant possiblement le Hohneck, mais rien n'est moins sûr ... 2 bosses et quelques km plus loin, je glisse vers Plombières, petite cité thermale nichée au fond de l'étroit sillon creusé par l'Augronne.
Hadol.

La Racine, Raon aux Bois.

Hauteurs de Raon aux Bois.
Hauteurs de Raon aux Bois.

Au loin, le massif ...

... et ses sommets enneigés (Hohneck et Kastelberg ???)

Non loin de Plombières.

Plombières.
A peine traversée, il faut remonter pour traverser la RN57 et atteindre le col de l'Hôtel Enfoncé, effort assez facile mais marquant le début de la partie plus escarpée de la balade. Après un bref arrêt technique, je bascule vers le Val d'Ajol dont j'ai déjà moult fois raconté les liens "basketballistiques" qui nous avaient liés par le passé. Je ne traîne pas au pays du kirsch et me dirige vers le col du Peutet qui présente des pentes un peu plus raides. Alors que je suis contraint à un arrêt "dos" au pied de celui-ci, l'ascension passe quant à elle relativement bien pour les cuisses. Je poursuis en descendant vers Remiremont dont la maternité est incompréhensiblement susceptible de fermer : le nombre d'accouchements à domicile ou en voiture risque d'augmenter en vallée de Moselle et de Moselotte, voire de Vologne ! Entre manque de spécialistes et regroupements de services hospitaliers, le marasme médical est vraiment de plus en plus criant ...
Col de l'Hôtel Enfoncé.

Faymont.

Le Peutet.

Le Peutet.

Le Peutet.

Le Peutet.
Il me reste une dernière partie toute plate passant par Dommartin et Vagney avant d'attaquer la montagne. Le col de la Croix des Moinats permet de s'employer durablement sur des % pas anodins, effort intéressant après 100 km. Le moteur tourne nickel, avec un rythme cardiaque dans la zone habituelle sans fatigue excessive, mais je sens bien qu'il me manque quelques watts par rapport à l'année dernière au niveau des bielles, avec une vitesse un poil inférieure à ma normale, la faute à cet hiver très contrarié et ce L5S1 en compote. Ceci dit, cela pourrait être pire, et je parviens quasi sans encombre au sommet.
Vers Dommartin.

Vers Dommartin.

Chèvreroche et Haut du Tôt.

La Moselotte.

La Croix des Moinats.

Basse sur le Rupt.

La Croix des Moinats.

La Croix des Moinats.

La Croix des Moinats.
Sans traîner je file vers La Bresse où se profile directement l'ascension du col de Grosse Pierre négocié sans pouvoir forcer : c'est le dos qui coince et qui m'empêche de progresser comme je l'aurais pu, dommage. La descente vers Gérardmer est ponctuée par la courte remontée du col du Haut de la Côte, une formalité, l'avant-dernière, puisqu'il me reste désormais le col de Martimpré à gravir avant de rejoindre mon point de départ. Le reste, c'est du velours, avec une descente tout au long de laquelle il faut quand même pédaler pour conclure avec un compteur à 142 km pour 2 053 m D+ et 5h19 de selle. Toujours ça de pris !...

Direction La Bresse.

La Bresse.

Jonquilles ...

Grosse Pierre.

Grosse Pierre.
Les Bas Rupts.
Martimpré.

Le parcours :


1 commentaire:

  1. Pas mal pour un convalescent ! Bon courage pour la suite...
    145km pour moi dimanche dernier !
    On vient dans les Vosges à l'ascension. Si le temps le permet, je prends le vélo...
    A+
    Frédéric

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