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La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
Sports d'hiver.
Super Planche des Belles Filles.
A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
Balcon sur Gérardmer.
Reculée de Beaume les Messieurs.
Col du Lauvy.
Symétrie parfaite à Longemer.
Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

dimanche 25 septembre 2016

Endless summer

Alors que septembre s'apprête à tirer sa révérence, l'été, lui, joue encore plus que d'habitude les prolongations. Moi, ça m'arrange hein !, comme bon nombre de mes congénères aimant s'égayer dans la nature aussi souvent que possible. Après un printemps et un début juillet vraiment pourris, cela assure au passage une arrière-saison aux professionnels du tourisme qui, après un début de saison catastrophique,  pourront se refaire la cerise, à l'instar d'un cycliste négociant une descente après un long faux-plat dans le dur. Ayant subi ledit printemps allongé dans un canapé, je profite d'autant plus de ces créneaux météo assez fréquents dans la région : les faveurs de l'habituel été indien peuvent durer jusque Noël sans que je n'y voie d'inconvénients ... Bref, météo + motivation + forme ascendante = envie de belle balade. Il n'en fallait pas plus pour tenter de résoudre rapidement cette équation à une seule inconnue mais avec une infinité de solutions : la destination ...
La frustration est immense, en étudiant une carte, à l'évocation de tous ces cols non franchis cette année. Toutefois, il me faut rester humble et ne pas tenter le diable en dépassant mes capacités actuelles, aussi je dessine une boucle néanmoins conséquente, avec plusieurs échappatoires ou options, qui devrait bien m'occuper et me permettre de tester mes aptitudes du moment ...
Je décolle à la mi-journée avec un vent d'Est assez prononcé dans le pif, c'était prévu. J'y vais mollo dans le gentil col du Plafond en guise d'habituel échauffement, puis jusque Plainfaing, au pied du col du Bonhomme, 1ère vraie difficulté au programme. Assez monotone, il mène jusqu'à la route des Crêtes le traversant, au terme d'une ascension d'environ 8 km sans réelle difficulté à - de 5% de moyenne. Au sommet, ce sera ce jour à gauche gauche, sur une portion pour le moins pernicieuse ...
Plainfaing.

Col du Bonhomme.

Col du Bonhomme.

Col du Bonhomme.

Col du Bonhomme.
Bien que je le susse, l'effort va devoir en effet, après une très courte pause, se prolonger notablement pour accéder au col du Pré de Raves. Les cartes Michelin semblent l'ignorer, la présence de double-chevrons sur cette portion l'attestant, il faut pourtant regrimper 2 km à +/- 10% avant de mériter les sublimes Bagenelles et la longue descente vers Ste Marie.
Quelques coupes forestières ont été effectuées et favorisent les points de vue sur la vallée, alors que quelques parapentes profitent des (forts) courants du jour se prêtant à la pratique de leur sport favori, mais représentant pour moi et pour l'instant plutôt un obstacle ...
Route des Crêtes : vue sur la vallée.

Route des Crêtes.

La magie des Bagenelles.
La cité du Val d'Argent traversée, le parcours prévoit de remonter par le col du Haut de Ribeauvillé. Comme dans tous ces lieux magnifiques nécessitant un effort conséquent pour s'en délecter, et qui plus est délaissés par la force des choses depuis quelques mois, j'y ressens un bien-être intense, un semblant de plénitude et de communion avec la nature. Jouissif !... Au lieu-dit "Le Petit-Haut", le panorama est fantastique mais je dois me contenter de quelques rapides clichés : il faut bien rentrer, ce soir c'est "barbec" en famille !!!
A la patte d'oie du col, je prends à droite pour monter encore gentiment jusque sur les hauteurs d'Aubure, village perché au-dessus de Fréland, à quelques encâblures du col éponyme. Une belle descente se présente pour rejoindre la vallée de Kaysersberg à Hachimette, où comme prévu je récupère le concours du vent : cool !
Col du Haut de Ribeauvillé.

Col du Haut de Ribeauvillé.

Col du Haut de Ribeauvillé.

Col du Haut de Ribeauvillé.

Col du Haut de Ribeauvillé.

aubure.

Col de Fréland.
Au rond-point, je zappe volontairement le détour par le pourtant très joli et très dur col de Bermont au départ de Lapoutroie, initialement prévu. L'heure, certes, mais surtout les jambes déjà mises à contribution et pas encore rompues aux grands raids, m'incitent à la prudence. Dommage pour la vue, mais sage décision, je m'en féliciterai plus tard ...
Je me focalise donc vers le col suivant et remonte directement vers Orbey, cité en pente et pour cause : entre le bas et le haut du bourg, on grimpe gentiment de 120 m en +/- 3 km, avec quelques bouts de rues plats ! A mon avis, il y neige parfois en haut, tandis qu'il y pleut en bas !!! Conclusion : le Wettstein s'attaque bien à l'entrée d'Orbey, important psychologiquement ... Bon, ce col n'a rien d'insurmontable en vérité. Le secteur des Basses Huttes est un poil costaud, mais vaut visuellement le détour, tandis que la 2ème portion passe assez aisément, même fatigué. Au sommet, la nécropole et les faits historiques la justifiant confèrent inévitablement quelques frissons aux badauds se sentant concernés par la bravoure de leurs ancêtres. Pour les plus intéressés, au col du Linge, la visite des tranchées et d'un musée devraient finir de convaincre les plus sceptiques. Ce détour n'étant pas au programme du jour, je plonge directement vers Soultzeren sur une descente rapide malgré le vent de face. Brève accalmie avant le dernier gros écueil du jour : le col de la Schlucht.
Entrée d'Orbey, vue arrière.

Sortie d'Orbey, +/- 120m plus haut !

Admiratrices, route du col du Wettstein.

Basses Huttes, col du Wettstein.

Basses Huttes, col du Wettstein.

Col du Wettstein.

Hautes Huttes, col du Wettstein.

Nécropole du col du Wettstein.

Col du Wettstein.

Col du Wettstein.
12 km ... Je le sais, ils sont réguliers à 4-5 % et n'offrent pas de réelle difficulté. Mais aujourd'hui, ils vont me sembler interminables. M'étant pourtant bien alimenté préalablement, et copieusement hydraté, le manque de km et quelques gênes dorsales se rappellent à mon bon souvenir et m'obligent à avancer sur un braquet moins ambitieux qu'escompté. Même en danseuse ça n'avance plus guère : c'est le bon vieux coup de mou ! Je m'octroie une pause paysage opportune et salvatrice à 1 km du sommet avant de pouvoir quasiment dire "ouf". Bien m'en a pris d'éviter le col de Bermont tout à l'heure, mais cette fois le plus dur est fait !
Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.
Surprise, je ne pourrai pas faire la descente ... Pour cause de dramatique accident, la route est carrément coupée et déviée vers les Feignes, avec une ribambelle de voitures qui n'avancent à rien. Dans la vallée je longe le lac magnifiquement illuminé avant d'attaquer le col de Martimpré, dernier obstacle avant l'écurie. Contrairement à ce que je craignais, il passe comme une lettre à la poste, voire même très bien ! A ma grande surprise, les forces sont revenues, suffisamment pour terminer plus qu'honorablement cette superbe boucle. Il me faudra pourtant attendre la nuit tombée pour refaire le plein de calories !...
Longemer.

Récup ... à la frontale !
Au retour, après avoir repris le vent de face pour les ultimes km, je descends comblé de ma bicyclette après 4h51 d'efforts et avec au compteur 125 km, développant 2739 m D+. Puisse l'été ne pas finir d'en finir ...




Le parcours :




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