Diapo

La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
Sports d'hiver.
Super Planche des Belles Filles.
A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
Balcon sur Gérardmer.
Reculée de Beaume les Messieurs.
Col du Lauvy.
Symétrie parfaite à Longemer.
Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

mardi 27 décembre 2016

Aller simple en Alsace

Alors que 2016 tire irrémédiablement à sa fin, c'est à la faveur d'événements fortuits et d'une météo plus que favorable que je vais pouvoir finir l'année en beauté, au cours d'une après-midi où tous les sportifs en vacances (ou en retraite ... ou ... bref, disponibles) ont dû saisir l'occasion de s'aérer entre 2 WE festifs. Direction l'Alsace pour moi, avec retour véhiculé, ce qui m'aura permis de joindre l'utile à l'agréable ...

Midi pétantes, afin de profiter au max des radiations solaires très inclinées, j'enfourche mon fidèle destrier en direction de Taintrux : 5-6°C au soleil, beaucoup moins dans le Grand Remblai totalement à l'ombre dont les bas-côtés restent givrés toute la journée. La route est abondamment salée, certes, mais méfiance quand même dans les virages ...
Le col d'Anozel me permet de monter un peu dans les tours, et conséquemment en température, puis je bascule vers Saulcy, direction Provenchères au pied du col de Saales. Pas de pot, des nappes de brouillard tardent à (ou refusent de) se dissiper. Chat échaudé craint l'eau froide, j'opère donc un arrêt prudent pour revêtir le gilet jaune et allumer les lampions dont je me suis muni afin d'éviter tout stress et d'être bien vu. Mais contrairement à fin octobre où le brouillard avait contre toute attente bien pourri ma journée, je me suis à peine paré de fluo et de loupiotes que le soleil réapparaît : ceci dit, je préfère ainsi !
Superbe lumière dans le col d'Anozel.

Ephémère brouillard, Neuvillers.
Le col de Saales représente la dernière difficulté du jour, c'est dire l'exigence du parcours ! Il n'y a pas de vent mais je le franchis pourtant à un rythme qui m'épate moi-même : sont-ce les effets méconnus du foie gras et de la bûche ? Je ne me risquerai néanmoins pas à rééditer l'expérience l'été prochain avant d'attaquer la Planche des Belles Filles !!!
Toujours dans la région Grand Est, je descends vers ce qu'on appelait jadis l'Alsace, le long de la Bruche. J'ai bien choisi mon horaire, les routiers sont encore à table, sur cet axe habituellement assez emprunté. St Blaise la Roche ... Rothau ... je trace facile et sans forcer jusque Schirmeck où enfin je récupère un itinéraire bis dépourvu de circulation. Malgré quelques gentilles "bossottes" entre les patelins, l'itinéraire demeure toujours aussi peu sélectif, me permettant de maintenir une moyenne plutôt flatteuse, bien supérieure à mes prévisions. 
Saales ... hue !

Vallée de la Bruche.
Je traverse une dernière fois la Bruche à Mutzig et ses colombages pittoresques et me dirige vers Rosheim où j'ai atteint ma destination bien avant l'heure. J'en profite donc pour traverser cette très jolie et rectiligne ville, dont les décorations doivent magnifiquement illuminer la rue principale et ses monuments la nuit venue.
A l'approche de Mutzig.

Mutzig.
C'est alors que je double un véhicule ralentissant selon toute vraisemblance pour se garer sur la droite. Mais au moment où j'arrive à sa hauteur, il clignote à gauche pour s'enfiler dans une ruelle ! Freinage d'urgence, la queue de poisson rend la collision inévitable ... mais je parviens finalement à stopper au dernier moment et à déchausser sans tomber ... Ouuuffff ! Comme on dit chez nous : "Il était zeuto !" Le petit vieux sort de sa voiture catastrophé et confus, mais nous n'en serons heureusement quittes que pour une belle frayeur. 
Rosheim.
Je m'autorise un dernier extra jusque Obernai où je passe à hauteur d'une usine et d'un panneau à l'évocation subliminale. La virée se termine donc avec 102 km 627 m D+ mais plus de 900 m D-, expliquant le chrono : 3h17 roulées (Strava a mal décompté les arrêts malgré mon paramétrage) et une coquette moyenne de 31 km/h : l'année 2016, pourtant cahin caha, se termine en trombe !
Obernai : Ifé soif !

Le parcours :



2 commentaires:

  1. Salut Lionel
    Je viens de terminer la nième et dernière (?) lecture de ton blog 2016, toujours aussi intéressante et agréable. Bravo.
    Je constate avec plaisir que les problèmes de dos ont bien été surmontés et que tu as pu t'en donner à cœur joie au dernier trimestre, même si cette fois cela s'est terminé en queue de poisson !
    (Ton)²G²

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  2. Merci pour ce nouvel article, avec cette belle photo près du Col d'Anozel :-) Un ambiance bien vosgienne avec le sapins et la brume légère.
    Je te souhaite une excellente année avec de belles sorties, du calme vosgien mais des jambes de feu dans les cols, et surtout un dos solide !

    A bientôt
    Pierre M.

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