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mercredi 15 février 2017

Coup double !

Au lendemain de ma belle virée vers Epinal hier, je décide de doubler la mise 24 heures plus tard, histoire de profiter de cette météo idéale pour la reprise vélo, mais aussi pour tester la difficulté et les effets de 2 longues sorties d'affilée. Celle d'hier était déjà sérieuse, celle d'aujourd'hui promet d'être plus costaude, mais pas de quoi refroidir un jeune cinquantenaire, qui a néanmoins prévu quelques issues de secours, au cas où ! 

A vrai dire mes cuisses se souviennent bien de leur escapade d'hier au moment d'enfourcher mon fidèle destrier, ce mardi matin. Je prends la même direction qu'hier pour démarrer : l’incontournable col des Arrentès. Départ en souplesse, pas trop le choix de toute façon, mais ce sera la thématique du jour : ne pas laisser le cardio s'enflammer et mouliner sur un braquet confortable pour "durer", quitte à rouler moins vite : en mode foncier, quoi ! Dans une douceur plus palpable que lundi, je descends vers Granges pour me diriger cette fois vers le col du Champ de Laxet. Une montée en grande partie en forêt et à l'ombre, avec des zones bien givrées : je serai très méfiant sur les 1ères descentes de la matinée !
Col du Champ de Laxet.

Ça "schlitte" grave !
Je retrouve le soleil sur le versant du Tholy où se présente le gros morceau du jour : l'ascension par le Haut du Tôt, on va voir ce qu'en pensent mes jambes ... Les 2 cols grimpés précédemment ont permis une bonne mise en route et la difficulté est digérée sans trop de mal, sur un rythme loin d'être aérien, certes, mais décent. Le soleil est comme annoncé, généreux, il fait même carrément chaud. Zut, j'aurais dû me dévêtir avant d'attaquer l'effort ! Après un passage ombragé où les bourrelets de neige sont encore présents sur les bas-côtés, je parviens au sommet assez satisfait de mes sensations.
Haut du Tôt.

Haut du Tôt.

Haut du Tôt.

Haut du Tôt.

Haut du Tôt.
Direction Vagney cette fois pour une descente sèche et sans danger, cool ! Comme tout va bien côté guiboles, j'emprunte à Nol la petite route du col de Cheneau, sympathique petit raidard avec des % à 2 chiffres. Sur mon braquet minimal, ça ne passe finalement pas si mal ... mais peu avant le sommet, je sens la roue arrière déraper sur un passage encore givré, c'est dire si ça grimpe : la descente très à l'ombre se fera donc au ralenti ! C'est désormais quasi certain, je pourrai probablement accomplir la boucle prévue en entier : il y a donc encore pas mal de pain sur la planche, même si en terme de difficulté pure, le plus gros est derrière moi.
Col de Cheneau.

Col de Cheneau.
Direction Remiremont maintenant, traversé sans encombre, pour attaquer le col du Peutet. La 1ère partie jusqu'aux 2 épingles est la plus raide, pour s'extirper de la cité des Chanoinesses, avant de poursuivre l'ascension plus aisément.
Le Peutet.

Le Peutet.
Arrivé au pays de la célèbre andouille (du Val d'Ajol), ça remonte direct route de Plombières qui ne porte pas de nom de col officiel. Cela aurait pu être col de la Feuillée Nouvelle, lieu-dit situé dans la montée, mais personnellement je l'appelle plus logiquement col de l'Hôtel Enfoncé, autre lieu-dit situé au sommet et rallié patiemment au terme d'une ascension effectuée majoritairement dans une forêt de feuillus, donc plutôt ensoleillée à cette saison et ombragée quand il fait chaud : l'idéal non ?
Salut la compagnie !

Col de l'Hôtel Enfoncé.
Une courte descente mène à la ville aux mille balcons dont le lustre impérial (Napoléon III et sa famille y venaient prendre les eaux) est sérieusement décati. Bon, je ne voudrais pas m'attirer les foudres plombinoises, cette bourgade aujourd'hui ensoleillée présente par ailleurs bien des atouts touristiques, la présence d'une compagnie thermale et d'un casino en témoignent ! La vue depuis la route qui remonte (sévèrement) sur l'autre versant est fort jolie et conduit vers le plateau de la Vôge, le long d'une route sinueuse et vallonnée à souhait, jusque Raon-aux-Bois, village devenu célèbre depuis l'avénement d'un certain Julien Absalon, qui y grandit. De nouveau vent de face comme hier, ma progression se trouve un temps moins efficace qu'escomptée, avant que le profil ne devienne descendant. Mais le paysage et le calme du secteur compensent, un peu, la difficulté.
Plombières.

Sur les hauteurs de Plombières.

Au loin la neige ...

Raon-aux-Bois.
A la sortie de Raon, le col éponyme ne présente guère de difficulté, j'y franchis le 100ème km puis redescends aux abords de Remiremont direction Eloyes - Jarménil. Le profil de la route est désormais plat ou faux-plat montant sur 30 km. Les jambes commencent à peser quand même, sans compter le vent qui en remet une couche ... Bon je finis par arriver à Champ-le-Duc où quelques bosses plus vraiment insignifiantes à ce moment de la journée me rappellent qu'il va falloir reprendre un peu d'altitude pour regagner mes pénates : à La Chapelle il reste +/- 100 m D+ à gravir avec le col de Vienville et ses (aujourd'hui) douloureux paliers. Je m'ébroue avec toute la grâce qu'il me reste, j'ahane une dernière fois pour enfin basculer vers Corcieux. Ouf, j'y suis arrivé !
Col de Raon.

Champ le Duc.

Vienville.
Une fois posé, je consulte avec une certaine délectation mon compteur : 148 km, 2174 m D+ et 5h51 de selle pour conclure 2 belles journées de vélo, assez inattendues pour un mois de février. En espérant que cela porte ses fruits au printemps !

Le parcours :





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