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dimanche 30 avril 2017

Le printemps, enfin ?

Après une semaine d'abstinence vélo presque totale, pour cause de météo hivernale assez invraisemblable, il ne fallait pas rater la fenêtre de ce WE pour assouvir la soif de grand air propre à tous tous les pratiquants "nature", avec option "cols" en ce qui me concerne. Ce sera en me cantonnant une nouvelle fois sur un circuit à moyenne altitude, pour éviter le froid et d'éventuels résidus neigeux potentiellement encore présents "sur les hauts", avec dans l'idée de gravir quelques cols que je n'avais pas pu fréquenter en 2016 ...


Janvier ???

Février ???

Non, fin avril !!!
Rien de particulier à signaler jusque Plainfaing où débute l'ascension du col du Bonhomme, dont le point de départ est +/- situé au feu. Je double 2 collègues qui ont l'intention de rejoindre le sommet par Barançon, variante forestière qui se termine par un sacré mur et que je n'ai pas empruntée depuis des lustres. (Tiens, voilà une idée à creuser !...) Bon ce sera la version classique pour aujourd'hui, je pense avoir eu ma dose de % difficiles samedi dernier ... Le Bonhomme ne présente pas de difficulté particulière, si ce n'est sa monotonie et sa circulation, largement supportable toutefois les WE. Des nuages assombrissent et rafraîchissent l'atmosphère au sommet et le début de la descente.
Col du Bonhomme (de neige !).
Une fois au village du Bonhomme la descente devient très rapide, il ne faut pas que je rate la petite route à gauche vers le col de Chamont, peu avant Lapoutroie, dont l'embranchement n'est pas facile à négocier en cas de trafic ...
Pas de véhicule derrière, rien devant, ouf, je peux traverser la chaussée à 3 voies à cet endroit, pour enchaîner brutalement avec un bijou de petit col. C'est brutal en effet, car c'est directement de 65 km/h et 52x11 à 15 km/h et 36x25 !!! Quelques épingles en sous-bois mènent au hameau de Ribeaugoutte sur les % les plus costauds, avant que le paysage ne s'ouvre sur la vallée de Lapoutroie. Les fleurs tentent de s'épanouir enfin, tandis que les grillons se prennent pour des cigales : eux aussi en ont marre de l'hiver apparemment ! Un endroit magique, avec au sommet une œuvre d'art insolite. La descente est assez étroite, prudence, mais en grande partie regoudronnée. En quittant la forêt, un panorama sur Fréland apparaît momentanément, avant de rejoindre celui-ci sur une dernière partie plus chaotique. 
Col de Chamont.

Col de Chamont.

Col de Chamont.

Col de Chamont.

Fréland.
Le village est en pente, on peut donc admettre que le col éponyme commence dès le centre-bourg. Long de 7 km environ, il propose des irrégularités de pentes, mais des % globalement digestes, ainsi que des portions sinueuses et des lignes droites, notamment les 2 derniers km. Une courte descente conduit à Aubure, rapidement traversé, avant une petite remontée vers le centre d'hébergement de la Renardière qui marque le sommet. En effet, le col suivant, le Haut de Ribeauvillé, n'est franchi que quelques km plus loin, et en descente ! Une belle descente d'ailleurs, vers Ste Marie aux Mines.
Fréland.

Col de Fréland.

Col de Fréland.

Col de Fréland.

Col de Fréland.

Adelspach (descente vers Ste Marie).
A la sortie de l'agglomération, l'impression visuelle ne laisse planer aucun doute : ça va piquer !!!
Effectivement, c'est un sacré talus de 4,5 km qu'il faut passer avant de rebasculer dans le 88. Une 1ère longue et difficile ligne droite jusque l'épingle donne tout de suite le ton, une 2ème du même tonneau pour atteindre un large virage qui dépasse les 10%, elle-même suivie d'une autre portion rectiligne qui fait bien mal aux pattes, avant un replat salvateur de quelques hectomètres, ce versant n'est jamais simple à négocier ! Néanmoins, les sensations sont bonnes et il me reste de l'énergie pour franchir le dernier km, moins facile que ne le laissent supposer les différents profils du col que j'ai pu consulter.
Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.
Le plus gros des difficultés est désormais derrière moi. La descente est très rapide, puis je progresse vers Bertrimoutiers - Neuvillers - Ste Marguerite avec le vent qui s'est levé, favorable. De la, je bifurque vers Saulcy - St Léonard où je traverse la grand route vers le joli hameau de Sarupt, et où débute la non moins jolie côte éponyme. Ponctuée de coups de cul >10% diversement appréciés suivant l'état de fatigue, il mène sur les hauteurs de la Côte - Vanémont.
Secteur Bertrimoutiers - Raves.

Secteur Saulcy - St Léonard.

Côte de Sarupt.

Côte de Sarupt.

Côte de Sarupt.

Haut des Frêts - Tête de Nayemont - Corcieux.
Ça y est, la boucle est bouclée, elle se solde par des comptes presque ronds : 100,7 km - 2009 m D+ - 3h55. Presque inespéré au regard de ce qui est tombé tout au long de la semaine !!!

Le parcours :


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