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samedi 15 avril 2017

Pâques-man

A la veille de ce WE prolongé sans aucun Pascal à l'horizon (bien que j'en connaisse quelques uns), je me suis montré un peu glouton, à l'instar du célèbre avatar de jeu d'arcades des années 80. Une balade un peu frisquette et moins ensoleillée qu'espérée, mais qu'importe, les objectifs que je m'étais fixés ont été réalisés, sur un parcours sans fantômes et qui n'avait rien de labyrinthique !




Départ à la fraîche donc, avec comme la semaine dernière un petit sac pouvant contenir quelques menus vêtements. Mais le thermomètre se refusant à grimper, je garderai ma tenue jusqu'à l'arrivée ... Le début de mon circuit n'est pas très difficile puisqu'il consiste à rejoindre le col de Saales, via le col du Plafond - Ste Marguerite - Provenchères. 5°C et un ciel couvert pour débuter, comme annoncé par divers sites météo, avec percée du soleil en fin de matinée : je n'ai pas choisi la journée la plus lumineuse de la semaine pour mon périple ! Rien à signaler sur ce tronçon descendant, si ce n'est un insecte qui parvient à se fourrer dans mon œil malgré les lunettes, pas très agréable ! Suite à ces clignotements forcés sans réelle conséquence, se profile le col de Saales, une simple formalité, tout comme celui de La Salcée à Bourg-Bruche pour atteindre le pied de la 1ère grosse difficulté.
Frapelle, peu avant Provenchères.

Saales.

Col de la Salcée.

Col de la Salcée.
Je n'avais pas rendu visite au Champ du Feu depuis un bail, il me tardait de réparer cet oubli. Accessible par une multitude d'itinéraires différents, aucune de ces ascensions ne reste réellement anodine. Le versant du jour débute facile au col de Steige avant de proposer un 1er passage costaud de 2 bons km à 7-8%. Un replat au passage d'une crête permet de reprendre un peu son souffle avant que cela ne reparte de plus belle sur environ 4 km du même tonneau, pas faciles donc, d'autant que je dois m'habituer à de nouveaux braquets après des années à pédaler sur un triple. Blague à part, cette impression permanente d'être trop court ou trop long est à vrai dire un peu déstabilisante ... Tout ceci ne m'empêche pas de parvenir au col de la Charbonnière (en descente) et d'en traverser le sillon pour enchaîner avec la portion restante jusqu'au sommet du Champ du Feu. Un effort supplémentaire d'1,5 km environ avant la dernière ligne droite plus facile. Au final presque 600 m D+ en 10,5 km dont une partie redescendante : comme je le disais, pas anodin ... 
Profil du Champ du Feu. (source Tous Cyclos)

Col de Steige.

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.

Col de la Charbonnière.

Champ du Feu.

Champ du Feu.

Champ du Feu.
Tout là-haut, ça meule un peu avec 5°C seulement, du vent et un ciel désespérément gris. Je suis un peu limite question vestimentaire, mais j'espère retrouver un peu de tiédeur dans la vallée. Auparavant, une transition vent de face sur le plateau est nécessaire avant de plonger vers Rothau en passant à hauteur du Struthof. Une descente hélas vent de face avec de grandes lignes droites en position aérodynamique ponctuées de courbes ou d'épingles avec freinage tardif et prise d'angle sécurisants : j'aimais déjà ça "avant", mais ce vélo est décidément facile et très joueur !
De retour dans la vallée de la Bruche, le thermomètre est monté comme espéré d'une petite dizaine de degrés, ouf. Je traverse rapidos La Broque/Schirmeck pour attaquer le 2ème morceau du jour : le Donon.
Une ascension en 3 temps avec un faux-plat de + en + montant jusque Grandfontaine, une portion très raide jusque l'épingle, avant une partie finale disons plus digeste, mais rarement <6% selon mon inclinomètre. Aujourd'hui, j'ai choisi de quitter la route principale et de passer dans le village, alternative en forme de pélerinage par procuration pour ma charmante voisine dont c'est le village d'enfance. Un village très en pente qui a vu sa population diminuer de moitié ces 30 dernières années et qui s'achève presque au fond du vallon où je retrouve la route du col après un sérieux coup de cul.

Grandfontaine.

Grandfontaine : ite messa est !

Grandfontaine : Angèle, au tableau !

Grandfontaine : le QG !

Grandfontaine : pour le pain frais c'est à Schirmeck !

Grandfontaine : au pied du Donon !

Grandfontaine.

Grandfontaine.

Grandfontaine.

Col du Donon.

Col du Donon.

Col du Donon.
Col du Donon.
S'ensuit une courte mais ultra rapide descente pour regagner la vallée de la Plaine, qui peut s'avérer mentalement interminable, dans les 2 sens d'ailleurs : 25 km entre les 2 Raon ("l'Etape" et sur "Plaine")! Comme souvent dans cette vallée, c'est vent de face dans cette direction, mais j'ai prévu d'écourter ce passage monotone et de bifurquer vers le col de la Chapelotte, haut-lieu de la 1ère guerre mondiale où quelque 2000 poilus laissèrent la vie dans de terribles combats. La route est annoncée barrée mais en vélo cela doit passer. Effectivement, pas de souci pour basculer (un bien grand mot au regard de la faible pente) vers Badonviller. De là, après avoir traversé quelques villages aussi tranquilles que fleuris, il reste à franchir le col de Rouge-Vetu, du même acabit que le précédent. Un comble, son sommet n'est même pas pancarté !
Arrêt technique au pied de la Chapelotte.

Col de la Chapelotte.

Col de la Chapelotte.

Badonviller.

Pexonne.

Raon.
Me voilà donc à Raon et ses 2 églises, une sur chaque rive de la Meurthe. Vent (théoriquement 😕) favorable, il faut désormais rentrer, dans un 1er temps en longeant la 4 voies jusque St Dié, puis via Taintrux et le Grand Remblai en ultime et sempiternelle difficulté avant de retrouver mon point de départ, nonobstant un petit détour pour franchir le cap des 160 km. Au final, le plein de "Pâques-gommes" avec 161 km, 2300 m D+ parcourus en 6h04. Bon je crois que le vélo est rôdé cette fois ! 😊
Arrivée sur St Dié.

Grand Remblai.

Le parcours :





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