Diapo

La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
Sports d'hiver.
Super Planche des Belles Filles.
A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
Balcon sur Gérardmer.
Reculée de Beaume les Messieurs.
Col du Lauvy.
Symétrie parfaite à Longemer.
Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

lundi 29 mai 2017

Galère aux Marcaires

Cochée depuis un moment dans mon agenda, la cyclo des Marcaires présente un ratio km/D+ assez conséquent, et en dépit d'un kilométrage plutôt bas (120) en comparaison de ses consœurs, le D+ (3000) et une arrivée au sommet la rendent particulièrement difficile et attrayante. Avec la météo estivale, les organisateurs enregistrent une superbe fréquentation avec plus de 500 partants dont des bêtes de course belges et françaises pour se disputer la victoire. De mon côté, je vise comme souvent le top 100, mais comme le laisse augurer le titre de l'article, je vais vite comprendre que l'objectif sera surtout ... de rallier l'arrivée !

Passé l'interminable défilé de la maison du fromage à Gunsbach jusqu'à la sortie de Munster, carrément trop lent, on entre directement dans le vif du sujet avec l'ascension du Wettstein. Le faux-plat jusque Stosswihr puis le début de la Schlucht jusqu'au-dessus de Soultzeren permettent de se replacer tranquillement, avant de trouver un rythme de croisière dans les lacets menant à la nécropole. Au sommet, c'est à droite pour 3 km assez faciles jusqu'au col du Linge et son impressionnant mémorial, avec ses vestiges de tranchées allemandes et françaises quasiment au contact l'une de l'autre !
La descente n'en est tout d'abord pas vraiment une puisque la route alterne entre faux-plats montants et descendants avant de vraiment s'incliner jusqu'aux 3 Epis. En peloton, c'est phénoménal les vitesses atteintes ! La descente se poursuit après le village à plus de 70 km/h, jusqu'au golf d'Ammerschwihr où débute la pas facile ascension vers Labaroche. A mon rythme habituel, je double et me fais doubler, mais je suis inquiet car aujourd'hui mon cardio ne veut pas descendre sous les 185 pulsations, ça va être chaud sur la longueur ... Néanmoins, j'ai l'impression de monter un peu mieux que lors de notre reco, contrairement à Matthieu qui, lui, n'a pas été au mieux avant de retrouver d'excellentes sensations par la suite. Ce ne sera hélas pas mon cas puisqu'à Orbey, il faut remonter au col du Calvaire, début de mon calvaire ...
La sortie d'Orbey est un mur où je reste un peu scotché, mais je ne reprendrai jamais mon souffle et vais me traîner jusqu'en haut les jambes un peu vides et le cardio au taquet. Je comptais me refaire la cerise sur la route des Crêtes en accrochant un groupe, mais ils me dépassent tous sans que je puisse accélérer. Pire, les 1ères crampes apparaissent : les années passent, le problème subsiste ... Un problème que j'ai du mal à expliquer au regard des aptitudes dont j'ai montré que j'étais capable.
Je serre les dents jusque la Schlucht puis le col des Feignes où je m'arrête au ravito pour engloutir quelques quartiers d'oranges et remplir les bidons. Je m'asperge les cuisses d'eau fraîche pour espérer décontracter mes cuisses récalcitrantes. Peu d'effet puisque des les 1ers % de la montée vers Blanchemer, c'est la cata. Je commence même à envisager d'abandonner car je vois mal comment je vais pouvoir aller au bout à ce moment-là. Et puis ça passe ! Bon, je navigue à un triste 8-9 km/h sur la partie la plus raide du parcours, avant d'attraper un bidon que me tend le brave Marceau, accompagné de son épouse, et qui ont eu la patience d'attendre.
De nouveau sur les Crêtes, je réussis à m'accrocher un moment mais les pentes du Herrenberg me sont fatales. Les groupes me doublent, je suis même obligé de m'arrêter pour me masser ! P..... quelle galère !
Bon an mal an, je parviens au Breitfist et peux attaquer la descente du Platzer, dernier plaisir du jour, car il me reste la montée du Gaschney ...
Pour corser la difficulté, un orage terrible s'abat sur le massif, il tombe de véritables hallebardes ! La température passe subitement de 28 à 15°C mais à ce moment précis, je m'en fous royalement, j'attends juste avec impatience de rallier l'arrivée. Je mouline bien moins vite que dimanche dernier, je me fais même doubler par un gaillard sur un vieux biclou, en baskets et sans cale-pieds (mais c'est pas possible !!!), mais tout finit par arriver, j'aurai même droit aux encouragements de Matthieu qui commençait à se demander si je ne m'étais pas perdu, en franchissant la ligne 255ème (et 50ème de caté !) après 120 km, 3037 m D+ et 5h27 (5h31 chrono officiel) d'une vraie galère : j'ai fini rincé au propre comme au figuré !!! Il faut dire que la fatigue occasionnée par les agapes soutenues de cette semaine n'est pas la meilleure façon d'aborder un tel parcours ! Ceci expliquant sans doute cela ... Mais il s'agit d'une grosse déconvenue qui entraîne beaucoup de déception et un certain scepticisme pour la suite : est-ce bien la peine de participer aux 3 Ballons et à l'Alsacienne ???
De son côté, Matthieu aura joué presque dans la cour des grands : il termine à la 29ème place à + 28 km/h de moyenne : un monstre !
J'avale mon plateau repas au plus vite puis il faut redescendre. Tétanisé par l'impression de froid, je tremble de partout au point de guidonner ... Bon an mal an, avec les 7 km d'échauffement et les 15 du retour, cela donne une petite journée à 142 km ...

Les classements officiels :

Photos :
Rin - cé !!!
L'avantage d'aller vite : on rentre au sec !

Le parcours :








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire