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Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
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Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

mardi 23 mai 2017

Un festival pour mes cannes ...

L'objectif de ce dimanche finalement hyper ensoleillé est de boucler une sortie "fondatrice" en vue des perspectives à venir dès le WE prochain, courant juin, et si affinités pour l'été à venir ... Après les "3000" avec Matthieu, l'idée est de passer un cap supplémentaire : le parcours tracé est donc volontairement exigeant, tout en sortant un peu des sentiers habituellement battus. Allez, suivez-moi pour un mini road movie hors compétition au festival, mais qui j'espère obtiendra le grand prix du jury. 😊
Une fois n'est pas coutume, je décolle de Gérardmer après une courte approche en voiture. Il fait encore très frais vers 8h40 à la Croisette et quand je traverse la Perle des Vosges pour attaquer le 1er col de mon périple : le col du Haut de la Côte, immédiatement suivi du plus musclé col de Grosse Pierre. Le coupe-vent n'est vraiment pas de trop pour la descente vers La Bresse, où un invité surprise qui va se taper l'incrust' toute la journée se présente : le vent.
C'est jour de marché chez les Bressauds et bien sûr je me retrouve derrière mémé qui n'a pas trouvé la seconde et cherche une place pour se garer "facile". Je n'ose pas la doubler dans la ruelle car elle ne sait pas de quel côté elle va finalement aller et les rétros, elle ne doit pas connaître ... Faudrait pas qu'elle fasse des œufs cassés avant de les avoir achetés !
Gérardmer.

Grosse Pierre.
Passé cet écueil imprévu, j'enquille en direction de Cornimont en passant par le joli col du Brabant, pas très long, mais vraiment raide, notamment au niveau des 2 épingles juste en contrebas de la petite station où un avion de tourisme s'est écrasé en décembre 2015. Fin de l'échauffement !
La Bresse - Col du Brabant.

Col du Brabant.

Col du Brabant.

Col du Brabant.
Une descente prudente me conduit au pays des Counehets où je prends la direction du Thillot. Une fois Travexin passé, le col du Ménil se passe sans souci sur le 52, tandis que la portion de vallée jusque St Maurice se fait vent de face ! Je ne cherche d'ailleurs pas à jouer avec lui, préférant garder mes forces pour la suite des réjouissances. En effet, se dresse maintenant le 1er gros morceau du menu : le Ballon d'Alsace par son versant historique qui propose 9 km assez réguliers à 7%, où seul le passage vers le panneau des 1000 m m'a semblé un peu plus pentu. Je déclenche mon chrono histoire de voir ... Les 1ers lacets offrent quelques points de vue sur la vallée, avant de s'enfoncer dans la forêt pour n'en ressortir qu'à 2 km du sommet, au niveau de la Jumenterie. Le Ballon de Servance tout proche (à vol d'oiseau !) guette ma progression somme toute correcte avec 38'10" à mon compteur. Bon il y a sans doute moyen de faire mieux, mais sur une sortie plus courte !
Col du Ménil.

Fresse.

Ballon de Servance.

Ballon d'Alsace.

J'essaie de faire hennir les chevaux du plaisir ...

Ballon d'Alsace.

Ballon d'Alsace.

Ballon d'Alsace.

Ballon d'Alsace.

Ballon d'Alsace.

Bingo !

Ballon d'Alsace.

Ballon d'Alsace.
Une barre et hop, c'est reparti pour une descente ... ratée ! La faute à un conducteur on ne peut plus prudent, voire même zélé du freinage. Difficile de lui en vouloir, surtout s'il ne connaissait pas la route, très sinueuse et étroite, mais par contre, il aurait pu me laisser passer en me voyant dans ses rétros montrer plusieurs fois mon intention de le doubler. Mais non, pas moyen de passer 😡😡😡Plutôt que de m'énerver, je finis par m'arrêter 2-3 minutes afin de pouvoir lâcher les freins !!! Mais je  le rejoins quand même au pied des lacets du lac d'Alfed : il va pouvoir changer ses plaquettes, je crois ! 
Il me faut désormais transiter jusque Masevaux via la vallée de la Doller. Alors que je l'avais avalée en groupe à 45-50 km/h aux 3 Ballons 2015, seul et vent de face, ce n'est pas la même sinécure ... J'essaie de ne pas griller de cartouches inutiles sur ce profil au demeurant descendant et où la température remonte progressivement. Je m'en aperçois d'ailleurs bien vite dès les 1ères pentes du Hundsrück, un col qui se monte en 2 temps, avec une descente vers Bourbach le Haut, où d'ailleurs des travaux imposent une déviation et quelques m d'ascension supplémentaires ... Un col revêche que j'ai toujours un peu de mal à appréhender, surtout sur l'autre versant. Je monte une nouvelle fois en adoptant un rythme et un braquet en adéquation avec la pente indiquée par mon compteur. Au sommet 82 km pour un peu moins de 1900 m D+ : cela mérite une pause casse-croûte au milieu d'un panorama digne du Lido, sans la mer ! 
Derby à Oberbrück.

Col du Hundsrück.

Col du Hundsrück.

Col du Hundsrück.

Col du Hundsrück.

Col du Hundsrück.

Col du Hundsrück.
Une fois cet encas frugal avalé, je plonge vers Willer sur Thür où se dresse l'ascension majeure de mon parcours : celle du Grand Ballon. 975 m à gravir en 16 km, dont les 3 premiers sont plutôt en faux-plat, c'est dire ... D'ailleurs à la fin de celui-ci, on entre direct dans le vif du sujet avec en guise de tapis rouge, une rampe rectiligne à 8-10%. Un replat temporaire permet de reprendre son souffle puis c'est reparti pour la montée des marches jusqu'au col Amic sur des % costauds mais pas indigestes. Par contre, après le col, les 7 derniers km sont incontestablement plus relevés et, la fatigue aidant, ainsi que le vent (!), ils semblent encore plus difficiles. Sur la chaume, les paysages sont époustouflants et permettent de sublimer le long effort. Les 2 ultimes km sont interminables mais je parviens au sommet au terme d'une ascension d'1h04, chrono déclenché à hauteur du panneau "sommet à 14 km" (1h15 depuis le feu).
Grand Ballon : Willer sur Thür.

Grand Ballon.

Grand Ballon.

Grand Ballon ; col Amic en vue.

Grand Ballon : col Amic.

Grand Ballon.

Grand Ballon.

Grand Ballon en vue !

Grand Ballon : vue sur la plaine d'Alsace.

Grand Ballon : Hartmannswillerkopf.

Grand Ballon : ça devient bon !

Grand Ballon.

Done !

Grand Ballon : vue Nord.
Je ne traîne pas au pied du toit des Vosges, descends plein pot au col du Haag et poursuis sur la route des Crêtes jusqu'au Breitfist. M'attend alors la superbe descente du Platzerwasel, cette fois sans gêne, ouf ! Je traverse Metzeral puis au village suivant, j'ai prévu de me coltiner la montée du Gaschney, en prévision de la Cyclo des Marquaires du 28 mai prochain, et dont ce sera le final. Une montée de 7,5 km à 6,5% de moyenne globalement abordable, mais en fin de parcours, l'état de fraîcheur sera prépondérant. Aujourd'hui, les cannes commencent à crier grâce, la 2ème partie se fait un peu au courage ... Mais cette reco en avant-première m'aura en outre permis de revisualiser toute la montée et notamment sa partie la plus difficile : la ligne droite centrale. 
Markstein.

Pistes du Markstein.

Route des Crêtes.

Arrivée sur Muhlbach sur Munster.

Montée du Gaschney.

Montée du Gaschney : vue sur le Petit Ballon.

Montée du Gaschney.

Arrivée au Gaschney.
De retour dans la vallée, mon souci est désormais de remplir mes bidons. Je compte bien trouver une fontaine au bord de la route, je me souviens m'être abondamment rafraîchi un jour de canicule dans l'une d'elles, mais aucune ne coule aujourd'hui. Mince, il me reste encore la Schlucht et je suis à sec ... Sorti de Munster, toujours pas d'eau ... Stosswihr, que dalle ... Soultzeren, que nenni ... Je suis sauvé au croisement où nous prendrons à droite dimanche en direction du Wettstein : l'inespéré breuvage coule à flots et je peux enfin faire le plein ! De quoi envisager les 12 km d'ascension restants tout en refroidissant le moteur qui commence à ratatouiller. Je poursuis donc l'ascension sur des % bien plus abordables que précédemment dans la journée, mais le problème c'est l'accumulation qui commence à peser sérieusement. Je mouline donc patiemment en comptant les km à rebours, en essayant de temps à autres de relancer, mais je n'ai plus la force de pousser un braquet plus grand. Nonobstant, je maintiens une vitesse de croisière de 15-16 km/h : honorable ... A 6,5 km du sommet, mon compteur indique enfin les 4000 m D+ qui constituaient mon objectif initial. J'envisage donc un instant de rentrer en stop, puis je continue "pour la beauté du sport" ! 😋😎😉
Soultzeren.

Il commençait à faire soif ...

La Schlucht : tout finit par arriver ...
Parvenu enfin au sommet, il ne me reste plus qu'à me laisser descendre jusque la vallée des lacs où je retrouve mon véhicule après 182 km, 4313 m D+ couverts au terme de 7h50 de pédalage intense. Rendez-vous la semaine prochaine après ma 1ère cyclo de l'année, et la 1ère depuis 2 ans, où je ne concourrai pas pour la Palme d'Or, mais où  j'espère bien figurer au Scratch et dans une nouvelle catégorie : celle des 50 ans et + ...

Le parcours :

 

3 commentaires:

  1. Mais il faut que tu ailles sur Giro avec ce genre de sorties !!

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    1. Salut Pierre, j'ai regardé la fin de l'étape du Stelvio, un col que j'aimerais vraiment accrocher à mon "petit" palmarès ...

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    2. hé hé :-) je comprends que ça donne des envie de dénivelée et d'altitude !

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