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lundi 24 juillet 2017

Ventoux-mania

A peine redescendu de mon petit Hohneck local, les vacances démarrent pied au plancher avec un mini séjour à Bédoin et quelques ascensions du géant de Provence au programme. 3 jours sur place, il va falloir rentabiliser ! 
La bourgade est vraiment située au pied du massif, dont le sommet est visible depuis notre camping, magnétisant les regards ... Une attirance que je ne vais pas tarder à concrétiser ...
Mercredi 19 juillet : Gorges de la Nesque - Ventoux par Sault
La 1ère virée sera une boucle de 100 bornes passant par les réputées gorges de la Nesque. Cela fait un bout de temps que j'en entends vanter la beauté, il est temps d'aller vérifier ! 
Départ descendant jusque Mormoiron, puis faux-plat en direction de Villes sur Auzon, villages typiques de la région. Le ciel est voilé en ce début de matinée, cela gâche un peu les contrastes, mais heureusement, le phénomène restera éphémère. Les gorges développent environ 20 bornes gentiment montantes, dont le spectacle pittoresque va crescendo : dans la garrigue au départ, puis surplombant de plus en plus vertigineusement un canyon dont on ne voit jamais le  fond (sans doute à sec en cette saison d'ailleurs), pour culminer en une sorte de point sublime portant bien son nom. Des gorges de l'Ardèche miniatures, si on aime les comparaisons, mais le spectacle, tant sportif, mais surtout visuel, méritait vraiment le détour !
Vignes sur fond de dentelles de Montmirail.

Le Mont Ventoux, direction Villes sur Auzon.

Gorges de la Nesque.

Gorges de la Nesque.

Gorges de la Nesque.

Gorges de la Nesque.

Gorges de la Nesque.

Gorges de la Nesque.

Gorges de la Nesque.

Gorges de la Nesque.

Gorges de la Nesque.
Une agréable descente conduit à Monieux puis Sault, où des choses plus sérieuses se présentent. Il s'agit de grimper au Ventoux par sa face la plus facile, certes, mais la plus longue : 25,70 km, 1152 m D+ seulement, tandis que les 2 autres versants en proposent + de 1500. 
Lavande à Monieux.

Encore ...

Vue de Sault.
Comme précédemment dans les gorges, je l'attaque en moulinant avec une sensation d'aisance sur une pente à la déclivité "idéale" pour moi. Ça monte longtemps, longtemps ... ça tournicote dans la forêt jusqu'au Chalet Reynard avec un inclinomètre constamment entre 4 et 6% avec quelques brefs passages un peu plus relevés. Les derniers km avant ledit chalet se passent sur la plaque avant de se coltiner les vraies difficultés dans la partie lunaire et mythique du géant de Provence. 6 km nettement plus ardus, notamment les 2 derniers où le vent et la fatigue aidant, tout semble plus difficile. Bilan des courses, un chrono surprenant et très satisfaisant d'1h27. Content !
Ventoux par Sault.

Ventoux par Sault.

Ventoux par Sault.

Ventoux par Sault.

Ventoux par Sault.

Chalet Reynard.

Motivé le gars ...

Ventoux par Sault.

Eblouissant.

Ça va le faire ...

Hop hop ... et d'1 !

La tour mythique.

Vue ... lunaire.

Côté Nord.
Une magnifique descente  de 21 km m'attend désormais. Jouissive mais prudente à cause de rafales de vent dans certains virages. Puis à Malaucène, retour au bercail via le col de la Madeleine. Il commence à faire chaud (et soif) mais la boucle est bouclée avec 102 km, 2037 m D+ et 4h06 de bonheur intense.

Col de la Madeleine.

Col de la Madeleine.
Le parcours :

Jeudi 20 juillet : Montée par Bédoin
En raison d'une fin de nuit pluvieuse, je décale l'ascension du jour en plein cagnard l'après-midi, quand les routes ont séché et que le sommet s'est délesté des nuages qui s'y étaient attardés.
Après le repas et au plus chaud de la journée, ce n'est pas le moment idéal pour un effort intense et cela va se confirmer. Les jambes sont un peu lourdes et je ne parviendrai pas à trouver la bonne fréquence de pédalage, ni à emmener les braquets escomptés. J'arrive déjà en nage à l'épingle de St Estève où commencent les difficultés. Les 9,5 km jusqu'au Chalet Reynard vont me sembler interminables, d'autant qu'un gaillard me suce la roue sans un mot et sans jamais passer le moindre relais, un peu agaçant ... Il lâche enfin prise pour les 6 derniers km dans la caillasse d'une blancheur éblouissante, où je réussis à accélérer un peu à la faveur d'une pente un peu moins sévère. Le sommet se rapproche et je pioche à nouveau dans les 2 derniers km et la terrible dernière ligne droite. 1h47 au sommet, décevant ...



Vendredi 21 juillet : double ascension !
Pour conclure en beauté ce séjour express à Bédoin, j'ai prévu de remonter 2 fois au sommet via un A/R Bédoin-Malaucène plutôt costaud : 88 km et 3055 m D+, ça risque de déménager !
Les sensations sont bien meilleures que la veille en ce départ matinal. La température est agréable et les jambes tournent mieux face à la même pente, avec un cardio plus bas. Je double sans me faire doubler, c'est toujours bon pour le moral, d'ailleurs je n'éprouve pas comme hier la sensation de montée interminable. Se profile déjà la "grosse" épingle à mi-parcours, qui passe sans souci, alors qu'apparaît subrepticement le sommet entre les arbres. Il disparaît presque aussitôt tandis que le compteur continue d'osciller entre 9 et 11%. Parvenu à environ 1 km du chalet Reynard, je pédale sur les portions où l'an dernier dernier, Chris Froome courut sans son vélo avant d'être dépanné. Les spectateurs refoulés du Mont Ventoux pour cause d'avis de tempête étaient venus s'amasser sur cette partie de route. Le surnombre avait provoqué quelques embouteillages, et donc conséquemment perturbé la course puisque Froome, Porte et Mollema étaient venus s'emplâtrer dans une moto subitement stoppée. Ce scénario improbable ne l'avait finalement pas empêché de signer une 3ème victoire sur le Tour, avant de finir une 4ème fois en jaune à Paris cet été.
Sorti de la forêt, je poursuis l'effort sans problème sur un bon rythme pour conclure sans faiblir en 1h43 entre la ligne fictive à la sortie de Bédoin et l'arrivée au pied de la tour. J'espérais (bien) mieux mais bon ...
Après une descente très rapide vers Malaucène, demi-tour pour une 2ème ascension. Les cuisses ? Ben ça va, je m'attendais à pire. La 1ère raide partie passe même plutôt mieux que tout à l'heure côté Bédoin. Quelques km faciles permettent de souffler avant le passage horrible de ce versant : les 4 km à 10-12% pour atteindre le Mont Serein sont épouvantables ! Je rattrape et laisse sur place un gars m'ayant précédemment et sans doute présomptueusement enfumé, tandis que d'autres s'arrêtent au bord de la route, à bout de souffle. Ça commence à cogner un peu, avec 30°C au compteur, mais mon capot ne fume pas, malgré des jambes qui commencent à se faire sentir ...
Après la station, c'est reparti avec de forts % jusqu'à une épingle qui mène à une longue ligne droite plus facile, au cours de laquelle on domine la petite station de ski. C'est là qu'on se retrouve au pied de la tour qui semble plantée à la verticale de la route pour le bouquet final : il reste 2,5 km assez raides pour atteindre le sommet, où on surplombe vertigineusement la route en contrebas, ainsi que la station du Mont Serein et la vallée du Toulourenc en 2ème et 3ème plan. Fantastique.
Le sommet est atteint en 1h44, pas si mal ... avant une très belle descente pour rentrer au bercail après 4h27 de selle pour conclure ce magnifique et très (trop) bref séjour provençal.
Bye bye Bédoin, direction la Méditerranée !
Encore 2,5 km !

Vue plongeante.

Dernière épingle en vue.

Vertigineux.





Et de 2 !!!
A fond vers Bédoin.



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