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Petit Ballon.
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samedi 26 août 2017

4000 sinon rien !

(Photo Marceau)
Pour terminer ce mois d'août en beauté, Matthieu nous a concocté un circuit ressemblant fortement à l'Alsacienne en terme de difficultés, qu'on aurait d'ailleurs pu appeler "la Vosgienne" avec son départ de Gérardmer. Presque autant de km et de D+, de longues montées, un parcours de rêve et une météo royale, la journée a tenu toutes ses promesses !



Par commodité, c'est de Kichompré que nous démarrons notre périple. Cela permet d'allonger un petit peu l'échauffement avant d'attaquer les 1ères pentes de la journée, situées directement à la sortie de Gérardmer. Le col du Haut de la Côte est parfait pour monter gentiment en régime dans une atmosphère déjà douce : coupe-vent et manchettes seront inutiles, tant mieux ! Puis direction la Bresse avec le traditionnel et plus relevé col de Grosse Pierre. Nonobstant un camping-cariste qui aura un sacré budget "plaquettes de frein" en fin de saison, nous parvenons au pays des Bressauds après une descente sans encombre. L'ambiance est plutôt "rallye" avec le parc assistance du Vosges Rallye Festival et ses voitures de collection :  Lancia Stratos, Alpinette, R5 Maxi Turbo, Ford Escort, Audi Quattro, j'en passe et des meilleures. Point de moteur sur nos vélos pour nous diriger vers le col de Bramont, peut-être l'ultime montée côté vosgien avant l'arrivée. Enfin ... pas sûr ! Suspens ...
La descente vers Krüth est particulièrement jouissive avec ses nombreux lacets sans piège qui permettent de rejoindre les bords d'un lac notoirement vide pour la saison. Pour la baignade, c'est raté !
Lac de Gérardmer.

Col de Bramont.

Col de Bramont.

Vue du Lac de Wildenstein depuis les Crêtes. (photo Marceau)

Pied du Markstein.
De toute façon, ce n'était pas prévu au programme, puisque notre route se poursuit vers le Markstein, une ascension de 14 km dont les difficultés se trouvent sur les 3 1ers km >8% et peu avant la vue sublime du Treh, haut-lieu du parapente précédant le sommet. Entre les 2, de longs km de faux-plat que nous négocions à bonne allure. Là-haut, déjà un peu + de 1300 m D+ dans la besace, cela mérite une petite barre avant de basculer dans la longue descente vers Guebwiller. Une descente ultra rapide à l'issue de laquelle nous retrouvons de la chaleur, 26°C, et un bon vent contraire pour une portion de vallée nous conduisant vers Soultz.
Montée du Markstein.

Coucou les amis !

Le Treh.

Un Bruyérois dans la bruyère. 😊

Markstein.

Lac de la Lauch.
On se relaie pour maintenir une vitesse >40 km/h, puis après quelques atermoiements dus à une déviation imprévue, nous voilà au pied du Grand Ballon, LE gros morceau du jour : 18 km de montée non stop pour +/- 1100 m D+, je ne pense pas qu'on puisse faire mieux dans notre massif ! Une montée en 2 temps avec tout d'abord l'ascension vers le col Amic sur un bijou de route forestière. 11 km sur un billard en pente douce et assez constante qui débouche sur une chaume et un panorama fantastique. Puis les choses se corsent avec les 7 derniers km pour atteindre le toit des Vosges avec un inclinomètre presque toujours >8% et notamment 2 km face au vent en sortant de la forêt qui font bien mal !
Il nous reste la transition jusqu'au Markstein avant de goûter au casse-croûte que le sympathique et serviable Marceau nous a gentiment apporté. Matthieu doit avoir les crocs car le compteur ne descendra pas sous les 40 km/h sur cette portion ! Impossible pour moi de prendre un relais, je suis bien content de pouvoir rester dans sa roue avec un cardio presque aussi haut qu'en ascension !!!
Bref on arrive à l'heure pour le ravito express après 4h10 de selle pour 100 km et déjà 2450 m D+.
Soultz.

En route vers le Grand Ballon.

Le profil (source http://vosges.tous-cyclos.com/)

Col Amic.

Col Amic.

Col Amic.

Col Amic.

Col Amic.

Col Amic.

Grand Ballon.

Grand Ballon.

Grand Ballon.

Grand Ballon.

Grand Ballon.

Pause casse-croûte !
Mais il y a encore du pain sur la planche ... En guise de digestion, on s'offre le Breitfist et la superbe descente du Platzerwasel. 84 km/h en vitesse de pointe, on se fait plaisir jusque Sondernach où les choses sérieuses reprennent avec l'ascension du Petit Ballon. Les cuisses ? Douloureuses !... Mais une fois le petit raidard en sortie de village négocié, je retrouve un rythme "correct". Je vais gérer la montée sans chercher à emmener un braquet que je n'ai  d'ailleurs plus la force de pousser. Le replat au milieu de la montée fait du bien, avant de négocier 2 épingles et une longue, loooooongue ligne droite, interminable, avant d'entrevoir le sommet où m'attend mon fidèle équipier. Alors que le cap des 3000 m D+ est allègrement franchi, il nous faut désormais rejoindre Munster via une descente ultra pénible !
Route des Crêtes.

Belle équipe ! (photo Marceau)

Belle équipe ! (photo Marceau)

Petit Ballon.

Petit Ballon.

Petit Ballon.

Petit Ballon.

Petit Ballon.

Petit Ballon.
La route est bosselée de partout, parfois gravillonneuse, assez étroite aussi. Il faut donc souvent freiner en étant balloté de partout, et ça dure 10 bornes ! C'est simple, on arrive en bas avec les bras et les poignets en compote et la plante des pieds plutôt douloureuse ... Ouf, soulagés de pouvoir redonner quelques coups de pédales dans la vallée pour se détendre ! Des coups de pédales, il va d'ailleurs en falloir encore quelques uns pour franchir le col de la Schlucht et regagner notre point de départ ... 16 km depuis Stosswihr pas vraiment difficiles mais vu ce qu'on s'est déjà envoyé ... Je me cale dans la roue de Matthieu qui va me tracter sur les 3/4 de la montée. A mon grand soulagement je parviens sans trop de difficulté à maintenir un 17-18 km/h jusqu'au sommet, puis mon copain s'éloigne progressivement sur un braquet plus dans ses cordes. Le dernier km est un peu plus douloureux mais nous revoilà dans le 88 !
Sortie de Munster.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.
Oui mais voilà : on avait dit 4000 ! 4000 m D+ et le compte n'y est pas tout à fait ! Donc au Collet on bifurque vers Retournemer, où un Hollandais nous gâche une partie de la descente, puis après le lac de Longemer, on se coltine masochistement la route des 17 km pour une ultime grimpée. Comme prévu, la revêche mais agréable route forestière fait bien mal aux pattes jusqu'au Poli où il ne reste plus qu'à redescendre vers notre point de départ via les Gouttridos. Mission accomplie !
Lac de Longemer.

Le Poli.

Lac de Gérardmer.

La Mauselaine.
Au final, 175 km jubilatoires, développant 4 141 m D+ et parcourus en 7h17 en ce qui me concerne. C'était sans doute la der de ce tonneau pour cette année, mais on en a pris plein les mirettes !

Le parcours :




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