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mercredi 22 novembre 2017

Bagenelles en novembre ...

... Noël en décembre ! L'hiver arrivé tambour battant a décidé de faire une pause bienvenue, ce qui donne une occasion quasi inespérée de s'envoyer quelques cols sur des routes sûres et dans une belle douceur. A un mois de Noël et de son tout nouveau tirage du Loto avec super cagnotte, aujourd'hui c'était déjà le jackpot !

Après un repas au lance-pierre, j'enfourche le vélo en direction du col du Bonhomme, via le Plafond - Anould - Fraize, itinéraire classique. Après 5 min, je m'arrête pour enlever quelques vêtements superflus : 14°C au compteur, "ça keuf" ! L'inconvénient de la saison, c'est qu'on peut traverser quelques km plus loin des zones humides affichant 10°C de moins, comme c'est le cas dans la descente du col. Je retrouve cependant très vite la lumière dans la vallée de la Meurthe. Je me débraille complètement pour attaquer l'ascension du col du Bonhomme et son flot de camions, plutôt soutenu aujourd'hui d'ailleurs. Une montée sans encombre où je parviens à tenir un braquet "estival" jusqu'à mi-pente, avant de réduire un peu la voilure jusqu'au sommet. 

Le Plafond.

Vallée de la Meurthe.

Le Bonhomme.
Le Bonhomme.

Le Bonhomme.
Le Bonhomme.
Rebelote, la descente est "fresh so fresh" jusqu'au 1er village alsacien où j'expérimente pour la 1ère fois une situation singulière pour le moins gagesque : malgré un compteur <50 km/h, le radar automatique se déclenche à mon passage !
Au village, je quitte la nationale pour la belle petite montée vers le col des Bagenelles. La lumière y est sensationnelle, ce qui participe au plaisir de gravir ce versant au demeurant assez facile, malgré des % en 2ème partie de col, après les épingles, supérieurs à ce qu'ils étaient dans mes souvenirs. Une ascension fantastique, tout comme la vue au sommet, immuablement magique.
Les Bagenelles.

Les Bagenelles.

Les Bagenelles.

Les Bagenelles.

Les Bagenelles.
Eolienne expérimentale.
Après m'être une nouvelle fois rhabillé, je plonge vers les 12 km de descente vers Ste Marie. Complètement à l'ombre sur les 1ers km, je négocie donc prudemment les virages très humides qui ne reverront pas le soleil avant plusieurs mois. Puis à Ste Marie, je me dirige vers le col éponyme pour un retour dans le 88. Un talus de 4,5 km à 7-9% toujours indigeste. Je le monte au feeling, sans chercher à forcer, tandis que je franchis les 1000 m D+ après 46 km au moment de retrouver le soleil. Le gros des difficultés est derrière moi, le retour présentant un profil nettement moins exigeant. Seule incertitude : le vent, potentiellement contraire. Il le sera, comme prévu, mais dans des proportions tout à fait supportables.
Pied du col de Ste Marie.

Salut les filles !

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.
Le circuit se termine par 2 derniers coups de cul : le col d'Anozel par Saulcy, et le Grand Remblai pour un retour en temps et en heure pour les impératifs de fin de journée.
Wisembach.

Bertrimoutiers.

Saulcy, pied d'Anozel.

Col d'Anozel.

La Côte.
Une belle balade de 86 km, 1502 m D+ et 3h22. Une bonne dose d'endorphines !

Le parcours :




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