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dimanche 5 novembre 2017

Retour au bercail

De retour dans mes montagneuses contrées après une semaine passée à rouloter entre Nord et Aisne, et ponctuée de festivités mémorables (voir en fin d'article), en famille chez les Ch'tis, les jambes sont légitimement un peu lourdes. Mais qu'importe, rien de tel qu'un, voire 2 bons bols d'air pour récupérer !

 
Quelques photos du Nord :
Au loin, des terrils, secteur d'Avesnes le Sec.

Ecluse sur le Canal de St Quentin, les Rues des Vignes.

Secteur de Prémont.

Dehéries.

Vendredi 3 novembre : Une petite formalité à accomplir me conduit vers Schirmeck pour un A/R sans fioritures. Pas le parcours le plus rock n' roll de l'année, certes, d'autant que les brumes ne se sont réellement levées qu'à mon retour, offrant par la suite une après-midi très printanière. Les "loupiotes" installées préventivement sur le vélo ne serviront pas, même dans les vallées bien humides. Peu de difficultés à négocier ce jour donc, avec un départ via le col du Plafond puis un long parcours globalement descendant jusque Provenchères que j'atteins à 31 km/h de moyenne. Celle-ci baisse un peu, le temps d'avaler le col de Saales, où les toutes fraîches éoliennes apparaissent subrepticement, à moitié englouties dans les nuages. Puis c'est reparti pour une longue descente en faux-plat où il faut tout le temps pédaler. Le retour va s'effectuer avec un petit kilo supplémentaire dans mon sac à dos sur un faux-plat cette fois montant. Un axe routier emprunté par d'assez nombreux poids-lourds qui ne me donnent pas vraiment envie de traîner. Re-descente vers Provenchères, puis je remonte jusque Saulcy où je choisis de rentrer via Taintrux pour varier les plaisirs. Le Grand Remblai sera fatal à ma moyenne longtemps >30 km/h, avec au final 113 km et 928 m D+ couverts en 3h52.
St Léonard.

L'Ormont emmitouflé.

Exercice militaire à Remomeix.

Frapelle.

Frapelle.




Provenchères.

Eoliennes au dessus de Saales.

Vallée de la Bruche.

Le parcours :



Samedi 4 novembre : Avec une météo toujours clémente mais un vent vraiment marqué, je pars sur un circuit bien plus fun que la veille et la découverte d'un secteur inédit.
Ça commence avec l'archi-classique enchaînement col des Arrentès - col du Champ de Laxet, via Granges. Puis je tente la descente jusqu'au Rain Brice obstruée par des travaux d'importance (il faut dire que la route en piteux état en a besoin !), mais on est samedi et ça passe. 
Granges.

Berchigranges.

Col du Champ de Laxet.
Me voilà donc au pied de la non moins classique montée vers le Haut du Tôt, parcourue je dirais en long, en large et même en travers depuis des lustres. Sauf que fin septembre, nous étions descendus par une route marquée partiellement non goudronnée sur les cartes, à la faveur d'une rando qui proposait de 1 à 4 passages au sommet différents.
Comment, quoi, qu'ouis-je ??? Un versant inconnu ??? Forcément, mon Giant et moi avons envie d'aller voir ça de plus près ! 😉😎
Route du Haut du Tôt : Le Rain Brice.

Route du Haut du Tôt : vue sur Le Tholy.
Que l'on vienne du Tholy ou comme moi aujourd'hui du Rain Brice, cela se passe juste après la patte d'oie de Bouvacôte. Au lieu de suivre tout droit la route traditionnelle, il faut prendre à gauche et suivre le "Chemin du Gazon du Cerisier" !
Route du Haut du Tôt : à gauche, gauche !
Ça commence gentiment jusque dans la forêt, où la route se redresse le long de 3 épingles, puis celle-ci se cabre réellement sur une grande ligne droite entre 9 et 12%, avec un replat à hauteur de quelques habitations. Puis on rejoint la route traditionnelle sur une portion qui est donc bien bitumée, contrairement aux indications des cartes, pour rallier le sommet.
Route du Haut du Tôt :chemin du Gazon du Cerisier.

Route du Haut du Tôt :chemin du Gazon du Cerisier.

Route du Haut du Tôt :chemin du Gazon du Cerisier.

Route du Haut du Tôt : retour sur la voie traditionnelle.
(Photo Google Maps)


Le Haut du Tôt.
Et bien dites moi, le Haut du Tôt recèle vraiment de multiples facettes ! Voici toutes les voies d'accès que je connais :
  1. par Cellet
  2. par Menaurupt en venant du col de Sapois
  3. par le Droit de Sapois en venant de Sapois
  4. par Crémanvillers
  5. par Chèvreroche
  6. par la route de Bouvacôte
  7. par le chemin du Gazon du Cerisier donc, ces 2 derniers versants pouvant être négociés au départ de La Forge, du Tholy ou du Rain Brice.
Bref, un bon gros 3000 m D+ pour les amateurs de Grand Chelem !
Satisfait de ma découverte, je redescends vers Menaurupt pour me coltiner le col de Sapois dont la ligne droite finale, bien que fraîchement regoudronnée, est toujours aussi interminable. Descente rapide vers le lac de Gérardmer qui, pour une fois, ne scintille guère dans la grisaille du moment, puis toujours ingambe, je clignote à droite à la Croisette pour réparer un oubli en 2017 : d'après mes statistiques, je n'avais pas encore emprunté la route du Poli cette année, c'est désormais chose faite !
Col de Sapois : Menaurupt.

Col de Sapois.

On ne dirait pas, mais c'est bien du 8% !

Col de Sapois.

Lac de Gérardmer.

Lac de Gérardmer.

Le Poli.
Par contre je connais parfaitement le col de Martimpré, moult fois gravi au retour de nombreuses virées (au Hohneck par exemple 😜), ce qui donne au final du jour 72 km pour 1294 m D+ pédalés en 2h51.

Le parcours:


Enfin, j'y faisais allusion en introduction, le week-end dernier a été chargé en émotions avec un centenaire dignement fêté, puisque Philippe, mon copain de toujours, vient lui aussi d'atteindre la cinquantaine ! 50 + 50 =100, c'était le thème de la soirée : 50 années d'amitié indéfectible et de liens quasi fraternels, des tonnes d'anecdotes et de souvenirs inénarrables. Tellement inséparables que nous sommes devenus beaux-frères !!! Un moment fort partagé avec une famille formidable.

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