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mardi 6 mars 2018

Le bout du tunnel ?

Après d'interminables semaines à pédaler emmitouflé dans d'indispensables mais lourdes épaisseurs, à braver le froid et à jongler avec les intempéries, la journée d'hier était à ne pas manquer, avec des conditions quasi printanières. Une tiédeur bienvenue après une épouvantable semaine "moscovite" : pédaler par -7°C avec une féroce bise polaire vous brûlant les naseaux n'offre pas vraiment les mêmes sensations ... Frisant de peu l'overdose de HT, c'est donc tout guilleret que je décolle ce lundi en tout début d'après-midi pour la 1ère escapade en Alsace de l'année ... Le bout du tunnel ?



Le contraste thermique est saisissant : les 13°C autorisent une tenue allégée certes, mais un petit vent d'Est bien présent ainsi que de potentielles descentes humides et à l'ombre incitent quand même à la prudence côté vestimentaire ... Après l'échauffement traditionnel du col du Plafond, je me dirige vers Fraize avec curieusement un vent favorable, avant d'attaquer le col de Mandray qui propose un beau belvédère sur la vallée de la Meurthe à mi-hauteur. Ça grimpe nickel, preuve (rassurante) que les heures de selle en cave n'ont pas été vaines, par contre le début de la descente, jusqu'au Chipal est détrempée et bien fraîche.
Col du Plafond.

Col de Mandray.

Col de Mandray.

Col de Mandray.
Le vélo se retrouve crépi de sel, il appréciera la douche au retour, tout comme son pilote ! Le vent est cette fois défavorable, comme prévu, mais rien à voir avec le blizzard de la semaine dernière ! A l'entrée de Provenchères, on distingue les éoliennes au pied desquelles je repasserai plus tard, puis je poursuis en direction de Colroy, Lubine, vers le col d'Urbeis, porte d'accès vers l'Alsace la plus facile je pense du massif. Un secteur où les intempéries neigeuses de février ont laissé une belle épaisseur de neige que la vague de froid a bien aidé à résister. Une ascension sans souci non plus, qui précède de nouveau un début de descente humide et froid, 2ème couche sur le vélo !
Le Climont, recto.

Provenchères.

Colroy.

Lubine.

Col d'Urbeis.

Col d'Urbeis.

Col d'Urbeis.
A partir d'Urbeis, je récupère le soleil et un bon vent de face jusque Villé, mais sur un profil descendant, pas trop grave, d'autant que je vais opérer ensuite un large demi-tour qui me laisse entrevoir un vent favorable pour la suite. Je laisse le col de Fouchy sur ma droite, une autre fois (!), puis après avoir aperçu une sculpture métallique originale à Villé, je prends la direction de Steige sur un vallon faux-plat montant menant au pied du col éponyme et se terminant quasiment en cul-de-sac. Le vent est comme espéré de dos, cool, ce qui me permet de me dévêtir un peu, sensation oubliée depuis un bail et fort agréable, d'autant que l'endroit est bucolique.
Lalaye.

Direction Villé.

Villé.

Sculpture métallique.

Maisonsgoutte.

Direction Steige.

Steige.
Une fois le village (longuement) traversé, place à l'ascension qui offre rapidement un panorama sensationnel sur la vallée, sans toutefois proposer de % difficiles. On surplombe directement le village avant de traverser une forêt menant directement à l'étang marquant le sommet du col. Le vrai sommet du jour intervient au col de la Salcée, un peu plus loin, où la route descend pour de bon vers Bourg-Bruche.
Col de Steige.

Col de Steige.

Le Climont, verso !

Col de Steige.

La Salcée.
Toujours ingambe, je remonte sans difficulté vers Saales, puis poursuis vers le sympathique col du Las, via la Grande Fosse, au pied des éoliennes aperçues tout à l'heure, dans un secteur tranquille aux paysages sympathiques. Je descends rapidos jusque St Jean d'Ormont où m'attend le talus du col des Raids. C'est un peu plus raide justement, que précédemment, pour rejoindre sans trop d'encombres Robache puis St Dié.
Saales, col de Saales.

Col du Las.

La Grande Fosse, col du Las.

Col des Raids.
De là, le retour est classique avec une remontée par le Grand Remblai où je maintiens une bonne cadence pour tenter d'accrocher les 28 km/h de moyenne. Mais ce sera raté, de peu, puisque je descends du vélo après 115,7 km, 4h09 et 1 554 m D+, ce qui ne gâche en rien le plaisir de cette belle escapade. Allez, comme promis, une bonne douche pour le vélo et son cycliste, et vivement la prochaine ! 

Le parcours :





1 commentaire:

  1. Quel luxe! Maintenant on a droit à de la musique ...
    J'avoue qu'au delà de Villé, c'est voyage en terre inconnue.
    Bonne fin de vacances.

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