Une balade en Alsace et un nouveau col

Après une semaine incompatible avec le vélo, j'ai les crocs ce matin au départ. Je me suis concocté 2 itinéraires, mais le vent très présent et la grisaille peu engageante de ce début de matinée vont vite guider mon choix, l'une des 2 possibilités montant plus haut et se trouvant plus exposée aux bourrasques. J'ai aussi une pensée pour les concurrents des 3 ballons, cyclo très ardue à laquelle j'ai participé il y a 1 an. Le vent va rendre la course encore plus difficile aujourd'hui ... Comme l'année dernière, la température est très fraîche, d'autant que le soleil se cachera derrière de gros nuages jusque 10h environ. Néanmoins, j'enclenche mes pédales avec motivation pour rattraper cette semaine perdue (pour le vélo). (...)

Le départ est classique avec un passage à Martimpré; une courte descente et direction le col de la Schlucht.

C'est parti pour une ascension régulière !

Le froid devient gênant au point que j'ai un début d'onglée : je regrette alors de n'avoir pas pris mes gants en soie pour la 1ère heure...

Je bascule ensuite pour 12 km de descente jusque Soultzeren.

Le soleil va pointer son nez.

Je quitte la direction de Munster pour me hisser au sommet du col du Wettstein par une ascension de 6 km assez facile qui offre des panoramas aussi beaux que par le versant Hohrodberg : du Petit Ballon au Hohneck en passant par le Schnepfenried, on en prend plein la vue !

Le Gazon du Faing

Le Tanet

Direction le Wettstein

Des Ballons ...

... à perte de vue.

Focalisé sur la beauté des paysages, je n'en oublie pas moins d'appuyer sur les pédales, le vent plus que la pente m'obligeant à un surcroît d'effort. Le sommet est atteint sans souci.

La nécropole du Wettstein, non loin de celle du Linge.

L'autre versant ressemble d'abord à un faux-plat descendant où il est obligatoire de pédaler, surtout avec ce fichu zéph, puis arrivé au village des Basses Huttes, la pente est plus marquée et la vitesse augmente, ce qui permet de traverser Orbey à bonne allure. A Hachimette, direction Lapoutroie, que je traverse pour éviter le trafic du col du Bonhomme. Un village en pente, où le soleil s'installe définitivement, ce qui rendra la température un peu plus confortable, sans plus. 

Schnaps à gogo !

Après avoir traversé la nationale, j'emprunte un col inédit pour moi, le col de Châmont, sur une petite route bien raide mais superbe. Celle-ci serpente d'abord dans un bois avant de déboucher sur des prairies d'où la vue vient à nouveau récompenser les efforts consentis.

Une œuvre bizarre est érigée au sommet du col.

Au loin, on devine le col de Fréland.

La descente vers le village de Fréland est assez dangereuse du fait du revêtement plutôt limite. Mais l'endroit est sauvage, au point que j'y surprends un renardeau au milieu de la route.

Au village, ça remonte d'entrée, et pour 7 bons km, aux environs de 7%, vers le col éponyme. D'abord large, la route se rétrécit ensuite après l'épingle.

Mauvaise surprise au village d'Aubure, des travaux me font craindre un instant de devoir rallonger par la déviation.

Ouf, il y a la place pour un piéton !

Une courte montée s'ensuit, au sommet de laquelle on passe devant un centre de vacances nommé "la Renardière". Mais mon clin d'oeil à Brigitte, une cycliste invétérée surnommée "la Renarde", pour une raison que j'ignore, et dont je suis les aventures via son blog, est raté : la photo prise ne sera pas sur ma carte mémoire à mon retour ! Zut ! Un peu plus loin, le passage au col du Haut de Ribeauvillé se fait ici en descente.

La descente mène vers Ste Marie où on attaque direct le col qui ramène dans les Vosges. Court, mais raide !

10 % !

Retour dans le 88.

Le vent de face depuis un long moment commence à peser dans les jambes. Les cols de Mandray et du Plafond pour conclure cette belle sortie, pourtant pas effrayants, seront gravis avec un peu plus de peine qu'à l'accoutumée.

Vue (mal cadrée) sur Le Chipal.

Ce circuit développe 127 km, compte 8 cols pour 2 678 m D+, et a été accompli aujourd'hui en 4h53. Le parcours :