2 août : Dernière levée de notre séjour pyrénéen, le port de Boucharo m'était totalement inconnu avant que je n'étudie la carte du secteur. Son manque de célébrité est sans doute dû au fait qu'il est en cul-de-sac. Il culmine à 2 270 m, soit plus que le Tourmalet, excusez du peu, et débouche ... sur des alpages espagnols ! Il est le départ de randonnées pédestres réputées, par des sentiers qui dominent le non moins renommé cirque de Gavarnie, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il mérite cependant le détour avec des paysages à couper le souffle : il eût été dommage de ne pas l'accrocher à mon palmarès. (...)
Ce n'était pourtant pas gagné au départ avec une météo annoncée incertaine, mais j'ai de la chance car le soleil prend le dessus sur une mer de nuages qui restera à l'entrée de la vallée, donc plus bas.
Pas besoin d'une boussole pour trouver la direction au départ de Luz Saint Sauveur, il n'y a qu'une route en direction de Gavarnie ! Elle remonte le long du gave en faux-plat montant jusque Gèdre.
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| Le pont Napoléon III, haut perché à la sortie de Luz. |
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| La vallée encaissée encore à l'ombre. |
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| Gèdre. |
De là, la route s'élève pour de bon jusque Gavarnie, via le "Chaos de Coumély" : un passage spectaculaire à 8% avec des blocs de roches monstrueux le long de la route. Je m'apercevrai au retour, qu'hélas, mes photos sont inexploitables.
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| Chaos de Coulémy. |
Au village, atteint en 1h, les parkings commencent à se remplir tout doucement (prévoir 4 €) : le flux de randonneurs sera continu toute la journée en direction du cirque proprement dit, mais il doit y avoir l'embarras du choix pour sortir des sentiers battus et admirer les splendeurs locales autrement ...
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| Le cirque de Gavarnie. |
La pente ne faiblit pas et un nouvel ennemi s'invite : un vent fort et frais venu du sommet permet, certes, d'éviter la surchauffe, mais contrarie sérieusement ma progression déjà pas facile. Il s'engouffre tel un courant d'air entre les 2 versants rapprochés de la montagne, et sera présent jusqu'en haut, se montrant parfois favorable, au gré de quelques épingles seulement.
Le sommet, symbolisé par son parking, est maintenant en vue. Dans un décor assez prodigieux, le cap des 2 000 m est franchi, tandis que les pics jouxtant le célèbre cirque se rapprochent.
Après 10 km de lutte contre la pente, le plus dur est fait, d'ailleurs la route "ouverte" s'arrête là, à 2 208 m, au col des Tentes, dominé par le pic éponyme lui ayant probablement prêté son nom.
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| Col des Tentes. |
Superbe reportage , continuez comme ca
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