2 caps et un chavirage.

Beaucoup plus modestement que les navigateurs du Vendée Globe partis à l'aventure autour de la planète, périlleuse circonvolution au cours de laquelle ils croiseront au large du Cap de Bonne Espérance et du Cap Horn, c'est à vélo que je franchis mon 1er cap ce WE, sur une boucle assez classique pour moi, lorsque le timing ou la météo restreignent les choix de destination. A défaut de sommets, ensoleillés toute la semaine, mais encapuchonnés dans les nuages ce jour, je passe la barre des 11 000 km sur un circuit assez bosselé, mais permettant d'envisager une bonne moyenne pour un retour avant la nuit. (...)

Je pars donc en direction de Bruyères, que j'évite en prenant l'itinéraire Bison Futé passant par Champ-le-Duc, puis continue en direction de Docelles que j'atteins avec une moyenne diminuée par un bon vent de face : même sans gravir de cols, les cuisses peuvent chauffer !

Bruyères et l'Avison.

Vers Docelles.

Ensuite direction Arches, puis Xertigny, sur des routes déjà empruntées lors de la Route Verte, à allure bien plus soutenue, où commencent à se succéder des petites côtes bien sympathiques : Géroménil, Hadol, ... avec une alternance de passages boisés et de prairies, laissant découvrir un paysage un peu pâlichon : on a connu mieux comme ensoleillement et comme lumière ...

Le long de la Moselle.

Sur les hauteurs d'Hadol.

Direction Beaujolais ou direction Gris de Toul ? C'est tout vu !

Non loin de Xertigny

Je poursuis ma route sans traîner vers Bellefontaine puis Fallières via une belle forêt débouchant sur un plateau où les opposants aux éoliennes ont planté un panneau à un endroit plutôt mal choisi à mon sens !

Plutôt cocasse !

Vu que l'endroit est à l'ombre, et donc très humide, j'aborde ensuite la descente vers Remirement avec prudence. Pas assez cependant, car dans une épingle, la prise d'angle s'avère trop importante, et ma roue arrière se dérobe ! Bing, mon vélo se couche et je me retrouve au sol, réalisant une petite glissade pas vraiment contrôlée ... Une voiture qui arrivait en face a largement le temps de ralentir, puis de s'arrêter à ma hauteur pour me demander si ça va : je m'en tire avec une simple et légère douleur au poignet et à la fesse, cela aurait pu être pire ! Mon inquiétude concerne plutôt mon vélo, mais là aussi, a priori, plus de peur que de mal : seuls le dérailleur arrière, bien griffé mais pas tordu (apparemment), et la poignée de frein, qui a tourné, ont dégusté ! La guidoline, toute neuve, n'a pas une éraflure, ouf ! Et dire que je ne m'étais pas aventuré sur des petites routes forestières pour éviter ce genre de désagrément ...

Bon, je repars un peu échaudé (ou refroidi, comme on veut !), et après la traversée de Remiremont, je passe à hauteur du Syndicat puis du Tholy, pour un retour sans fioritures via une dernière partie de circuit plutôt montante. La chaîne passe d'un pignon à l'autre sans problème, c'est rassurant côté mécanique, et je ne ressens pas de réelle douleur, le bonhomme est indemne !

Dommartin et environs.

Au loin, le massif du Haut du Tôt.

Les originaux camions des transports Rouillon.

Cleurie.

Au pied du Haut du Tôt. Ce sera pour une autre fois.

Le Tholy.

Le lac de Gérardmer qui semble assoupi.

Un dernier col, Martimpré, juste le temps de passer voir jouer le fiston au gymnase (pas de bol, il est sur le banc à ce moment !!! Mais il a participé activement à la facile victoire de son équipe 101-37, c'est bien là l'essentiel), de prendre une douche, et le crépuscule tombe déjà. Au bilan, 111,5 km en 3h49 pour 1 177 m D+, ... une petite frayeur, et un cap franchi, qui permet d'envisager le suivant, jamais réalisé jusqu'à présent !

Une belle balafre !

Le 2ème cap est franchi le lendemain, à l'occasion d'un petit footing dominical en couple. A la moitié du chemin, mon équipière préférée bifurque pour un retour plus rapide : il faut dire qu'elle a déjà couru la veille !

Au final, 10,7 km en 58 min, pour passer tranquillement la barre des 700 km parcourus. L'année dernière, à la même époque, j'en avais déjà couvert quasiment 900, mais un ménisque récalcitrant et la convalescence qui s'ensuivit m'auront empêché de réaliser les mêmes objectifs en 2012.

La Houssière, dans le calme matinal.

 
Cyclo-cross de Corcieux :

Samedi 17 novembre avait lieu le traditionnel cyclo-cross de Corcieux, organisé par J-Claude PERRIN (aucun lien de parenté), à qui on doit aussi le circuit du Neuné, épreuve sur route du printemps. Un beau plateau, et un beau vainqueur, son fils, Pascal PERRIN, qui, si j'ai bien compris, tire sa révérence en fin de saison, après une magnifique carrière. Une victoire à l'arraché, à l'issue d'un duel haletant avec son dauphin, sur un parcours réputé éprouvant et technique. Dans ce peloton très relevé, mon copain Matthieu DELOY a fait très bonne figure, avec une belle 16ème place. Il termine 1er de son club, tout comme le jeune et prometteur Sébastien RINDERKNECHT en cadets, de Vienville. Bravo ! Les résultats sont ici.

Matthieu dans ses œuvres.

Matthieu (à droite), en compagnie de Pascal, le vainqueur.

Les vainqueurs.