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La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
Sports d'hiver.
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A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
Balcon sur Gérardmer.
Reculée de Beaume les Messieurs.
Col du Lauvy.
Symétrie parfaite à Longemer.
Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

mardi 6 novembre 2012

Eté 2012 : Le Cap de Creus

Pas grand chose à ce mettre sous la dent en ce moment, avec une météo assez déplorable peu propice aux grandes virées et aux belles photos. Pour se réchauffer un peu, j'en profite pour publier le dernier opus de mes souvenirs de vacances, une boucle magnifique en Espagne effectuée le 9 août dernier. Ressortez la crème solaire !
Parc Naturel Classé en Espagne, le site du Cap de Creus (prononcer Cré-ous) présente une variété de paysages pour le moins exceptionnels. Après avoir étudié rapidement une carte, il apparaît vite évident que c'est là que naissent (ou disparaissent, c'est selon) les Pyrénées, qui viennent y plonger dans la Méditerranée. De Llança à Roses, en passant par Cadaquès, il y a vraiment de quoi s'ébaubir face à ce petit massif montagneux. Mais cette destination se mérite, et il va falloir mouliner pour y parvenir et en revenir, quoique ... si je pouvais y élire domicile ! (...)

Au départ d'Argelès-Plage (66), il faut d'abord longer la côte Vermeille : Collioure - Port-Vendres - Cerbère, hauts-lieux du fauvisme, dont la beauté n'échappa pas à Matisse, entre autres. Appelée ici la route des cols, elle grimpe d'un village pour redescendre au suivant, sans le moindre bout de plat ou de ligne droite, offrant des points de vue de rêve sur de nombreuses criques aux eaux limpides ... Le soleil levant leur donne une exposition inhabituelle (pour le touriste s'entend !), mal rendue par des contre-jours dont mon smartphone ne sait se jouer ...
Lever de soleil à Argelès.

Collioure.

Collioure

Route des cols.

La Tour Madeloc.

Banyuls.

Route des cols.

Route des cols.
A Cerbère, on gravit le col des Balistres pour quitter la France, passage qui vit en 1939 les réfugiés espagnols fuir le franquisme par convois. La descente sur Port Bou est calcinée, suite au dramatique incendie de fin juillet, puis un nouveau col se présente, dont le sommet offre un point de vue exceptionnel sur tout le golfe de Llança : comme en montagne, c'est gratifiant de prendre de la hauteur ! Mine de rien, le compteur indique déjà 750 m D+ ...
Vue sur Cerbère.

Vue sur Port-Bou.

Vue sur Port-Bou.

Vue sur Port-Bou.


Golfe de Llança.

Llança.
Après avoir légèrement contourné le centre de Llança, je poursuis sur une route en corniche qui mène à "El Port de la Selva". Une baie sublime au creux de laquelle s'est niché un village aux maisons d'une blancheur éblouissante, et où ne manquent pas d'affluer les touristes. A recommander, une table tenue par une Française (ch'ti d'origine, qui plus est !), "Ca l'Herminda", où des mets raffinés vous seront servis avec un bon rapport qualité/prix. Testé et approuvé !
Llança.

Llança.

El Port de la Selva.
Peu après les feux, clignotant à droite en direction de Cadaquès, qu'il faudra rejoindre via des gorges dont le soleil pourrait transformer l'ascension en calvaire pour l'audacieux qui s'y risquerait l'après-midi. Pour ma part, à 9h, tout va bien, et je rallie sans encombres le petit col qui permet de basculer vers un cul-de-sac paradisiaque : Cadaquès.
Route vers Cadaquès.

Route vers Cadaquès.

Route vers Cadaquès.

Route vers Cadaquès.

Route vers Cadaquès.

Route vers Cadaquès.

Cadaquès.
Franchement, ce village bordé d'innombrables criques est d'une infinie beauté, et je ne suis pas le seul à me montrer dithyrambique, puisque Salvator Dali lui-même y avait une demeure !
Au 1er rond-point dans le village, monter sur la gauche pour 8 km de montagnes ... espagnoles jusqu'au cap proprement dit, avec de nombreux passages >10%. Dans un décor rocailleux assez incroyable, la route serpente dans une sorte de maelström magmatique, avec des roches de couleurs différentes, résultat d'une activité volcanique intense il y a 450 millions d'années !... Ici, les criques ne sont accessibles qu'à pieds, et encore, au prix pour certaines de contorsions plus ou moins périlleuses, ou alors, alternative plus luxueuse, en yacht : les évadés fiscaux suisses qui viendraient à me lire se reconnaîtront ! De retour à Cadaquès-la-superbe, le compteur est grimpé à 1 400 m D+ !...
La casa de S. Dali.

Crique devant la maison de Dali.

Route du Cap de Creus.

Route du Cap de Creus.

Route du Cap de Creus.

Beau à en pleurer !

Cap de Creus.

Cap de Creus.

Cap de Creus.

Cap de Creus.

Cap de Creus.

Cap de Creus.

Cap de Creus.
Il est donc maintenant nécessaire de regrimper les 5 km précédemment descendus pour quitter, hélas, ce délicieux endroit : pas trop difficile toutefois, malgré une température qui commence à flirter avec les 30°C.
Au sommet, la route se poursuit sur une sorte de plateau d'où on distingue plusieurs fois le Port de la Selva, au gré des méandres de la route, avant de plonger vers la baie de Roses et la Costa Brava. La descente est gâchée par un camping-car impossible à doubler, suivi, pour ne rien arranger, par un camion-poubelles aux effluves nauséabondes. Je suis donc assez content de me retrouver un peu plus tard en bord de mer, où j'avale vite fait un mini-sandwich sur une belle esplanade où le français est presque la langue officielle en cette saison, avant de repartir pour la portion de la balade la moins intéressante : avant d'atteindre Espolla, il va falloir me coltiner une vingtaine de km tout plats, tout droits. Généralement le secteur est agrémenté (si j'ose dire) de parasols jalonnant le bord de route, sous lesquels des charmes ne demandant qu'à s'exprimer, moyennant finance, attendent le touriste ou le routier en mal de sentiments. Mais la policia a dû faire le ménage, car point de demoiselles cette année. Malheureusement pour elles, elles doivent sans doute exercer leurs talents ailleurs, car cela m'étonnerait que leurs "protecteurs" les inscrivent au chômage ! A défaut de compter les ombrelles, je dénombre les bodegas (caves à vin) en  fonçant vent favorable, ce qui me permet de remonter une moyenne horaire pas sensationnelle ...
Au revoir Cadaquès !

Direction Roses.
 
Direction Roses.

Direction Roses.

La Costa Brava.

Roses est en vue.

Plage de Roses.

Plage de Roses.

En direction d'Espolla. (Notez l'absence de spectatrices !)
Après avoir dépassé Gariguella, c'est moins plat, mais le massif des Albères et le Pic Neulos se rapprochent, alors que le sillon du Perthus et, plus au loin, le Canigou, sont bien visibles eux-aussi, signes d'un retour imminent en France. Enfin, il va devoir se faire à la pédale quand même ! En effet le col de Banyuls se profile avec, côté espagnol, un macadam nickel et les 2 derniers km assez raides, contrairement au côté français qui présente un revêtement plutôt scabreux (sauf les 2 derniers km récemment rénovés, à 15% SVP). Dès lors, la route s'enfonce dans la garrigue. Mon thermomètre indique désormais invariablement 36°C et par endroits, le soleil se réverbère sur les rochers, rendant l'air brûlant. Heureusement, je ne suis pas à court de carburant et je passe l'obstacle correctement, d'autant que la tramontane, parfois redoutable, a décidé de ne pas se lever.
Vue sur les Albères côté espagnol.

Aux abords d'Espolla

Route du col de Banyuls.

Route du col de Banyuls.

Route du col de Banyuls.

Le col est en vue.

Retour en France.

Ça se voit !
Le retour se fait comme à l'aller ce matin : Banyuls - Port-Vendres - Collioure, "le long des golfes clairs", un endroit qu'affectionnait tout particulièrement Charles Trénet. La lumière a changé, mais pas les cols !!! Des jambes encore fringantes malgré 6h15 d'efforts pour 160 km et 2 600 m D+ me permettent de maintenir le rythme pour ne point rater d'autres monuments incontournables des vacances : l'apéro et la bonne table qui s'ensuit ...
Des vignoles en veux-tu en voilà !

Port-Vendres.

Retour à Argelès.
Le parcours ici, mais openrunner a dû oublier du D+ vers le cap ... :

3 commentaires:

  1. Rien de mieux que se souvenir des chaudes soirées d'été pour oublier le froid d'hiver qui arrive...
    Difficile de sortir avec un temps pareil.

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  2. Les sanglots longs des violons de l'automne ne peuvent effacer les beaux souvenirs d'été.

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    1. ...et les mélodies plus joyeuses des castagnettes et du flamenco !

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