Le blog de Lionel: Courts ... mais raides !

Le WE étant bien chargé, je réussis néanmoins à caser 4h de vélo samedi matin, et malgré une perspective de pluies éparses, je bénéficierai d'une matinée majoritairement ensoleillée et douce, voire chaude sur la fin. J'ai décidé de faire utile et sauvage, avec une succession de petites routes bien coriaces pour la plupart en forêt et dépourvues de circulation. Des cols méconnus, pas très longs, mais développant au final un D+ intéressant ... Suivez le guide !

Une fois n'est pas coutume, je quitte ma localité par la petite route des Collieures. Elle mène au col de Martimpré grâce à une succession de raidillons et de faux-plats nettement moins monotones que la départementale. Revers de la médaille, l'échauffement est plutôt bref, on est dans le vif du sujet immédiatement ! Mais le ton de la journée est donné, sur une petite route parfois cabossée, parfois aussi lisse qu'une autoroute et proposant de beaux paysages sous un angle inhabituel.

Route du Chenel.

Le Chenel.

Vue sur Corcieux au Haut de Bémont.

Haut de Bémont.

Les Collieures.

La Tête de Nayemont.

La Basse de Martimpré et passage du cyclone.

Abords de la Chapelle Ste Anne.

Je récupère l'itinéraire traditionnel pour descendre vers Gérardmer et son lac, où un tournoi de beach volley est en préparation : passage dans l'herbe obligatoire en longeant l'esplanade !

De là, direction le col de Sapois, un beau coup de cul de 2 km avec quelques passages >10%, et assez rectiligne.

Le lac de Gérardmer.

Tournoi de beach-volley devant la piscine.

Col de Sapois.

Hello everybody !

Col de Sapois.

La descente bosselée mène jusqu'au hameau de Menaurupt, où j'enquille sur la montée du Haut du Tôt, la plus facile je pense par ce versant. Ça monte "gentil" dans un 1er temps jusque l'embranchement dit du "droit", version plus costaude qui part de Sapois. Puis clairement, la route se cabre sur environ 3 km >8% permettant d’accéder à la plus haute paroisse du département, le village étant à cheval sur 2 communes.

Menaurupt.

Route du Haut du Tôt.

Au loin les Crêtes.

La Croix des Hêtres.

Sur une route toujours étroite et parfois gravillonneuse, je descends prudemment jusque Vagney, où je me dirige vers le col de Cheneau, bien dans la thématique du jour, avec ses 2 km à 8-10%. Toujours dans la dynamique des "3 Ballons", dont je ressens encore les bénéfices, je monte avec la sensation d'être "facile" et surtout sans véritablement m'épuiser, alors que le compteur affiche déjà 1000 m D+ en 40 km !

Direction le col de Cheneau.

Col de Cheneau.

A Dommartin, une petite transition me conduit jusque St Amé, où j'attaque le col du Singe. D'abord en faux-plat, l'ascension ne démarre réellement qu'à la bifurcation vers Cleurie, où le ton est donné d'entrée de jeu ! Il faut d'abord rejoindre la mairie-école, puis traverser les habitations avant d'atteindre la forêt et pouvoir mouliner un peu pour se détendre les cuisses avant le raidillon final, ouf !

St Amé.

Cleurie.

Col du Singe.

La descente est elle aussi très chaotique, elle ne favorise donc pas vraiment la remontée de la moyenne, contrairement aux belles et larges descentes des cols des crêtes, mais ce n'est pas grave.

La route forestière débouche non loin d'Eloyes où je me paie une dernière grosse suée, avec le difficile col de la Bisoire : 3 km rectilignes dans les bois, à 9-10% de moyenne, et donc quelques passages au-delà, ça cause un peu ! Le plus dur est fait quand on récupère le chemin du Fossard qui fait le tour du massif, et qui, dans ce sens, redescend de manière très brutale vers Tendon.

Sortie d'Eloyes.

Col de la Bisoire.

Tendon.

Vu l'horloge qui tourne, il n'y aura pas de bonus cette fois, je préfère rentrer par la route la plus rapide. Je rejoins donc d'abord Lépanges par l'agréable route passant pas St Jean du Marché. De là, c'est du classique, via Bruyères et La Chapelle et le quasi inévitable col de Vienville, qui, au regard des collègues à lui que je viens de côtoyer, et à la faveur d'un vent favorable, m'apparaît comme une sympathique conclusion.