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La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
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Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

mercredi 18 juillet 2012

Les crêtes sous le soleil ... enfin !

Gerbépal sous le soleil.
Après avoir végété pendant 15 jours pour cause de temps vraiment pourri, la fenêtre météo d'aujourd'hui est à rentabiliser à tout prix. Un circuit prévu avec Matthieu depuis un moment sera l'occasion de reformer le trio qui fit la reconnaissance de l'étape du tour le 23/06, Olivier se joignant à nous au dernier moment. Lui qui adore les cols (!), il va être servi. Leur approche se fera en voiture, alors que je pars à la pédale de mon domicile via Gerbépal et le col de Martimpré, pour un départ en commun au Saut des Cuves, entre Gérardmer et Xonrupt. L'occasion de constater au passage que la mini-tornade du 30 juin dernier n'avait rien de mini : toits envolés, forêt dévastée par endroits : assez incroyable, la force que le vent a atteinte ! (...)

La tornade n'avait de mini ...

... que son étendue géographique !
Nous nous dirigeons donc comme convenu vers Munster, avec d'abord un faux-plat qui nous mène au pied de la Schlucht, montée idéale pour débuter la journée qui s'annonce copieuse. Le train est tranquille jusqu'à la Roche du Diable, où le Tour est au programme de nos conversations, et notamment l'étape 7 pour laquelle nous sommes bien placés pour avoir un avis. Un fois franchie l'altitude 1000, la pente s'adoucit et Olivier, comme souvent, prend les choses en main. Au Collet, c'est carrément la plaque jusqu'au sommet !
Olivier mène le train, le sommet est en vue.
La descente jusque Munster fait 18 km, mais hélas, un important gravillonnage va nous gâcher le 1er tiers de celle-ci. Contraints à une vitesse minimale et à un équilibre assez précaire, j'en profite pour admirer le paysage.
En arrière-plan, le Petit Hohneck et la station du Gaschney.

Vue arrière sur la Schlucht.
Heureusement, le bitume s'offre de nouveau à nous pour le reste de la descente, où nous retrouvons une vitesse conforme au %. A Munster, nous prenons la direction de Metzeral un court instant, avant de pénétrer dans Luttenbach où, une fois la Fecht traversée, la route se cabre fortement. C'est parti pour une dizaine de km de route forestière à faible rendement, pour rallier le sommet du Petit Ballon.
Sortie d'épingle.
La sortie du village se passe à plus de 10%, un peu raide pour les cuisses refroidies. Puis la route serpente dans la forêt avec une pente toujours exigeante. Un court replat au niveau de la ferme auberge de Ried, aux 2/3 de la montée, permet de se relancer quelque peu.
Vue depuis la ferme auberge du Ried.
Ici la montée est commune avec le versant venant de Wasserbourg, l'occasion pour moi d'avoir une pensée pour Pascal Bride, avec qui j'avais partagé une de ses 9 montées, champion éminemment sympathique qui vit malheureusement une année un peu galère. Ce jour-là, un vent infernal soufflait, et hasard, j'avais la même tenue !
Au loin, le sommet.
Le vent commence à se lever fortement, lui qui nous a laissés tranquilles jusque là, et rend la dernière partie d'ascension plus pénible encore, s'il en était besoin !
Au loin, la plaine d'Alsace.
Cette ultime photo en roulant me fait perdre les roues de mes 2 équipiers, auxquelles je m'accrochais comme je pouvais. Je termine en 45 min, pile poil le même temps qu'en avril dernier par Wasserbourg, mes compagnons me précédant d'un peu moins d'1 min.
Un régal pour les yeux.
La descente sera prudente, vu le revêtement, offrant de beaux panoramas sur le Petit Ballon d'où nous provenons, mais aussi sur la vallée que nous allons rejoindre, Sondernach notamment, coincé au fond de la vallée. Mon compteur indique 1 513 m D+ à cet endroit. Pas de répit en bas, le 2nd gros morceau nous attend direct : le Platzerwasel. 7 km à plus de 10%, hormis 3 courts replats pour se désaltérer. Impossible de suivre Matthieu, toujours aussi aérien et facile quand la route s'élève, je choisis donc de garder mon rythme, avec Olivier en ligne de mire. Le bougre fait une belle montée, car je n'ai pas l'impression, au regard des braquets que je parviens à conserver, d'en faire une mauvaise : je ne le rattraperai pas.
Au loin, le Hohneck, bien entouré.
Une fois le Platzer "dompté", il faut enchaîner avec le Breitfist pour regagner la route des Crêtes. Un dernier coup de cul avec un vent bien marqué dans le nez, et le tour est joué, non sans avoir atteint 2 200 m D+. Mais la récompense est de taille puisque les Alpes sont visibles au loin, vision toujours stupéfiante bien que j'y sois habitué. 
A gauche, le Grand Ballon, à droite le Markstein, au centre les Alpes, peu visibles sur la photo.
Ici, nos routes se séparent car mes amis doivent rentrer : ce sera par la route des Crêtes. Pour ma part, je me dirige vers le Markstein pour faire durer le plaisir, qui n'est peut-être pas prêt de se reproduire vu les caprices du ciel !
Un retour vent de face pour mes compagnons.
Au Markstein, une longue descente s'offre à moi, longue d'une quinzaine de km. Pas très prononcée, sauf au pied, plutôt raide. Il me faut pédaler tout le long, la faute à ce satané vent, qui ne veut décidément pas se calmer depuis plusieurs semaines.
Vue sur la vallée en contrebas : Oderen.
Dans la vallée, j'arrive sur le lac de Krüth, que je longe un instant, avant d'attaquer le col de Bramont.
Le très joli lac de Krüth, visible aussi depuis la route des Crêtes.
Ce col n'est pas difficile en soi par ce versant. Très régulier à 5%, il est de plus agrémenté de nombreuses épingles le rendant "divertissant". Malgré l'accumulation, je le passe plutôt bien.
Dans le Bramont.

Retour dans les Vosges.
La descente est d'abord très rapide, avant d'être de nouveau contrariée par ce zéph' fort pénible. A La Bresse, je remonte le col de Grosse Pierre que le Tour a descendu le 7 juillet dernier. 
La Bresse.
Un peu moins de 6 km d'effort pour atteindre le col, sur une route régulière à 5-6%, avec le vent dans le dos ! Eh si, ça arrive de temps en temps ! Le retour se fait via Gérardmer puis Martimpré, que je passe un peu à l'arrache, les cuisses donnant de sérieux signes de fatigue, sans fringale cependant, ni de crampes.
La journée se solde par 141 km, 8 cols et 3 233 m D+ en 5h40, et le cap des 200 cols, grimpettes ou assimilés franchis cette année.

2 commentaires:

  1. Encore une bien belle balade à parcourir sans modération pour tes lecteurs , merci ! Vivement le grand beau temps dans ta région ...............saloperie de gravillons !

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  2. Bonjour Lionel, c'est Olivier le musicien. Ce matin avec un ami on a fait la Schlucht le Platzerwasel puis les crêtes et retour au Tholy !! Super sortie pour moi et il n'y a plus un seul gravier au col de la Schlucht ;-)
    Ton blog est toujours aussi sympa à suivre.
    A bientôt !

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