L'hiver se poursuit, avec des températures et des intempéries de saison. La semaine a été particulièrement neigeuse, occasionnant beaucoup de stress aux personnes empruntant la route le matin et perturbant les ramassages scolaires. Il faut dire qu'avec un traitement des routes ne commençant qu'à 6h, la panique est de mise 1h plus tard, quand tout le monde part au travail, surtout dans les cols où les poids lourds viennent inéluctablement se planter, bloquant ensuite toute la circulation. Il fut un temps, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, comme dit la chanson, où les restrictions budgétaires n'avaient pas encore fait de dégâts, et où des services de veille permettaient aux chasse-neige de tourner la nuit, laissant ainsi les honnêtes travailleurs (et écoliers) se rendre à leur boulot (ou études) dans une relative quiétude (ceci dit, il n'est pas certain que collégiens et lycéens ne soient pas ravis de rater 1h de cours à cause du retard de leur bus ...). (...)
Désormais, modernité oblige, les travailleurs de nuit ont le droit de se débrouiller seuls au péril de leur vie sur des routes non dégagées, on laisse les camions rouler au lieu de leur interdire les cols temporairement, les pneus contact ne sont pas obligatoires et, éventuellement, les Conseils Généraux suspendent les transports scolaires. Quoique, situation ubuesque, lorsqu'ils sont suspendus dans le reste de la Lorraine, ils sont maintenus dans les Vosges ! Il faut se pincer ...
Samedi
Bref, un peu moins d'1 m de poudreuse toute fraîche recouvre les sommets vosgiens, ce qui n'est pas arrivé, il faut le reconnaître, depuis une paire d'années. Aucun de mes amis sollicités ne peut m'accompagner, j’irai donc seul à La Bresse, dont je n'ai pas dévalé les pistes depuis longtemps. Les parkings déjà bien remplis à mon arrivée me font craindre un instant une affluence gênante, mais il n'en sera rien, avec 5 min de queue maxi en fin de matinée. Seuls les tire-fesses du Kastelberg, auxquels je me suis résigné à renoncer, n'ont pas désempli : cette longue piste bleue n'a en soi rien d'extraordinaire, mais je serais bien monté profiter du paysage au sommet de la station ...
Pour le reste, excellentes sensations dans une poudreuse abondante, malgré l'impression de skier un peu "pépère", la faute à ce genou qui tient bien le choc mais en lequel je n'ai plus totalement confiance ... Hormis la piste du Goulet, fermée pour cause de compétition, j'ai skié sur toutes les pistes noires et rouges du domaine (sauf la partie boardercross, pour préserver ce genou dont j'ai encore bien besoin !) avec une préférence pour la Feigne, courte mais jouissive, et la Gaby Curien, pour sa longueur et ses 2 murs. Déçu par contre par le mur de Vologne, recouvert de neige artificielle très cassante. Les cuisses ont bien chauffé donc, quant au régal visuel, jugez plutôt :
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1ère montée par Belle Hutte, dans la grisaille. |
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La nature semble figée ... |
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Barrage de la Lande depuis le Petit Artimont. |
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Piste du Petit Artimont. |
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Sommet de la Lande. |
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La Lande, et la magie opéra. |
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Début de la féérie. |
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Piste de la Lande. |
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Piste de la Feigne. |
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La ligne blanche des Vosges. |
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Le Kastelberg encore brumeux. |
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La piste Gaby Curien et vue sur la vallée. |
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Contre-jour dans la Gaby Curien. |
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Le 2ème mur de la Gaby Curien. |
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Vue sur la station depuis le haut de la Noire. |
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Le mur de la Lande. |
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Vue sur le haut de Vologne. |
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The Hohneck. |
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Le Kastelberg. |
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La piste du Chitelet. |
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Le mur de Vologne. |
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Le Rainkopf. |
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Le Kastelberg, où on devine la Route des Crêtes. |
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Rainkopf et Artimont. |
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Hohneck et Kastelberg depuis la piste de la Feigne. |
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La Noire, ses bosses et son devers. |
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Les arbres blancs le long de la Noire. |
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Retour au parking par la piste de Belle Hutte. |
Changement de matériel l'après-midi, avec du ski de fond en amoureux, sur une boucle devenue traditionnelle à proximité de la maison. La glisse est correcte, contrairement à la dernière fois, ce qui nous permet de transpirer un peu dans cet exercice en aérobie : 10 km pour moi au final pour clôturer cette journée ski.
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Rencontre avec Cyril et Anouchka, qui a abandonné ses skis ! |
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30 cm de poudreuse mini partout, cool (pour le ski) ! |
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No skating ! |
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Belle allure ... |
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Passage périlleux. |
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Zoom sur Hennefête. |
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Massif de la Roche du Corbeau. |
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Pendant l'effort, un peu de réconfort ! |
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De quoi s'ébattre dans ces grands espaces de proximité. |
Dimanche
-13°C au lever, le ciel a été limpide cette nuit, ce qui explique cette brutale baisse des températures. Néanmoins, on flirte avec le zéro en début d'après-midi, l'occasion d'aller tâter le bitume avec mes amis bruyérois. Le trio opte rapidement pour une boucle sans prise d'altitude, il fait assez froid comme ça ! Classique donc, nous voilà partis pour Remirement, via Eloyes et la route de Seux, pour un retour par St Nabord, Eloyes, empruntant ensuite le même itinéraire. Cette balade confirme que la neige est tombée à faible altitude, la blancheur immaculée des paysages étant présente sur tout le parcours. Aller vent de face, le retour se fera ... vent de face, une fourbe et glaciale bise s'étant levée en cours de route. Outre la longueur imprévue de cette sortie, ceci explique sans doute que je termine un peu à la ramasse, la sensation de fatigue étant décuplée par le froid qui me gagne et qui me glace les doigts à quelques km de l'arrivée. Belle satisfaction après 10 jours sans vélo, avec100 km in the pocket, en 3h34, pour 674 m D+ !
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Départ à pieds !!! |
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Vue sur la Roche du Corbeau depuis La Houssière. |
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Abords de Biffontaine. |
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La fine équipe. |
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Arrivée à Eloyes. |
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Route de Seux. |
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Arrêt technique. |
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Vers St Nabord. |
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Arrivée à Lépanges. |
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La Chapelle, et au loin, les sommets enneigés. |
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Belle récompense visuelle à l'arrivée ! |
Je terminerai cet article en ayant une pensée pour mon ami Eric, qui vient de se faire poser une prothèse de la hanche. Sevré donc de sport pour un moment, le tennisman-volleyeur-cycliste-skieur (et triathlète à ses heures) a entamé une rééducation qui le voit accomplir des progrès fulgurants. Appartenant à la famille des sages, il ne brûlera pas les étapes, mais il a déjà hâte de retravailler et de retaper dans la balle ! Le moral intact donc, il pourra néanmoins, pour passer le temps au cours de sa convalescence, se remémorer quelques bons souvenirs de 2012,
celui-ci notamment, ou envisager plein d'autres projets : s'il est à court d'idées, j'en ai quelques uns sous le coude ! Allez, bon courage Eric, que les dieux du stade te "prothèse" !
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Partant pour de nouvelles aventures ? |
Belles photos et plutôt en forme dans les commentaires
RépondreSupprimerToujours de très belles photos et de beaux paysages qui ne donnent qu'une envie... vous rejoindre sur les pistes...
RépondreSupprimerVous profitez et vous avez raison.