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vendredi 31 mai 2019

Les Marcaires 2019

Une semaine après une Granfondo bien humide, rebelote ce dimanche 26 mai à la sympathique cyclo des Marcaires à Munster. Question météo, l'incertitude a un peu plané quant à la possibilité de pluie sur les crêtes et/ou à l'arrivée, mais nous passerons finalement entre les gouttes, au plus grand plaisir de tous. Question jambes, pas de certitudes bien sûr, plutôt un bon capital confiance après mon résultat encourageant de dimanche dernier, et une bien meilleure préparation qu'il y a 2 ans ... Nonobstant, il va falloir quand même se les coltiner, les 3200 m D+ développés en seulement 122 km, avec de plus une arrivée au sommet du Gaschney, ce qui ajoute du piment au parcours, qui ne manque pas de charme par ailleurs ...
C'est sous un franc soleil mais une température bien fraîche que nous enclenchons les pédales à 8h30, devant la maison du fromage à Gunsbach, à vitesse régulée jusque la sortie de Munster. A l'instar de toutes les féminines, Ségo bénéficie d'un sas réservé, juste devant celui des prioritaires jouant la gagne où Matt a pris position. Je suis pour ma part en bonne place, pas loin de la tête du reste du paquet de 600 vélos. 



Ça part plein pot direction le Wettstein, et il faut rester gros plateau jusque Soultzeren pour suivre le rythme imposé et espérer une place et une moyenne convenables à l'arrivée. Les % sont parfaits pour une 1ère ascension que je parviens à négocier un ou deux pignons de moins que d'habitude, sans affoler le cardio, nickel. L'ascension se poursuit jusqu'au col du Linge où je figure dans un bon paquet, garantissant une descente très rapide vers les Trois Epis, nonobstant quelques bons coups de pédales quand même pour rester dans les roues car ça remonte un peu par endroits, puis ensuite jusqu'au golf d'Ammerschwihr où là c'est plaisir et vigilance maximums : virages potentiellement humides mais ça ira, éventuels écarts des concurrents et vitesse très élevée (77 km/h), tip top.


Je passe au niveau du golf avec 31 km/h de moyenne au compteur, puis c'est à gauche toute et en avant pour 8 km de remontée pas facile vers Labaroche. J'ai l'impression de monter correctement mais me fais pas mal doubler sur des % où le surrégime n'est guère possible bien longtemps. Je ne l'envisage donc pas et progresse patiemment sur une montée vraiment bucolique mais qui n'en finit pas ... Sur les 3 derniers km, je parviens à rester quelque temps avec les groupes qui me rattrapent, et au sommet, je fais l'effort pour pouvoir descendre vers Orbey avec 2 copains de club : ça ira plus vite que tout seul. De nouveau, le compteur dépasse allègrement les 70 km/h, y compris après le panneau "Orbey" ... Chuuut, faudra pas "resquipoter" aux gars de la maréchaussée ! 
La suite, c'est du sérieux. Le col du Calvaire, 10,5 km et un bon 700 m D+. Je déteste la ligne droite à la sortie d'Orbey avec une impression visuelle de facilité mais où on reste plus ou moins scotché à la route. Pas de trompe-l'oeil par contre à Pairis avec 2 km à 10%, mais formidable, ce secteur passe (presque) comme une lettre à la poste. Dans ce col, je ne me fais cette fois plus trop doubler, je fais même le tempo un moment avant de nous retrouver sur la route des Crêtes dans un bon groupe où ça ne flingue pas dans les montées mais où ça roule assez fort quand le profil le permet. La portion jusque La Schlucht me permet donc de récupérer un peu sans dégât collatéral, cool !
Mat' dans le groupe de tête au Calvaire.

Ségo au même endroit.
Au col, tiens voilà Ségo qui passe à ma hauteur, je ne l'avais pas revue depuis Soultzeren et ne savais pas trop où elle se trouvait. Pas de souci pour Matt par contre, il est looooin devant ! Le parcours nous mène vers la descente du col des Feignes, avec voiture de direction de course pour nous ouvrir la route s'il vous plaît. Il n'en fallait pas tant pour Ségo qui adore les descentes et qui fait preuve d'une virtuosité impressionnante : difficile de rester dans son sillage ! 
Nous voilà peu de temps après au pied de l'épouvantail du jour : la route de Blanchemer, pour retrouver la route des Crêtes à laquelle le parcours faisait une brève infidélité. Elle propose d'y remonter, 400 m plus haut, en 4,6 km, tout est dit. La progression se refait plus lente mais il faut l'accepter car la pente >10% est intraitable. D'ailleurs je rattrape des gars qui rigolent moins que dans Labaroche tout à l'heure, quand je les voyais s'éloigner (mais pas irrémédiablement !) et finalement, je négocie plutôt pas mal cette ascension, pas loin de mon meilleur chrono. Au sommet, de nombreux encouragements et pour moi le ravito bidon, merci Bernadette et Marceau pour les photos !

Photo Vanessa Bride. C'était pas prévu, merci !
Signe que je suis bien monté, me voilà seul, plus personne derrière !!! Mais je sais que cela ne va pas durer, logiquement, et heureusement d'ailleurs ! Au col de Herrenberg, je vois qu'effectivement un paquet s'est reformé un peu plus loin derrière. Je temporise puis Ségo et son groupe me rejoignent pour une accélération pullman immédiate. C'est tout confort sur la petite dizaine de km jusqu'à la descente du Platzer où Ségo reprend une nouvelle fois les choses en main. Une grande malade, la miss (et du grand art !) : mon compteur m'indiquera une vitesse max de 82,5 km/h, mais cela ne l'empêche pas de me mettre 150 m dans la vue ... Il faut dire que je me fais une légère frayeur dans des gravillons ayant raviné consécutivement aux orages de la veille, ce qui me conduit à aborder les virages suivants plus timidement. Il n'empêche, la descente est jouissive à souhait et après une dernière chasse, nous voilà regroupés pour l'explication finale : la montée du Gaschney.
7,5 km pour 500 m D+, les jambes sont encore là, donc j'y vais sans calculer, car il ne peut plus rien m'arriver, sinon de caler avant l'arrivée, mais peu m'en chaut : j'ai envie de me faire plaisir et de me lâcher, histoire d'exorciser pour de bon les mauvais démons de 2017 ! A ma grande surprise, et malgré l'accumulation de la fatigue et des quelque 2700 m D+ déjà engloutis, je vais réussir ma meilleure montée jamais réalisée, d'après Strava en 31'20, avec la satisfaction de lâcher un à un mes compagnons du moment, tout en en rattrapant un certain nombre. Je finis assez fort et m'offre même le luxe de finir au sprint sur la plaque !!! Insuffisant toutefois pour intégrer le Top 100 ...
Avec un temps compteur de 4h42 (4h43 officiel ??? bizarre ...), je me classe au final 123ème/600 et 13ème/116 en catégorie d'âge : un dimanche satisfaisant !
De son côté Ségo a fait une belle course en 4h45 et se classe 139ème et 4ème de caté. Quant à Matthieu, il s'est une nouvelle fois montré stratosphérique en bouclant le parcours à la 19ème place en 4h : que dire ... bravo à lui !

Je terminerai en adressant un grand merci aux signaleurs, impeccables, et aux bénévoles attentionnés et prévenants au départ comme à l'arrivée. Cette cyclo a vraiment tout d'une grande, c'est aussi grâce à eux ! Quant au parcours il pourrait un jour servir de base pour une future étape du Tour : il suffirait par exemple d'ajouter une boucle Markstein - Kruth - Willer sur Thur (ou Geishouse !!!) - Grand Ballon - Markstein est on aurait droit à un sacré spectacle !!!

Galerie photo organisateurs

Les vidéos organisateurs 

Le parcours :


Du côté de Strava :


 

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